LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Vingt-huit ans
Maître des Fléaux
Rang 1
Indépendant
· 1 Katana.
· 1 Tanto.
· 1 Voyageur tridimensionnel.
· 1 Tanto.
· 1 Voyageur tridimensionnel.
RUNNING MY OWN BUSINESS
Ma plus grande fierté, je dois dire. J'en ais chié, pour ouvrir ce petit izakaya, situé à Tokyo, je peux vous le dire. Mais pour l'instant, les affaires marchent plutôt bien, on y vient pour fumer des clopes, manger des petits amuse-gueules, mais surtout boire des coups, se mettre une mine sévère, qui n'implique pas de boire beaucoup, hélas, au vu de la tolérance proche de zéro du peuple japonais par rapport à l'alcool. On viens aussi et surtout discuter, avec moi, avec les autres, on colporte des informations, des rumeurs, légales ou moins légales, je suis assez peu regardant, il faut dire. Ah ouais, encore une chose, les connards de la haute, de l'Empire et de l'Orthodoxie sont tolérés, mais au premier écart, c'est dehors.
EVERYTHING IS ABOUT MONEY
Quand on vient de nulle part, qu'on a pas une thune, et qu'on a la moitié de sa belle gueule cramée, ainsi que son bras droit, bah ça n'aide pas à obtenir des prêts, quand bien même il s'agit de monter un business, laissez le vous pour dit. Du coup, après que la banque impériale m'ait gentiment craché à la tronche, j'ai dû me tourner vers des prêteurs plus.. controversés. Des types louches, dans des endroits louches, qui vous prêtent ce que vous voulez, à un taux si aberrant que n'importe qui de censé préférerait vendre un rein plutôt que de contracter un prêt auprès d'eux. Ce ne fût pas mon cas.
WORLD WIDE WEB
On trouve de tout, sur Internet, surtout lorsqu'on s'y connait. Et il se trouve que j'en connais un filon, bien que j'eu accès à mes premières machines assez tardivement. Des bases en programmation, et en hacking, de petits larcins peut-être, et bien vite, le Dark Web devient une réalité des plus intéressantes. Après tout, on y trouve ce qu'on veut, non ? Des marchandises, bien souvent illégales, des données volées d'entreprises cotées, des contrats divers et variés, ou encore des têtes mises à prix. En sommes, de quoi gagner des billets, et gangréner un peu plus le pays, alors forcément que j'y retrouve mon compte.
CURSED
Si autrefois, je voyais la Malédiction éternelle comme une véritable purge, avec l'âge et l'expérience, j'ai bien vite compris que cette dernière me permettait de surclasser beaucoup de mes pairs. Aujourd'hui une bénédiction, j'use et abuse certainement de celle-ci, pour le profit avant tout, mais aussi pour l'anéantissement d'une société qui m'a toujours mise de côté, qui m'a toujours fais comprendre que jamais, je ne pourrais l'intégrer complètement. La malédiction est avant tout une arme contre les exorcistes, et l'Empire, et je profiterais des pouvoirs qu'elle m'offre jusqu'à mon dernier souffle, s'il le faut.
Ma plus grande fierté, je dois dire. J'en ais chié, pour ouvrir ce petit izakaya, situé à Tokyo, je peux vous le dire. Mais pour l'instant, les affaires marchent plutôt bien, on y vient pour fumer des clopes, manger des petits amuse-gueules, mais surtout boire des coups, se mettre une mine sévère, qui n'implique pas de boire beaucoup, hélas, au vu de la tolérance proche de zéro du peuple japonais par rapport à l'alcool. On viens aussi et surtout discuter, avec moi, avec les autres, on colporte des informations, des rumeurs, légales ou moins légales, je suis assez peu regardant, il faut dire. Ah ouais, encore une chose, les connards de la haute, de l'Empire et de l'Orthodoxie sont tolérés, mais au premier écart, c'est dehors.
EVERYTHING IS ABOUT MONEY
Quand on vient de nulle part, qu'on a pas une thune, et qu'on a la moitié de sa belle gueule cramée, ainsi que son bras droit, bah ça n'aide pas à obtenir des prêts, quand bien même il s'agit de monter un business, laissez le vous pour dit. Du coup, après que la banque impériale m'ait gentiment craché à la tronche, j'ai dû me tourner vers des prêteurs plus.. controversés. Des types louches, dans des endroits louches, qui vous prêtent ce que vous voulez, à un taux si aberrant que n'importe qui de censé préférerait vendre un rein plutôt que de contracter un prêt auprès d'eux. Ce ne fût pas mon cas.
WORLD WIDE WEB
On trouve de tout, sur Internet, surtout lorsqu'on s'y connait. Et il se trouve que j'en connais un filon, bien que j'eu accès à mes premières machines assez tardivement. Des bases en programmation, et en hacking, de petits larcins peut-être, et bien vite, le Dark Web devient une réalité des plus intéressantes. Après tout, on y trouve ce qu'on veut, non ? Des marchandises, bien souvent illégales, des données volées d'entreprises cotées, des contrats divers et variés, ou encore des têtes mises à prix. En sommes, de quoi gagner des billets, et gangréner un peu plus le pays, alors forcément que j'y retrouve mon compte.
CURSED
Si autrefois, je voyais la Malédiction éternelle comme une véritable purge, avec l'âge et l'expérience, j'ai bien vite compris que cette dernière me permettait de surclasser beaucoup de mes pairs. Aujourd'hui une bénédiction, j'use et abuse certainement de celle-ci, pour le profit avant tout, mais aussi pour l'anéantissement d'une société qui m'a toujours mise de côté, qui m'a toujours fais comprendre que jamais, je ne pourrais l'intégrer complètement. La malédiction est avant tout une arme contre les exorcistes, et l'Empire, et je profiterais des pouvoirs qu'elle m'offre jusqu'à mon dernier souffle, s'il le faut.
L'ARROGANCE
Je n'ai pas toujours été arrogant, bien au contraire. Mes jeunes années ont, au contraire, été marquées par un manque évident de confiance en soi. En même temps, comment pouvait il en être autrement, lorsque l'on est issu d'une famille qui, terrifiée par nos capacités, et le fait que l'on distingue des choses qui ne sont pas censées exister, nous tourne le dos et se décharge d'un tel fardeau, au profit des services sociaux et ultimement, d'un orphelinat. Ce n'est que des années plus tard, quand j'ai découvert l'étendue de mes capacités, que j'ai compris qu'au final, j'étais au dessus de la moyenne, et encore supérieur aux exorcistes. Mon égo, gonflé par des années de souffrance, par des années de rabais, explosa, quand je me rendis compte de ce que je pouvais réellement faire.
LA RANCOEUR
D'aussi loin que je me souvienne, la colère a toujours fais partie intégrante de mon être. Si la cible a souvent changé, au fur et à mesure de mon existence, d'abord dirigée contre mes géniteurs, puis contre le monde Exorciste et plus précisément l'Orthodoxie, pour finalement s'élargir à l'Empire du Nouveau Japon, les premières années, celle-ci se voulait plutôt directe, et se matérialisait irrémédiablement par de la violence, qui bien vite, se mua en rancœur, une colère contrôlée, mais loin d'être jugulée. Si les méthodes pour la faire paraître furent moins directes, elles ne manquèrent néanmoins pas de vice.
LA SOIF DE COMBAT
Un art. Une chorégraphie mettant en scène plusieurs acteurs. Que ça soit donner des coups, comme les recevoir, les deux me provoquent une sensation de plaisir immense. Oh oui, quel délice que d'entendre les os se briser, le sang gicler, les cris de douleur et d'agonie de mes adversaires. J'y prends un réel plaisir, une extase qu'aucune autre chose dans le monde ne saurait me donner.
L'ABSENCE DE MORALE
Pas tant une absence de morale que la proportion à faire le mal de mon plein gré. J'ai bien conscience des règles de bienséance, du bon comme du mauvais, mais j'ai choisi ma voie, voilà tout. J'ai grandis à l'ombre des gratte-ciels, dans les ruelles les plus sales de Tokyo, le genre d'endroit où les hommes laissent leurs vices parler en toute liberté, ou l'argent est roi, et où la seule règle qui prévaut si ce n'est les moyens financiers, c'est celle du plus fort. Et le plus fort, je compte bien le devenir.
L'INTELLIGENCE
Dans mon malheur, j'ai tout de même eu la chance d'être doté d'un cerveau à peu près fonctionnel, et d'avoir appris à l'utiliser. De nombreux adages m'ont permis de développer mes capacités intellectuelles, tels que : "Patience est mère de vertu." ou encore "Mieux vaut prévenir que guérir", aussi, je m'assure d'avoir toujours un temps d'avance sur mes adversaires, mes ennemis. J'enquête sur eux, je réunis des informations, j'identifie leurs faiblesses ou leurs forces, j'opte pour la meilleure stratégie à mettre en place, et les choses dont j'ai besoin pour y parvenir, que ça soit les reliques, les armes, et tout ce qui me permettra d'arriver à mes fins, et si ça ne peut être fait en amont, alors ça sera fait lors que je leur ferais face.
L'ADAPTABILITÉ
Le panel de capacités à ma disposition allié à ma vivacité d'esprit m'a souvent permis de me sortir de situation tendues. Les changement, l'incertitude ne sont pas une menace, il faut juste ne pas oublier de prendre en compte ce paramètre, cette infime possibilité que tout pourrait ne pas se passer comme prévu initialement, il faut simplement apprendre à faire avec. Que ce soit dans la gestion de mon entreprise, des traques, ou de mes combats, ma propension à pouvoir faire face à l'inattendu est devenue une force qui ne saurait être minimisée.
LA NONCHALANCE
Dans une réalité ou les affront sont monnaies courantes, et les meurtres un quotidien, côtoyer la violence est devenue une norme avec laquelle j'ai appris à vivre. Les gens qui ne me connaissent pas, et autant dire qu'ils sont nombreux, ont souvent l'impression d'un certain détachement, d'un manque d'ardeur dans mes actions, et dans ma voix, et ils ont certainement raison. S'ils ne sont pas digne d'intérêts, je ne vais pas me fouler pour paraître intéressé, bien au contraire, un souffle las, des œillades monotones sont tout ce à quoi ils auront le droit.
Je n'ai pas toujours été arrogant, bien au contraire. Mes jeunes années ont, au contraire, été marquées par un manque évident de confiance en soi. En même temps, comment pouvait il en être autrement, lorsque l'on est issu d'une famille qui, terrifiée par nos capacités, et le fait que l'on distingue des choses qui ne sont pas censées exister, nous tourne le dos et se décharge d'un tel fardeau, au profit des services sociaux et ultimement, d'un orphelinat. Ce n'est que des années plus tard, quand j'ai découvert l'étendue de mes capacités, que j'ai compris qu'au final, j'étais au dessus de la moyenne, et encore supérieur aux exorcistes. Mon égo, gonflé par des années de souffrance, par des années de rabais, explosa, quand je me rendis compte de ce que je pouvais réellement faire.
LA RANCOEUR
D'aussi loin que je me souvienne, la colère a toujours fais partie intégrante de mon être. Si la cible a souvent changé, au fur et à mesure de mon existence, d'abord dirigée contre mes géniteurs, puis contre le monde Exorciste et plus précisément l'Orthodoxie, pour finalement s'élargir à l'Empire du Nouveau Japon, les premières années, celle-ci se voulait plutôt directe, et se matérialisait irrémédiablement par de la violence, qui bien vite, se mua en rancœur, une colère contrôlée, mais loin d'être jugulée. Si les méthodes pour la faire paraître furent moins directes, elles ne manquèrent néanmoins pas de vice.
LA SOIF DE COMBAT
Un art. Une chorégraphie mettant en scène plusieurs acteurs. Que ça soit donner des coups, comme les recevoir, les deux me provoquent une sensation de plaisir immense. Oh oui, quel délice que d'entendre les os se briser, le sang gicler, les cris de douleur et d'agonie de mes adversaires. J'y prends un réel plaisir, une extase qu'aucune autre chose dans le monde ne saurait me donner.
L'ABSENCE DE MORALE
Pas tant une absence de morale que la proportion à faire le mal de mon plein gré. J'ai bien conscience des règles de bienséance, du bon comme du mauvais, mais j'ai choisi ma voie, voilà tout. J'ai grandis à l'ombre des gratte-ciels, dans les ruelles les plus sales de Tokyo, le genre d'endroit où les hommes laissent leurs vices parler en toute liberté, ou l'argent est roi, et où la seule règle qui prévaut si ce n'est les moyens financiers, c'est celle du plus fort. Et le plus fort, je compte bien le devenir.
L'INTELLIGENCE
Dans mon malheur, j'ai tout de même eu la chance d'être doté d'un cerveau à peu près fonctionnel, et d'avoir appris à l'utiliser. De nombreux adages m'ont permis de développer mes capacités intellectuelles, tels que : "Patience est mère de vertu." ou encore "Mieux vaut prévenir que guérir", aussi, je m'assure d'avoir toujours un temps d'avance sur mes adversaires, mes ennemis. J'enquête sur eux, je réunis des informations, j'identifie leurs faiblesses ou leurs forces, j'opte pour la meilleure stratégie à mettre en place, et les choses dont j'ai besoin pour y parvenir, que ça soit les reliques, les armes, et tout ce qui me permettra d'arriver à mes fins, et si ça ne peut être fait en amont, alors ça sera fait lors que je leur ferais face.
L'ADAPTABILITÉ
Le panel de capacités à ma disposition allié à ma vivacité d'esprit m'a souvent permis de me sortir de situation tendues. Les changement, l'incertitude ne sont pas une menace, il faut juste ne pas oublier de prendre en compte ce paramètre, cette infime possibilité que tout pourrait ne pas se passer comme prévu initialement, il faut simplement apprendre à faire avec. Que ce soit dans la gestion de mon entreprise, des traques, ou de mes combats, ma propension à pouvoir faire face à l'inattendu est devenue une force qui ne saurait être minimisée.
LA NONCHALANCE
Dans une réalité ou les affront sont monnaies courantes, et les meurtres un quotidien, côtoyer la violence est devenue une norme avec laquelle j'ai appris à vivre. Les gens qui ne me connaissent pas, et autant dire qu'ils sont nombreux, ont souvent l'impression d'un certain détachement, d'un manque d'ardeur dans mes actions, et dans ma voix, et ils ont certainement raison. S'ils ne sont pas digne d'intérêts, je ne vais pas me fouler pour paraître intéressé, bien au contraire, un souffle las, des œillades monotones sont tout ce à quoi ils auront le droit.
→ Liste de questions pour les Maîtres des fléaux :
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
Qu'est-ce que je pense de l'énergie occulte ? D'une énergie dont je suis dépourvu depuis la naissance, et qui m'a tant pénalisée par ce simple fait ? Je n'ai, à vrai dire, pas d'avis tranchés sur la question. Cette dernière permets d'accéder à une forme de pouvoir qui m'eut été interdit juste par ma naissance, et que les exorcistes, comme les fléaux aiment à utiliser, à exploiter à leur maximum. Elle rends les combats plus exaltant, également, pour mon plus grand plaisir.
Au final, cela reste quelque chose d'assez mystérieux, qui dépasse peut-être ma compréhension, mais qui rends la vie plus croustillante.
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ?
Si dans un premier temps, je n'avais rien contre l'Empire du Nouveau Japon, j'ai bien vite appris à les détester. Si les mesures économiques prises ont réussies à redresser la barre, et qu'on peut les en remercier, une vague de décisions piétinant les libertés individuelles ont également crées un certain ressentiment, ressentiment néanmoins tue principalement par cette politique appelée, la "politique du silence",
et qui bafoue en premier lieu, la libre parole de tout un chacun. Mais ce n'est qu'une décision parmi tant d'autres, les mesures et protocoles sanitaires ayant été renforcées jusqu'à l'excès, les individualités se retrouvent étouffées par des conclusions de pseudo maladie mentales, qui ne servent finalement qu'à se débarrasser de gêneurs potentiels au bon fonctionnement de la société, et ce, de manière plus simple et efficace. Je ne m'étalerais pas sur la technologie qu'est celle de l'AME.NO.ME, et les rumeurs pourtant bien fondées de revente des données collectées par celui-ci, afin d'augmenter le profit de l'Empire, mais encore une fois, c'est une atteinte aux libertés de chacun, et c'est ce que j'exècre avec l'Empire, en plus du fait qu'ils m'aient refusés les diverses demandes de financement pour la création de mon isakaya.
3. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
S'il y a bien une entité que j'exècre encore davantage que l'Empire, c'est effectivement l'Orthodoxie. Depuis mon plus jeune âge, celle-ci m'a rabaissée, indirectement, mais tout de même. J'ai toujours vécu dans l'ombre des accomplissements des exorcistes, négligé, moqué pour mon absence d'énergie occulte. Tout ce dont je rêvais, m'a été tout bonnement refusé, à savoir une éduction digne de ce nom, dans une des deux Académies du pays et donc par conséquent, un avenir radieux dans les hautes sphères de cette dernière.
Et puis, vient également les exorcistes, ces types détestables qui, sous couvert d'être nés avec le vent en poupe, une chance supérieure à la moyenne, disposent d'une source de pouvoir dont je ne pourrais jamais profiter, que je ne pourrais jamais totalement comprendre. Ils se croient supérieurs, car ils disposent de cette énergie si exceptionnelle, et savent s'en servir, mais moi, j'ai ma rancœur pour moi et une soif de destruction quasi sans-limite.
4. Quel est le rapport de votre personnage avec les Calamités ?
Si celles-ci sont contre l'Orthodoxie, et l'Empire, alors nous sommes du même côté. Je n'ai jamais eu l'occasion de les rencontrer, ou même de les approcher ne serait-ce que personnellement, et leur existence équivaut davantage à des récits que j'ai pu entendre sur leur puissance illimitée, qu'à autre chose. Aussi, faut-il préciser que, quand bien même ceux-ci seraient proches de ma personne, je serais bien incapable de pouvoir les voir, au mieux pourrais je ressentir les pulsations de leurs auras dissonantes. En conclusion, ils équivalent certainement à des entités divines, de celles qu'on ne peut distinguer, qu'on ne peut voir, et dont on ne peut être certains de l'existence, si ce n'est en y étant directement confronté, quoique cela puisse être compliqué, pour un maudit tel que moi.
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
Qu'est-ce que je pense de l'énergie occulte ? D'une énergie dont je suis dépourvu depuis la naissance, et qui m'a tant pénalisée par ce simple fait ? Je n'ai, à vrai dire, pas d'avis tranchés sur la question. Cette dernière permets d'accéder à une forme de pouvoir qui m'eut été interdit juste par ma naissance, et que les exorcistes, comme les fléaux aiment à utiliser, à exploiter à leur maximum. Elle rends les combats plus exaltant, également, pour mon plus grand plaisir.
Au final, cela reste quelque chose d'assez mystérieux, qui dépasse peut-être ma compréhension, mais qui rends la vie plus croustillante.
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ?
Si dans un premier temps, je n'avais rien contre l'Empire du Nouveau Japon, j'ai bien vite appris à les détester. Si les mesures économiques prises ont réussies à redresser la barre, et qu'on peut les en remercier, une vague de décisions piétinant les libertés individuelles ont également crées un certain ressentiment, ressentiment néanmoins tue principalement par cette politique appelée, la "politique du silence",
et qui bafoue en premier lieu, la libre parole de tout un chacun. Mais ce n'est qu'une décision parmi tant d'autres, les mesures et protocoles sanitaires ayant été renforcées jusqu'à l'excès, les individualités se retrouvent étouffées par des conclusions de pseudo maladie mentales, qui ne servent finalement qu'à se débarrasser de gêneurs potentiels au bon fonctionnement de la société, et ce, de manière plus simple et efficace. Je ne m'étalerais pas sur la technologie qu'est celle de l'AME.NO.ME, et les rumeurs pourtant bien fondées de revente des données collectées par celui-ci, afin d'augmenter le profit de l'Empire, mais encore une fois, c'est une atteinte aux libertés de chacun, et c'est ce que j'exècre avec l'Empire, en plus du fait qu'ils m'aient refusés les diverses demandes de financement pour la création de mon isakaya.
3. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
S'il y a bien une entité que j'exècre encore davantage que l'Empire, c'est effectivement l'Orthodoxie. Depuis mon plus jeune âge, celle-ci m'a rabaissée, indirectement, mais tout de même. J'ai toujours vécu dans l'ombre des accomplissements des exorcistes, négligé, moqué pour mon absence d'énergie occulte. Tout ce dont je rêvais, m'a été tout bonnement refusé, à savoir une éduction digne de ce nom, dans une des deux Académies du pays et donc par conséquent, un avenir radieux dans les hautes sphères de cette dernière.
Et puis, vient également les exorcistes, ces types détestables qui, sous couvert d'être nés avec le vent en poupe, une chance supérieure à la moyenne, disposent d'une source de pouvoir dont je ne pourrais jamais profiter, que je ne pourrais jamais totalement comprendre. Ils se croient supérieurs, car ils disposent de cette énergie si exceptionnelle, et savent s'en servir, mais moi, j'ai ma rancœur pour moi et une soif de destruction quasi sans-limite.
4. Quel est le rapport de votre personnage avec les Calamités ?
Si celles-ci sont contre l'Orthodoxie, et l'Empire, alors nous sommes du même côté. Je n'ai jamais eu l'occasion de les rencontrer, ou même de les approcher ne serait-ce que personnellement, et leur existence équivaut davantage à des récits que j'ai pu entendre sur leur puissance illimitée, qu'à autre chose. Aussi, faut-il préciser que, quand bien même ceux-ci seraient proches de ma personne, je serais bien incapable de pouvoir les voir, au mieux pourrais je ressentir les pulsations de leurs auras dissonantes. En conclusion, ils équivalent certainement à des entités divines, de celles qu'on ne peut distinguer, qu'on ne peut voir, et dont on ne peut être certains de l'existence, si ce n'est en y étant directement confronté, quoique cela puisse être compliqué, pour un maudit tel que moi.
- Kabukichō, Tokyo, 21h30
Je soufflais doucement d'aise, alors que les mains expertes de la masseuse venaient à dénouer les points de tension au niveau de mes épaules. Un sourire béat aux lèvres, une serviette chaude sur les yeux, le dernier contrat que j'avais honoré s'était on ne peut mieux passé, comme souvent à vrai dire, et je profitais ainsi d'un moment de relaxation bien mérité. J'avais pour habitude de me rendre dans ce centre depuis quelques semaines, maintenant, et même si j'étais conscient que, pour un type comme moi, fréquenter le même établissement à plusieurs reprises pouvait s'avérer dangereux, j'appréciais les bons soins que les employées avaient pour ma personne.
- Allons, vous êtes sûre que vous ne voulez pas aller boire un verre après -
Je m'interrompais soudainement, rouvrant les yeux sous la serviette qui ne tarda pas à tomber sur mon abdomen, alors qu'une vive douleur venait de me traverser le torse. Mes mains, calmement posées sur le fauteuil se mettaient alors à trembler nerveusement, ainsi que la majeure partie de mon corps à vrai dire, mes doigts entamaient une série de mouvements complètement aléatoires, comme habités de spasmes incontrôlés. La jeune femme, encore à moitié choquée de son geste, venait à relâcher le couteau qu'elle venait de me planter dans le corps, et se reculait peu à peu, tandis que mes yeux venaient à enjoindre mes doigts, dans une danse incompréhensible, et effrayante, mon corps tremblant désormais de tout son être.
- Pou.. Pourquoi ?
Puis soudainement, plus rien, le vide total. La dernière chose que je sentis fût ma tête qui tombait en arrière, contre le fauteuil dans lequel j'étais bien sagement installé jusqu'alors et ma langue qui venait à s'extirper de mes lèvres, pour rendre la chose encore plus dramatique qu'elle ne l'était.
Un court laps de temps s'ensuivi, sans que personne ne semble bouger, la masseuse encore choquée de ce qu'elle venait de commettre, se trouvant contre un des murs de la petite pièce. Qu'elle ne fût d'ailleurs pas sa surprise, quand, surgissant du royaume des morts dans lequel elle pensait m'avoir envoyé, je me redressais alors d'un coup, explosant d'un rire sonore, à pleine gorge, tel un maniaque, des larmes venant à couler sur mes joues.
Au vu de sa réaction, son sang ne fit qu'un tour, et alors qu'elle s'apprêtait certainement à s'enfuir, j'ôtais rapidement le couteau planté dans mon torse, dans une gerbe de sang légère qui vint à salir le sol de mon hémoglobine. Par chance, cette dernière n'était pas parvenue à toucher un de mes organes vitaux, et j'esquissais un bref sourire en coin, parvenant à calmer mes rires avant de renvoyer l'arme à cette dernière, plantant celle-ci dans sa cuisse et le mur contre cette dernière, la jeune femme poussant un cri strident de douleur qui ne manquerait pas de rameuter la sécurité.
- Franchement, peut mieux faire, hein. Vous n'avez même pas touchée d'organes vitaux.. Quelle déception.
- Pitié.. Laissez moi partir.. !
Son visage me suppliant de la laisser s'en aller était délicieux, tandis que je m'approchais doucement, le trou dans ma poitrine se résorbant peu à peu, comme une vision d'horreur supplémentaire pour celle qui se tenait désormais face à moi. Sa cuisse ensanglantée, commençant rapidement à entacher le sol, je venais placer ma main droite sous son menton, et mes doigts sur ses joues, enserrant celles-ci tandis que je venais à pratiquement coller mon visage au sien.
- Qui vous a demandé de faire ça, mh ?
Je penchais la tête sur le côté, ne quittant pas son regard alors qu'on pouvait déjà entendre la sécurité se ramener dans les escaliers. Elle cherchait à gagner du temps, c'était certain, et même si son corps tremblait comme le mien auparavant, elle ne semblait pas vouloir coopérer. Soit, j'allais serrer un peu plus fort, et lui briser la mâchoire, dans ce cas, de sorte à ce qu'elle ne parle plus pendant un moment.
- IIIIIIIIH !
Je reprenais un air plus calme, déjà las de ce petit jeu, alors que des types venaient à cogner à la porte verrouillée, demandant ce qu'il se passait à l'intérieur.
- Répondez. Je commence à me lasser de votre petit jeu.
Alors que je m'apprêtais à lui briser la nuque, celle-ci vint me susurrer de doux mots à l'oreille. J'écoutais avec attention, et finissait par la relâcher en me reculant. Au même moment, la porte d'entrée de cette petite pièce venait à céder face au groupe de brutasses qui s'introduisaient donc sans plus de sommation en plein milieu de cette petite réunion.
- MAINS EN L'AIR, PLUS UN PUTAIN DE GESTE !
Déjà en place, orienté vers ma seule porte de sortie, je pliais les genoux, et m'élançait d'un puissant bond vers la fenêtre, pulvérisant cette dernière au moment de passer au travers, avant de m'écraser dans la rue en contrebas. Je pouvais entendre les types s'agiter jusqu'à celle-ci, mais rapidement, j'étais déjà loin, mon cœur brûlant d'encore davantage de rage que d'ordinaire alors que je venais d'apprendre que mon père avait missionné quelqu'un afin d'attenter à ma vie. Dans quel but ? Je ne le savais pas encore, mais ça ne serait qu'une question de temps.
Ayant dépassé le quart de siècle à mon grand damn, je fréquente le monde de l'écriture et du RP depuis mon plus jeune âge, par passion et en tant que passe-temps simplement. J'ai participé à construire des histoires sur de nombreux univers, autant basés sur le jeu vidéo, que le JDR papier ou encore les mangas/animés. N'hésitez pas, si mon personnage vous intéresse, et que vous voulez organiser quelque chose ! Sinon, à bientôt au détour d'un RP !