JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
    TOPSITES
    news
    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

    Salvation is for worshipers [PV: Gabrielle]par Yuichi KotaroJeu 6 Juin - 1:33
    EXPEDITION EXTERMINATION | MISSION par Gin OgawaMer 5 Juin - 11:24
    Validation rp Menocchio Koutetsupar Menocchio KoutetsuMar 4 Juin - 16:35
    Blinded by the lights [PV: Sawada Yahiru]par Yuichi KotaroMar 4 Juin - 3:54
    F. PROGRESSION FUREGAMI MORIpar Furegami MoriLun 3 Juin - 16:52
    Champ contre champ' [Yumi & Furegami]par Furegami MoriLun 3 Juin - 8:19
    LE LIVRE D'EZECHIEL (37, 1-14 ) | GABRIELLEpar Menocchio KoutetsuDim 2 Juin - 10:45
    F. PROGRESSION MENOCCHIO KOUTETSUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:24
    F. PROGRESSION TAMOTSUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:08
    F. PROGRESSION YUICHI KOTAROpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:03
    F. PROGRESSION TSUYOSHI SAITOKUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:58
    F. PROGRESSION KEI TANABEpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:55
    F. PROGRESSION MOMOE SENATOREpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:49
    Modèle de réponse rp libre servicepar Matière et MouvementVen 31 Mai - 11:34
    Sickening expression [PV: Tamotsu, Yahiru Sawada]par Yahiru SawadaVen 31 Mai - 2:54
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    Furegami Mori
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    "Oh, passe pas dans le champ comme ça!"
    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
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    Mar 14 Mai - 9:29
    champ
    Contre champ’
    Absence & repérage

    Une bien belle journée de printemps, il aurait été criminel de nous enfermer dans une salle de classe. C’était une évidence, apparemment partagée par notre professeure du jour, le retard s'était transformé en une place vide en face de nous. Si certains stressés restèrent dans la salle de classe, je pouvais pas tenir. Il y avait trop à faire, la lumière était fantastique. Un répit pour étudier oui, mais j’avais soupé des cours d’histoire de l’exorcisme. Il y avait plus important.

    J’avais déjà une idée en tête et j’allais être en retard pour la vérifier si je ne filais pas à l’anglaise. À toute à l’heure mes chers camarades, non vous embêtez pas à lever la tête de vos cahiers, les intéressants sont déjà partis, c’est que Furegami qui prend leur suite. Passage obligé par mon casier, l’objet de tous les possibles, qui rend tangible l’imagination. Cette vieille caméra qui m’accompagne depuis plus d’un an, la seule chose pour laquelle je me suis battu avant de quitter la maison. Je la saisis, l’objet trouve sa place dans ma main comme si l’ensemble était parfaitement adapté.

    Un rayon de soleil traverse la fenêtre du couloir, pas le temps de contempler plus l’objet désuet. Je cavale, je dévale les escaliers. C’était un peu comme l’école buissonnière, mais seulement pour quelques heures avant que la réalité nous rattrape et que les cours reprennent. Sentiment de rébellion très contenu donc, c’était surtout un sentiment de liberté. Dans mon élan, je m’excuse presque d’ouvrir la porte du bâtiment de l’épaule et de me retrouver dans les rues tokyoïtes. Le sas sans décompression entre l’artifice de l’École aux quelques exorcistes et élèves et l’animation folle de la capitale me troublaient toujours.

    Mais pas le temps. Cette fois, je m’excuse vraiment dans le virage de ma course folle, je manque de bousculer un salaryman. Excuses acceptées, je reprends mon chemin en remettant la bandoulière de mon sac en place. Le soleil chauffe mon visage, c’est doux. Enfin j’approche de ma destination, je reconnais les enseignes des commerces, les quelques arbres aux bords du passage qui apportent une ombre et des nuances tout à fait charmantes. J’aurais pu m’arrêter là et commencer à filmer la valse lente des feuilles, le murmure du vent au milieu des cris des moteurs. Bientôt on devrait apercevoir de jolies fleurs éclore. Pourtant ce n’était pas ça que je cherchais.

    Bingo.

    Petite allée sordide, rayon de soleil du matin qui agrandit les ombres au sol, présence féminine.


    Attendez, coupez. Comment ça présence féminine ? Je pensais pas trouver quelqu’un ici. Je vois déjà mes plans tomber à l’eau. Je rabattais l’écran de la caméra et mets celle-ci en veille. La fenêtre de tir était déjà assez courte, c’était d’une certaine poésie. Poésie de l’instant que je cherchais et que j’avais imaginé dans ma tête.

    Le soleil darde dans la ruelle, irradiant celle-ci de tout son long, les ombres de chaque élément s’étirent à l’infini tant il est bas. D’un certain angle tout est plat et lumineux, en se décalant d’un pas c’est là que le relief apparaît. Les poubelles propres, les systèmes de ventilation et autre air conditionné, même les quelques linges suspendus aux fenêtres ou un vieux poteau aux câbles électriques devenu inutile maintenant que tout était enterré dans le quartier.

    Et cette petite volée de marche devant une porte de secours rouge qui virait à l’orange sous cette lumière. Ça aurait dû être un plan d’un vide immense qui se serait rempli de relief et de contraste à mesure que je bougeais la caméra. Une ode au temps qui passe en timelapse. Mais s’il y avait quelque chose, ça changeait tout. Un peu de nerfs Furegami, tu as une vision, ça coûte pas grand-chose de la concrétiser. Faut juste demander gentiment.

    Est-ce que tu peux sortir du champ ? Juste une seconde…” m’excusais-je presque en armant à nouveau la caméra à mon œil. C’est en faisant la mise au point qu’enfin je la reconnus et que mon sourire revint. Une camarade, enfin en tout cas, quelqu’un de mon année. Je dirais pas qu’on avait eu souvent l’occasion de parler ni même parlé tout court. Le point positif, c’est que ça m’évitait de déranger un inconnu. Le point négatif c’était que cette connue pouvait très bien décider de me foutre une droite parce que je la dérangeais.

    Yumi Koutetsu était une tête brûlée, une solitaire qui fonce tête baissée et qui pourtant semblait dans une réussite insolente de tout ce qu'elle entreprenait. Plus une flamme brillante qu'un pétard mouillé. Pour rien gâcher, de ce que j’en avais vu, pour quelqu’un qui venait d’un clan majeur, elle avait une nonchalance appréciable à ce sujet. Divague pas Furegami, attends qu’elle bouge… Qu’est-ce que c’est que ce nouveau reflet dans la chevelure blonde?

    Une scène parfaite et un personnage qui vient apporter un déséquilibre par sa seule présence.

    Il fallait savoir improviser, ce serait peut-être même mieux que ce que j’imaginais. “En fait non, tu peux juste bouger par là, lui demandais-je en pointant une benne à ordure du doigt. Puis tu t’y accoudes comme ça.” Je lui mimais la scène, il fallait utiliser cette nonchalance. J’aurais le temps plus tard de comprendre ce qu’une de mes camarades faisait là, j’étais même pas sûr qu’elle était venue à l’académie ce matin. De toute façon, j'allais devoir bosser avec des acteurs difficiles un jour. Maintenant, en place, caméra en marche.

    Moteur, action.
    #Furegami #Yuri @Ruelle tokyoïte

    Furegami Mori
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    Yumi Koutetsu
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    Lun 20 Mai - 18:46
    ft. Furegami MoriChamp contre Champ'La lumière était vraiment parfaite. Furegami avait parfaitement raison de profiter de ce temps superbe pour filmer, mais le destin avait voulu lui rendre la tâche plus compliquée. Yumi était têtue, bornée, et difficile à appréhender, alors, lui donner des ordres de cette façon… ? Quel étrange défi que venait de se donner le jeune homme.

    Ce matin, Yumi s’était réveillée avec la folle idée de se rendre à l’école. Oh il lui arrivait bien souvent d’y aller, mais ce tout aussi souvent que de faire l’école buissonnière. Ses envies étaient variables, changeantes, inconstantes. Cela se ressentait tout aussi bien dans ses paroles que dans sa manière d’être, si bien qu’on ne savait jamais vraiment où on finirait par la trouver. Mais ce matin-là, elle avait bien passé la porte de l’académie, et elle s’était bien assise à un bureau où elle attendit pendant un moment.

    …Sérieusement ? Absente le seul jour où elle s’était décidée à venir ? Si ça, c’était pas un signe du destin.

    Yumi ne croyait pas au destin, bien sûr, mais il ne lui en fallait pas plus pour se motiver à s’en aller : tout prétexte devenait le bon. Et en plus, en sentant les doux rayons du soleil percer sa peau depuis les fenêtres du bâtiment, elle n’avait pas pu résister. Sans plus attendre, elle s’était levée en même temps que quelques congénères, et la blonde s’était empressée de sortir de l’établissement d’un pas rapide, échappant ainsi à la plaie qu’aurait dû être cette matinée. Qui sait même si elle comptait revenir en cours pour les heures suivantes : seul l’avenir le dira.

    Chacun de ses sens étaient toujours stimulés, lorsque Yumi se baladait dans les rues de Tokyo. Sa vue se brouillait par le monde et pourtant elle repérait le moindre détail, ses oreilles étaient assaillies par les conversations des autres et les bruits des passants mais le moindre mot intéressant et la voilà concentrée sur un seul et unique point. Mais cette fois, ce fut en priorité son odorat qui stimula l’exorciste. Une délicieuse odeur sucrée qui se répandait jusqu’à ses narines, enveloppant toute la rue passante.

    Elle qui comptait se rendre ailleurs, elle oublia bien vite sa destination. Ni une, ni deux, la femme pénétra dans la boulangerie source de cette odeur délicate, commandant une gaufre à la pâte de haricot rouge sans plus attendre. Et quelques secondes plus tard, la blonde ressortait déjà du commerce, se dirigeant naturellement vers la première ruelle qui passait pour pouvoir s’en délecter. Sans vraiment regarder d’où elle allait ni de quelle ruelle il s’agissait, elle avait simplement agit par instinct : comme toujours.

    ******

    Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’une nouvelle silhouette fit son apparition, à peine deux petites minutes plus tard, alors qu’elle avait déjà bien entamé sa nourriture. Une caméra à la main, un air maladroit collé sur le visage et respirant la précipitation. Son corps s’appuya un peu plus sur le poteau électrique contre lequel elle s’était posée, et son sourcil droit se arqua lorsqu’il lui adressa la parole. Son visage ne lui disait rien, même pas un peu. Pas même sa voix. S’il avait été dans sa classe, il était certain qu’elle l’avait manqué. Ou qu’il n’était pas assez intéressant pour elle. Cependant, elle le voyait : ses yeux ne trompaient pas, son énergie occulte était plus élevée qu’un profane et elle se tenait bien face à un exorciste. Difficile également de se tromper lorsque les deux portent le même uniforme, simplement dans une version différente.

    Son regard était désintéressé, mais ses iris bleutées ne relâchaient pas les yeux de son interlocuteur. Elle demeura silencieuse un moment, ne bougeant même pas du champ en premier lieu lorsqu’il lui demanda. Encore plus alarmant : quand Furegami lui adressa la parole une seconde fois, il n’eut aucune autre réaction de sa part qu’un regard long, persistant, presque inquiétant. Elle battait des cils, chacun de ses mouvements étaient d’une élégance folle malgré l’insolence qui se dégageait de son expression faciale à ce moment.

    …Puis enfin, son corps se mouva.Un espoir pouvait peut-être travers l’étudiant en face, puisque son dos se décolla entièrement du poteau, et dans une démarche féminine et nonchalante, elle se dirigea vers la poubelle. Un pas après l’autre, les talons claquant contre le sol détonnant avec l’unique bruit des ventilations qui autrefois occupaient la ruelle.

    Et une fois devant la benne à ordure, tandis qu’elle se penchait en partie comme il le souhaitait, elle se détourna de son chemin à la dernière seconde, ouvrant simplement le couvercle de celui-ci pour y déposer le papier de sa gaufre terminé. Un silence flotta durant tout ce temps, seuls les bruitages de ses pas et de l’environnement était venu troubler leur ouïe. Le couvercle de la benne retomba en un « boum » significatif avant que son menton ne se tourne de nouveau vers lui.

    « Pourquoi le ferais-je ? Donne moi une bonne raison. Et explique moi pourquoi tu te trimballes avec cette caméra qui date du paléolithique, tu espères en faire quoi ? »

    Une voix grave, assurée, presque suave. Décidemment, Yumi Koutetsu respirait la confiance en elle.



    Yumi Koutetsu
    Furegami Mori
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    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
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    Mar 21 Mai - 17:15
    Champ
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    Première prise & vieux souvenirs

    Franchement, ça allait rendre super bien, faut dire que j’ai l’oeil pour ça. Bon par contre, va falloir qu’elle se bouge. J’hésitais presque à répéter ce que je lui avais dit, peut-être qu’elle n’avait pas bien entendu pendant qu’elle savourait sa gaufre. Je peux comprendre les gens qui aiment rester dans leurs bulles. J’aurais presque été désolé de la percer sauf que… Ben c’était ma ruelle, enfin c’était mon décor, celui que j’avais décidé. J’étais prêt à faire des efforts et m’adapter, mais il fallait me donner aussi un petit peu de répondant.

    Nos yeux se fixent pendant un long moment. Est-ce que j’avais quelque chose qui était resté coincé entre mes dents ? Oh non ça serait trop la honte… À y réfléchir, j’avais pas mangé depuis ce matin et je m’étais bien brossé les dents, donc c’était pas ça. C’était juste comme dans une scène de western, sauf qu’il n’y avait rien à dégainer si ce n’est une caméra. En plus, c’est pas ici qu’on allait avoir un virevoltant qui passe. Finalement, elle se mit en mouvement. Ni une ni deux, je relance l’enregistrement sur la caméra. Je me campe bien sur les jambes et je tente de me tenir la plus immobile possible. C’est qu’il n’y avait pas de stabilisateur d’objectif sur cette beauté d’un autre temps.

    Voilà, on fait un traveling lent, on suit cette démarche nonchalante toute en maîtrise. Attention à ne pas prendre ton ombre dans l’objectif Furegami, ce serait dommage, surtout que c’est un peu acrobatique pour l’éviter. Non, il faut qu’elle ait l’air seule, que cette bulle de tranquillité et de contentement à manger une pâtisserie soit sublimée par le décor. Une bulle de temps pour soi dans une bulle lumière. Toujours retomber sur ses pattes, c’était peut-être même mieux que ce que j’avais prévu.

    Elle avance, pas à pas, c’est rythmique en plus, y a vraiment moyen de faire quelque chose de cette séquence. Ça bat fort là dessous, une bonne prise, la première depuis un moment il fallait l’avouer. On arrivait au climax, sauf que ça allait simplement être désamorcé par la contemplation de Yumi pas vrai ? Une simple parenthèse de douceur comme il en existait partout, celle-ci serait juste capturée.

    Sidérant. Je tenais ma scène et mon actrice avait décidé d’en faire qu’à sa tête. Le bruit du couvercle me tira de ma rêverie éveillée. La lumière tournait déjà, l’aplat solaire disparaissait en même temps que ma fenêtre de tir. J’avais eu une chance aujourd’hui et elle s'échappait. Je m’en serais presque décroché la mâchoire face à tant de méchanceté gratuite, obligé d’attendre une autre occasion.

    Pour le coup, là, elle se décrochait vraiment. Il y avait vraiment besoin de donner une bonne raison. J’éteignais définitivement mon fidèle outil, la batterie ne tenait plus assez pour se permettre quelconque flânerie. Il fallait que je sois efficace, que l'œil s’exerce pour capter en un instant ce qui ferait un moment digne d’être capturé. Ça aurait pu en être un aujourd’hui, ça en sera peut-être un demain sauf si la Koutetsu revient manger une gaufre dans le coin.

    … Honnêtement je sais pas, la poésie et le beau ont vraiment besoin de raisons ? me questionais-je aussi. C’était un chouette instant, une chouette lumière, brut, que j’aurais bien aimé qu’on façonne pour en faire de l’art.” Si je prenais le temps d’encaisser la suite et de pousser ma réflexion, c’est parce qu’il y avait vraiment un je ne sais quoi dans son attitude. Le charisme de ceux qui n’avaient plus rien à se prouver et qui étaient sûrs d’eux. Qu’est-ce que je pouvais les envier, ceux qui pouvaient capter la lumière.

    Par contre, je pouvais pas la laisser parler comme ça de cette caméra. “Non mais tu rigoles ? C’est une Sony DCR-TRV238E, on en fait plus des comme ça aujourd’hui, argumentais-je. Le grain de l’image est dingue ! Tiens, viens voir !” Je l’invitais à venir découvrir ce que j’avais filmé de notre rencontre/altercation en baissant la tête pour regarder rapidement la prise et en profiter pour remettre mes lunettes en place.

    Pas besoin de s’énerver ou d’être triste Furegami. Comment pourrait-elle savoir que c’était cette caméra qui avait capturé le seul moment où elle et toi aviez été vivants ensemble sur cette terre ? Comment savoir que tu conservais précieusement des sauvegardes de cet unique instant où on voit ton grand frère courir vers le lit d'hôpital où tu dors paisiblement dans ses bras, petit nouveau né. Tu ne l’as pas connu, mais tu t’imagines tout ce que tu as pu manquer.
    #Yuri #Furegami @Ruelle Tokyoïte


    Furegami Mori
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    Yumi Koutetsu
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    Sam 1 Juin - 16:41
    ft. Furegami MoriChamp contre Champ'C’était vrai. Yumi ne pouvait pas savoir, mais même si elle avait pu… Il était légitime de douter du fait qu’elle l’aurait pris en compte pour mesurer ses paroles. Pour elle, cette insolence était naturelle, automatique, qu’il semblerait que parfois, elle en oublie le véritable sens et les conséquences derrière.

    Oublier ? L’exorciste n’était simplement pas du genre à s’en faire pour les conséquences. Son regard se braquait un instant sur Furegami tandis qu’après avoir refermé le couvercle de la poubelle, comme dans un acte de défi ultime, elle finit par s’adosser et se mettre exactement comme il le voulait au départ. Mais cette fois, plus qu’une simple consigne, le geste semblait… naturel. Peu poussé. Peut-être fallait-il passer par là pour avoir ce que l’on voulait d’elle ? Il était difficile de savoir ce qui se passait dans la tête blonde de la Koutetsu, de savoir quelles émotions outre que l’indifférence et la moquerie elle essayait de faire passer au travers de ses prunelles océanes.

    Pendant quelques instants, elle resta là, sans bouger, clignant à peine des yeux. Quand il commença à argumenter sur sa caméra, un voile étrange passa sur son visage, comme une ombre. Une émotion ? Une inquiétude ? De la lassitude ? Cette chose était passée bien trop vite pour être décryptée, uniquement aperçue. Était-ce le fait qu’il s’agisse d’une pièce unique ? Était-ce la passion par laquelle il décrivait cet objet ? Il n’en saura probablement jamais rien, mais une nouvelle fois, l’exorciste se redressa et son corps se mouva. Et alors que le brun dégainait sa caméra pour tenter d’en voir le rendu, il put entendre les bruits de pas significatifs de Yumi : un rythme parfait, des talons contre le pavé, l’exact même mélodie que dans sa prise.

    Et tantôt, une longue silhouette longiligne, grande et fine se posta aux côtés de l’artiste, un souffle clair se déposant à ses côtés. Un long soupir, mais sa respiration se fit entendre malgré la diminution du bruit, lente, attentive. Si Furegami tournait la tête, il pourrait voir que Yumi s’était posté à ses côtés, juste par-dessus son épaule, le dos voûté de telle sorte à pouvoir regarder le petit écran de l’appareil qu’il tenait. Plissant les yeux, les mains sur les hanches, ses cheveux blonds retombant en cascade dans le vide devant elle, elle fronça les sourcils, dans l’attente visiblement de voir ce qu’il souhaitait lui montrer. Ses traits étaient toujours aussi durs et distants, mais s’agissait-il là d’une véritable ouverture avec elle ? La seule manière de le comprendre était de faire, de continuer.

    « Bon, et bien, tu me la montres, cette séquence ? Je ne comptais pas rester dans cette ruelle toute la journée. »



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    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
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    Lun 3 Juin - 8:19
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    Partage & étalonnage

    Couper court à tout ça, au flot des images et des souvenirs artificiels. Ne pas retomber dans une spirale à appuyer en boucle sur le rembobinage. Elle aurait voulu que tu avances, tu le savais au fond de toi. Ce regard et ce sourire doux, je serai toujours fière de toi, mon fils. Relève la tête.

    Exactement comme je l’avais imaginé, enfin pas exactement, les rayons étaient déjà un peu plus hauts. Parfois, ça se joue à la seconde. Les rayons de lumière jouaient dans les cheveux blonds de l’électron libre de ma classe. Mon sourire las qui répondait au défi de cette vision à jamais imparfaite. “Merci quand même Yumi…” murmurais-je. Si je n’avais pas pu l'enregistrer par l’objectif, mes yeux en avaient vu assez pour voir un chemin où cette jeune exorciste marcherait dans une allée dorée, irradiante de lumière. Il fallait encore faire du repérage, mais que le destin voulait que je m’occupe du casting. J’avais peut-être trouvé un autre genre de diamant à polir.  

    Sauf que le diamant en question, il a décidé de ne pas en rester là, Yumi Koutetsu avance. De sombres images de règlements de compte qui se bousculent. Brut(e) était le mot qui me venait en tête et j’avais très certainement dépassé les bornes, le retour de bâton risquait d’être énervé. Maintenant que je me revois la scène, l’adrénaline passée, j’avais peut-être été un peu trop directif pour une membre d’un clan majeur. Même si elle montrait peu son attachement à ce nom, qui étais-je pour demander à la blonde de bouger comme je lui demandais ?

    L'air gêné et les excuses collés sur mon visage, les yeux fermés, j’attendais la sentence. Chaque talon qui claquait sur les pavés me tendait un peu plus. Pitié, que ça passe vite, j’avais pas prévu de cascadeur pour une scène d’action. Impact dans 3… 2… 1…

    Un souffle dans le dos, une odeur de pâte de haricot rouge qui flottait. J’avais presque sursauté. Pour l’instant, je m’en sortais pas trop mal on dirait. Est-ce qu’elle s’intéresse vraiment à ce que j’avais fait ? Pas le temps pour les questions, déjà la gêne laissait place à la fierté. J’appuyais sur le bouton du menu et me dirigeais vers la lecture du dernier film enregistré.

    Le micro était depuis longtemps cassé, s’il avait jamais fonctionné même. Ça obligeait à se concentrer sur le reste. À travers le trop petit écran, le chargement se fit long. Puis c’était parti.

    Moteur. Action. m'entendis-je penser dans la caméra.

    Un jaune solaire, incandescent, qui aurait pu bruler la ruelle. Quelques grains parasites, un contraste qui répondait aux abonnés absents tant la luminosité était haute. Yumi se découpait dans la lumière avec le poteau contre lequel elle s’était appuyée. L’emballage de sa gaufre à la main, le regard bleu tourné vers la caméra, deux saphirs au milieu de l’or.

    Et puis le mouvement, là où la magie du cinéma opérait, là où le temps suspendu s’animait. Que la finalité ne soit pas celle souhaitée importait peu finalement, pas plus que celle de ne pas entendre le claquement du couvercle de la poubelle ou des klaxons de voiture. L’image, c’était tout. Celle d’un nonchalant moment de vie sublimé par les éléments, celle d’un moment de répit capturé, d’un temps de respiration au milieu de la folie de la mégalopole.

    Faudra que je revoie l’étalonnage des couleurs, que je fasse la balance des blancs. Y a un frame qui s’est enregistré deux fois à 0:04, listais-je dans ma tête. Tremblement à 0:07, revoir le cadrage à 0:09. Zoom sur la main à 0:11…” Et ça pouvait continuer longtemps. C’était ma partie maintenant, voir comment j’allais faire en sorte de tailler dans la pierre pour en tirer la préciosité. “Bon, l’écran est pas génial et y a plein de trucs à faire, mais c’est beau non ? Tu peux pas faire ça avec les caméras d'aujourd'hui. C'est trop bloqué dans le réel ou y a trop d'effets spéciaux. argumentais-je. T’en penses quoi ? Tu voudras que je te l'envoie?

    Incorrigible innocent, j’avais déjà oublié le risque, trop heureux de pouvoir partager ce rush avec quelqu’un.
    #Yuri #Furegami @Ruelle Tokyoïte


    Furegami Mori
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