LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
32 ans
Exorciste
Rang 1
Orthodoxie
· Relique éternelle - Crucifix méssianique d’Evandre (rang 1).
· Objet d'affiliation á l'Orthodoxie - noeud sans fin boudhiste.
· Objet d'affiliation á l'Orthodoxie - noeud sans fin boudhiste.
PROFESSEUR DE L'ORTHODOXIE
Leah s’est rangée du côté de Genrō Zen’nin pour devenir professeure à l’académie de Tokyo dès son ascension à la tête de l’Orthodoxie. Elle occupe le poste depuis trois ans, après avoir été Garde pour le compte de l’Orthodoxie depuis sa sortie de l’académie de Tokyo. Dix années durant lesquelles elle accomplit autant de missions que possible, convaincues que seul cet excès de zèle pouvait prouver à l’Orthodoxie la nécessité de la garder dans leur camp.
ÉCOSSAISE
Son clan original, la famille Roich, provient des Highlands d’Écosse. Étant l’une des rares familles d’exorcistes européennes encore pratiquante, composée à l’origine de druides et autres guerriers ayant créé une technique de barrière repoussant les esprits mauvais. Elle s’est développée dans l’ombre de l’histoire en se contentant de protéger les villages isolés sans s’impliquer dans les conflits majeurs ayant ravagé les autres continents. Ce n’est que très récemment que cette famille mineure à chercher à l’aube de la mondialisation à entrer en contact avec les organisation majeurs, dans un effort désespérés de se trouver une place dans un monde qui ne voulait plus d’eux.
KUSO-GAIJIN
Arrivée au Japon en 2024 depuis l’Écosse à la fois pour répondre à la chute du nombre d’exorcistes, mais aussi pour s’assurer à elle-même un avenir plus avantageux économiquement. Elle fut acceptée à contre-cœur par l’orthodoxie après avoir démontré ses talents en missions d’essai. Consciente d’être dans une relation utilitaire, l’étrangère travaille extrêmement dur pour prouver son utilité et remplit un grand nombre de missions à travers les années.
VEUVE
Elle fut également mariée à un profane, un certain Bentaro Yamada, un homme simple et carré qui se fondait parfaitement dans la masse du japon, pourtant malgré leurs différences, Leah aimait profondément son époux. Les quelques connaissances les ayant vues ensemble en parlent même comme d’un couple atypique mais aimant et harmonieux, et le mariage fut rapidement suivit de la naissance d'un enfant. Cependant, depuis un incident 8 ans plus tôt, Leah n’a plus été vue que ce soit avec son mari ou son fils et refuse quasi systématiquement d’échanger sur le sujet. La plupart de ses collègues pensent qu’ils sont décédés lors de l’épidémie de 2027, mais cette théorie n’a jamais été confirmée publiquement. La vérité étant qu'après avoir laissé son mari emmener leur fils à Nagano pour quelques temps, histoire d'éviter qu'ils soient victime de la xénophobie montante ciblant Leah, les deux auraient été tués par un fléau inconnu. Un incident qui a profondément affecté la mère d'où son refus de le mentionner.
MÈRE D'ADOPTION
Suite à une mission de démantèlement d’une secte de potentiels maîtres des fléaux il y a 6 ans, elle s’est retrouvé avec un gamin nommé Tsuyoshi sur les bras. Ne pouvant se résoudre à la laisser livré à lui-même dans le contexte actuel, elle a choisi de s’en occuper, quand bien même elle ne fait pas un excellent travail là dessus. Perpétuellement partagée entre sa culpabilité maternelle de ne pas laisser un autre enfant sans protection et son apathie de se demander à quoi bon s'en occuper.
Leah s’est rangée du côté de Genrō Zen’nin pour devenir professeure à l’académie de Tokyo dès son ascension à la tête de l’Orthodoxie. Elle occupe le poste depuis trois ans, après avoir été Garde pour le compte de l’Orthodoxie depuis sa sortie de l’académie de Tokyo. Dix années durant lesquelles elle accomplit autant de missions que possible, convaincues que seul cet excès de zèle pouvait prouver à l’Orthodoxie la nécessité de la garder dans leur camp.
ÉCOSSAISE
Son clan original, la famille Roich, provient des Highlands d’Écosse. Étant l’une des rares familles d’exorcistes européennes encore pratiquante, composée à l’origine de druides et autres guerriers ayant créé une technique de barrière repoussant les esprits mauvais. Elle s’est développée dans l’ombre de l’histoire en se contentant de protéger les villages isolés sans s’impliquer dans les conflits majeurs ayant ravagé les autres continents. Ce n’est que très récemment que cette famille mineure à chercher à l’aube de la mondialisation à entrer en contact avec les organisation majeurs, dans un effort désespérés de se trouver une place dans un monde qui ne voulait plus d’eux.
KUSO-GAIJIN
Arrivée au Japon en 2024 depuis l’Écosse à la fois pour répondre à la chute du nombre d’exorcistes, mais aussi pour s’assurer à elle-même un avenir plus avantageux économiquement. Elle fut acceptée à contre-cœur par l’orthodoxie après avoir démontré ses talents en missions d’essai. Consciente d’être dans une relation utilitaire, l’étrangère travaille extrêmement dur pour prouver son utilité et remplit un grand nombre de missions à travers les années.
VEUVE
Elle fut également mariée à un profane, un certain Bentaro Yamada, un homme simple et carré qui se fondait parfaitement dans la masse du japon, pourtant malgré leurs différences, Leah aimait profondément son époux. Les quelques connaissances les ayant vues ensemble en parlent même comme d’un couple atypique mais aimant et harmonieux, et le mariage fut rapidement suivit de la naissance d'un enfant. Cependant, depuis un incident 8 ans plus tôt, Leah n’a plus été vue que ce soit avec son mari ou son fils et refuse quasi systématiquement d’échanger sur le sujet. La plupart de ses collègues pensent qu’ils sont décédés lors de l’épidémie de 2027, mais cette théorie n’a jamais été confirmée publiquement. La vérité étant qu'après avoir laissé son mari emmener leur fils à Nagano pour quelques temps, histoire d'éviter qu'ils soient victime de la xénophobie montante ciblant Leah, les deux auraient été tués par un fléau inconnu. Un incident qui a profondément affecté la mère d'où son refus de le mentionner.
MÈRE D'ADOPTION
Suite à une mission de démantèlement d’une secte de potentiels maîtres des fléaux il y a 6 ans, elle s’est retrouvé avec un gamin nommé Tsuyoshi sur les bras. Ne pouvant se résoudre à la laisser livré à lui-même dans le contexte actuel, elle a choisi de s’en occuper, quand bien même elle ne fait pas un excellent travail là dessus. Perpétuellement partagée entre sa culpabilité maternelle de ne pas laisser un autre enfant sans protection et son apathie de se demander à quoi bon s'en occuper.
PROFESSIONNELLE
Leah a grandi dans un pays en pleine décrépitude et a ensuite été envoyée dans un autre, le second cherchant en permanence à trouver une excuse pour l’en faire sortir. C’est donc une femme qui sait prendre soin de son image publique, et qui se montre comme un bloc sans failles aux alliés comme aux ennemis, consciente que montrer des faiblesses à l’un comme à l’autre pourrait lui être dommageable. Habillée d’un costume méticuleusement repassé et taillé ou à la limite d'un imperméable les jours de pluie, une expression neutre et concentrée, et surtout une posture droite et confiante qui met en valeur sa taille supérieure aux standards japonais. Leah fait tout pour renvoyer une image de compétence et de dignité silencieuse, répondant à ce qu’elle pense être les attentes japonaises qui pèsent sur elle.
EXIGEANTE
Ayant vécu la plus grande partie de sa vie avec de telles attentes, il n’est pas étonnant que Leah se montre aussi exigeante avec les autres qu’avec elle-même. En tant qu’exorciste elle accomplit ses missions avec autant d’efficacité que possible, prêtant une attention particulière aux détails et au risque de causer des problèmes avec l’Empire. Étant consciente que le niveau de surveillance actuel imposé sur les citoyen est un défis supplémentaire pour les exorcistes modernes. Elle répercute ces attentes sur ces élèves pour leur éviter une arrestation par l'Empire dès leur première mission en solo.
Elle en attend également beaucoup en termes de force. A ses yeux, un exorciste est un soldat, et un soldat qui meurt face au premier ennemi aurait mieux fait de rester hors du champ de bataille. Son cours est donc considéré comme particulièrement difficile sur cet aspect, et elle n’hésite pas à demander très tôt aux élèves de présenter leur force en exercice pratique. Un exorciste pauvre n’est pas très performant, mais un exorciste mort ne sert absolument à rien.
DERRIÈRE LA FACADE
Pourtant cette facette qu’elle se force à montrer au monde est loin d’être la véritable personnalité de Leah. Un regard sur sa chambre suffit pour voir à quel point rien n’est rangé, les emballages de bentos achetés sur le chemin du retour sont entassés les un sur les autres à tel point qu’il est devenu impossible de retirer les plus ancien sans risquer un effondrement, l’appartement est bien plus tenu en ordre par Tsuyoshi que par elle même.
De même son attitude est bien différente dans le privé : facilement agacée, partisane du moindre effort, cynique et alcoolique. Bien que de par ses origines et sa constitution sa résistance à la boisson soit considérable, elle se débrouille tout de même pour régulièrement consommer jusqu’à l’ivresse et pas uniquement à cause de la mauvaise influence d’autres membres du corps enseignant. Quand elle se laisse emporter pour une raison ou une autre, son accent et les expressions de son pays d'origine ressortent par moment, créant des phrases incohérentes pour l'oreille japonaise.
DURE A CUIRE
Un aspect visible à la fois dans son attitude privée et professionnelle est sa grande force de caractère. Quoi qu’il lui arrive, elle le traitera comme si elle avait déjà vu bien pire. Quand le monde s’acharne sur elle, elle répond avec hargne et rend coup sur coup. En bonne exorciste, elle sait doser sa rage sur le long terme plutôt que de la laisser exploser de manière inefficace. A tel point que l’on pourrait croire que la professeur est une machine sans émotions à déverser les coups sur les fléaux, mais il ne faut pas s’y tromper, cette rage enfouie n’est pas que dédiée aux fléaux. Ils ne sont qu’un défouloir pour la réalité bien plus difficile qu’elle arbore un immense ressentiment envers l’Empire qu’elle devra bien laisser ressortir un jour.
Leah a grandi dans un pays en pleine décrépitude et a ensuite été envoyée dans un autre, le second cherchant en permanence à trouver une excuse pour l’en faire sortir. C’est donc une femme qui sait prendre soin de son image publique, et qui se montre comme un bloc sans failles aux alliés comme aux ennemis, consciente que montrer des faiblesses à l’un comme à l’autre pourrait lui être dommageable. Habillée d’un costume méticuleusement repassé et taillé ou à la limite d'un imperméable les jours de pluie, une expression neutre et concentrée, et surtout une posture droite et confiante qui met en valeur sa taille supérieure aux standards japonais. Leah fait tout pour renvoyer une image de compétence et de dignité silencieuse, répondant à ce qu’elle pense être les attentes japonaises qui pèsent sur elle.
EXIGEANTE
Ayant vécu la plus grande partie de sa vie avec de telles attentes, il n’est pas étonnant que Leah se montre aussi exigeante avec les autres qu’avec elle-même. En tant qu’exorciste elle accomplit ses missions avec autant d’efficacité que possible, prêtant une attention particulière aux détails et au risque de causer des problèmes avec l’Empire. Étant consciente que le niveau de surveillance actuel imposé sur les citoyen est un défis supplémentaire pour les exorcistes modernes. Elle répercute ces attentes sur ces élèves pour leur éviter une arrestation par l'Empire dès leur première mission en solo.
Elle en attend également beaucoup en termes de force. A ses yeux, un exorciste est un soldat, et un soldat qui meurt face au premier ennemi aurait mieux fait de rester hors du champ de bataille. Son cours est donc considéré comme particulièrement difficile sur cet aspect, et elle n’hésite pas à demander très tôt aux élèves de présenter leur force en exercice pratique. Un exorciste pauvre n’est pas très performant, mais un exorciste mort ne sert absolument à rien.
DERRIÈRE LA FACADE
Pourtant cette facette qu’elle se force à montrer au monde est loin d’être la véritable personnalité de Leah. Un regard sur sa chambre suffit pour voir à quel point rien n’est rangé, les emballages de bentos achetés sur le chemin du retour sont entassés les un sur les autres à tel point qu’il est devenu impossible de retirer les plus ancien sans risquer un effondrement, l’appartement est bien plus tenu en ordre par Tsuyoshi que par elle même.
De même son attitude est bien différente dans le privé : facilement agacée, partisane du moindre effort, cynique et alcoolique. Bien que de par ses origines et sa constitution sa résistance à la boisson soit considérable, elle se débrouille tout de même pour régulièrement consommer jusqu’à l’ivresse et pas uniquement à cause de la mauvaise influence d’autres membres du corps enseignant. Quand elle se laisse emporter pour une raison ou une autre, son accent et les expressions de son pays d'origine ressortent par moment, créant des phrases incohérentes pour l'oreille japonaise.
DURE A CUIRE
Un aspect visible à la fois dans son attitude privée et professionnelle est sa grande force de caractère. Quoi qu’il lui arrive, elle le traitera comme si elle avait déjà vu bien pire. Quand le monde s’acharne sur elle, elle répond avec hargne et rend coup sur coup. En bonne exorciste, elle sait doser sa rage sur le long terme plutôt que de la laisser exploser de manière inefficace. A tel point que l’on pourrait croire que la professeur est une machine sans émotions à déverser les coups sur les fléaux, mais il ne faut pas s’y tromper, cette rage enfouie n’est pas que dédiée aux fléaux. Ils ne sont qu’un défouloir pour la réalité bien plus difficile qu’elle arbore un immense ressentiment envers l’Empire qu’elle devra bien laisser ressortir un jour.
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
La famille Roich n’a jamais connu la grandeur de l’Orthodoxie et s'est au contraire cachée des grands mouvements de l'exorcisme historique en vivant auprès des profanes. Cela a donné naissance à une vision très utilitariste de l’énergie occulte. Pour eux, et également pour Leah, elle est source de force et la force doit être utilisée intelligemment. Une société sans être fort est condamnée à disparaître, mais une société qui ne jure que par la force néglige l’importance cruciale de la pléthore d’autres talents essentiels à une vie harmonieuse.
La capacité de Leah a utiliser l’énergie occulte n’est pas plus glorieuse que celle d’un boulanger qui crée de succulents pains, celle de l'agriculteur qui a méticuleusement extrait les ressources nécessaires à la création de ce pain de la terre ou même celle du comptable qui a maintenu la gestion de ces ressources possibles. Un fort qui oublie cet état de fait n’est rien d’autre qu’un parasite abusant d’un pouvoir inutile pour pourrir la vie de gens plus utiles que lui.
De fait Leah est trop terre à terre pour réfléchir à la question sous l’angle du “et si l’énergie occulte n’existait pas ?” ou “et si les fléaux pouvaient ne plus apparaître ?”. De telles considérations métaphysiques n’apportent rien à ses yeux, la nature ne change pas, ce sont les hommes qui changent. Et de fait, ce qui compte réellement c’est ce qu’ils font avec cette énergie, pas la manière dont elle existe.
C’est un outil, un outil extrêmement complexe et efficace que Leah travaille avec assiduité à maîtriser, mais qui ne fait pas tout ce qu’elle est en tant que personne. Un soldat doit maîtriser son arme, mais ne doit jamais vivre pour utiliser. Et qu’est ce qu’un exorciste sinon un soldat de l’occulte ?
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ?
Ayant quitté l’Europe, plus précisément l’Écosse, lorsque la chute de la Grande Bretagne commençait à s’annoncer, mais n’était pas encore un fait établi. Leah a trouvé dans le Japon une terre d'accueil, plus stable, et qui avait besoin de ses capacités. Son père avait fait jouer les maigres relations de sa famille et assuré les exorcistes japonais du talent de sa fille pour lui permettre de rejoindre l’école d'exorcistes de Tokyo à ses 16 ans.
Elle comprit cependant bien vite que sa position était bien plus précaire que pour ses camarades. L’orthodoxie ne se donnerait pas la peine de garder une étrangère si cette dernière ne donnait pas de résultats. Là où ses pairs avaient droit à l’erreur, elle savait qu’au premier impair elle serait renvoyée d’où elle venait. Sa relation avec le pays est une relation de bénéfice mutuel, elle n’a le droit d’y vivre que tant qu’elle y est utile et elle le sait.
Malheureusement, plus les années passaient et plus cet état de fait l'affectait. Lorsque l’Empire commença à se radicaliser et malgré le fait qu’elle s’était associée au japon de manière permanente par le mariage, ce pacte fut rompu. La haine dirigée contre elle et sa famille devint de moins en moins supportable, à tel point que le couple finit par choisir de vivre séparément quelque temps de manière à protéger leur fils de la pression sociale dont elle était la cible.
Pourtant le pays ne lui accorda même pas cela, malgré la séparation, malgré ses efforts, malgré les compromis qu’elle avait fait. La haine des kuso gaijin avait rattrapé sa famille et lui fit payer chèrement son choix d’avoir voulu se montrer modérée. Depuis, sa vision de la situation est bien plus cynique et froide. Quand bien même elle garde cette colère profondément enfouie, consciente que se rebeller immédiatement ne changera rien, elle cherche secrètement une opportunité de faire payer à l’Empire ce qui est arrivé à sa famille.
3. Comment votre personnage se positionne-t-il au sein des conflits de politiques intérieurs dans l’orthodoxie (clans, enjeux de l’administration : réformisme ou conformisme, etc.) ?
Il est évidemment difficile pour une kuso gaijin de se ranger du côté des conformistes. Après tout, peu d’entre eux considèrent qu’elle devrait toujours être là. Son clan n’est à leur yeux qu’un reste des barbares d’Europe du Nord pratiquant un exorcisme primitif qui ne s’est modernisé que récemment, malgré son ancienneté, la famille Roich n’est aucunement vue comme l’égale des clans japonais fermement implantés dans l’Orthodoxie.
C’est donc en toute logique que les idées modernes et méritocratiques de Genrō Zen’nin lui paraissent plus en adéquation avec sa vision utilitaire de l’exorcisme ainsi que sa situation personnelle. S'aligner sur les intérêts des réformistes allait donc de soit. De plus beaucoup d'entre eux sont des tacticiens, et un gros bras utilisable et hors de la sphère d'influence des traditionalistes est un pion utile pour eux.
Elle avait suivi avec intérêt les premières tentatives en 2027, mais manquait à l’époque d’influence dans l’ordre pour y apporter son soutien. Elle fut aussi surprise que bien d'autres, mais agréablement, lorsque Genrō revint pour imposer sa nouvelle vision de l'Ordre, et elle fut l’une des premières à lui donner son soutien sans détour. Se proposant comme enseignante prête à faire parler ces nouvelles valeurs d’efficacité avant le traditionalisme pour la nouvelle génération.
Bien qu’elle soit adhérente de ce nouvel ordre, elle ne lui accorde pas non plus pour autant une fidélité aveugle. Elle est bien consciente que même moderne, cette nouvelle formule n’est pas bien plus amicale envers les étranger. Le réformisme de de Genrô reste un réformisme calqué sur celui de l’Empire et à ce titre Leah ne peut lui apporter toute sa confiance. Elle prend pourtant sur elle, acceptant l’impossibilité de faire bouger les choses autrement que par des concessions.
14 février 2023
L’immeuble avait été évacué sous prétexte d’une fuite de gaz. Alors qu’il aurait dû être vide en ces circonstances, deux entités étaient pourtant présentes. L’une était un fléau, confortablement installée au deuxième étage, tapant de la protubérance collée à son bras droit sur le sol, le monstre produisait un son sec qui résonnait à travers les couloirs. Le même son de batte de base ball produit par les cages de frappe d’à côté, ce son qui avait frustré les habitants de l’immeuble au point de créer ce fléau.
Ce n’est cependant pas cette présence là qui nous intéresse aujourd’hui puisqu’en bas de l’immeuble se tenait une jeune femme à la chevelure rousse. A peine plus âgée qu’une lycéenne, elle venait de terminer l’incantation d’un rideau couvrant l’ensemble du vieil immeuble. Et à présent, un sourire amusé aux lèvres et le pas léger, elle observait les différentes fenêtres, impatiente, et quand finalement son regard croise les yeux déformé de la créature au deuxième étage, son sourire s’élargit.
“Trouvé !”
Le fléau bondit en arrière, surprit. Même avec son intelligence limitée, il savait que cette humaine n'annonçait rien de bon. Il se retourne vers la cage d’escalier, c’est d’ici que les humains entrent d’habitude, il va l’attendre là et lui briser le crâne quand elle arrivera, comme les autres. Il n’avait pas prévu qu’au contraire il entende un bruit de verre brisé dans son dos alors que Leah avait utilisé son mystérieux pouvoir pour se projeter à pleine vitesse vers la fenêtre, les éclats de verre déchirant son nouveau veston et égratignant sa peau.
“Héhé, surprise !”
La jeune femme surexcitée ne perdit pas un instant et fonça sur le fléau sans hésiter. Ce dernier, encore surprit par l’entrée aussi soudaine qu’imprévue de l’exorciste, fut forcé sur la défensive et bondit en arrière dans le couloir suivit de près par Leah qui réussit à frapper ses membres à plusieurs reprises sans parvenir à atteindre sa tête. La créature sentant que l’énergie occulte dans les coups était un danger pour sa survie, finit par paniquer et tenter un grand coup horizontal de son bras batte. La jeune exorciste, trop concentrée sur son offensive, réagit un peu tard et bloqua du bras avant de se faire projeter sur le côté ; droit vers la porte de l’un des appartements qu’elle traversa après l’avoir arrachée de ses gongs sous l’impact dans un fracas de bois brisé. La créature s'approcha doucement, espérant trouver le cadavre de l’humaine dans la pièce où elle venait d’être projetée, mais un son lui indiqua que son adversaire était toujours en vie.
“Aie.”
Le fléau des cages de frappe n’attendit pas que Leah termine de se lever et choisit d’utiliser sa méthode d’attaque à distance. Crachant de son estomac des balles de base ball sales et décolorées, il les frappe de toutes ses forces vers l’exorciste qui parvint tout juste à plonger sur le côté alors que les projectiles éclatèrent le mobilier de la pauvre grand-mère qui devait probablement vivre ici d’après la décoration. Les trous dans le fauteuil servant de clairs indicateurs de ce qui serait arrivé à Leah si elle n'était pas parvenue à plonger derrière la table basse à temps.
Confiante, l’abomination prépara une nouvelle série de tirs, quand d’un coup la table se souleva et se mit à voler vers l'entrée. Surprise, la créature tira ses balles pour contrecarrer le projectile improvisé, mais malgré le choc qui aurait dû freiner la table dans son élan, cette dernière continua de foncer sur le monstre. La raison à cela est toute simple : la table n’avait pas été lancée, elle était attirée par l’énergie occulte positive que Leah avait inséré dans son adversaire lors de l'assaut précédent, sa fameuse technique personnelle. Le monstre fut donc forcé de donner un grand coup de batte pour enfin se débarrasser du meuble qui obstruait sa vision. Trop tard cependant, car Leah avait profité de la diversion pour clore la distance et c’est avec un sourire sauvage qu’elle lui rentre dedans à pleine vitesse, l’emmenant avec elle dans sa charge jusqu’à ce qu’ils traversent ensemble la fenêtre extérieure sous le cri de jubilation de l’exorciste.
“Woooooow ! Aller, c’était drôle mais finissons-en !”
Le monstre n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, avec une force et une vivacité que l’on pourrait qualifier d’inhumaines, Leah parvint à changer leur position pendant leur chute. coinçant la tête de la créature entre ses deux jambes et vers le bas. Lorsque le contact arriva enfin, le sort de la créature prise entre les pieds chargés d’énergie occulte et le sol était plus que certain. Après la dispersion du reste de son corps, il ne restait comme trace du choc que les pavés éclatés par l’impact et une Leah qui se redressait avec fierté en sortant son téléphone portable qui avait miraculeusement survécu à ces épreuves.
“Allo, chéri ? Oui je sais, je sais. Désolée ! Le travail m’a appelé pour une urgence, mais c’est réglé, j’ai fait au plus vite.”
“...”
“Oh tu as réussi à avoir des places au restaurant, t’es un amour. Écoute je dois me changer, mais j’arrive !”
“...”
“T’en fais pas, je te jure que je viens directement, ah merde mon supérieur m’appelle, j’arrive bientôt, promit !”
La jeune femme soupire regardant le numéro afficher son son smartphone changer avant de finalement décrocher.
“Oui, Yamada Leah à l’appareil.”
“...”
“Oui c’est fait.”
“...”
“Oh !? Em…”
L’exorciste tourne le regard vers l’immeuble, et s’attarde un instant sur les deux fenêtres brisées, l’appartement saccagé qu’elle arrivait vaguement à voir à travers l’une d’entre elle, et le sol éclaté à côté d’elle.
“Quelques légers dégâts matériels oui…”
--------
14 février 2032
“J’arrive pas à croire que ces abrutis n’ont toujours pas trouvé le moyen de faire fermer ces foutues cages de frappe. Ça fait presque dix ans bordel !”
Une femme aux cheveux roux, habillée un imperméable impeccable, pestait sous la pluie en cherchant du regard sa cible dans les couloirs de l’immeuble. Et ça ne manqua pas, elle trouve une silhouette simiesque au deuxième étage. C’était presque nostalgique. Avec un soupire agacé, elle remplit son parapluie et retire son masque transparent. Se disant que le boulot d'exorciste est décidément aussi ingrat que sans fin.
L’instinct du fléau était en alerte, quelque chose lui disait que l’humaine qui venait de croiser son regard n’était pas normale. Pourtant dans ses quelques mois de vie, il était certain de ne l’avoir jamais croisée, mais une intuition profonde lui disait pourtant d’être sur ses gardes. Étrange, les humains ne sont pourtant pas une menace.
Leur colère contre ce bruit de batte auxquels ils ne trouvent pas de solution lui avait donné naissance. Leur peur conservatrice du cliché des petits voyous à battes lui avait même donnée ces barbelés et clous déchirant la chair autour de son bras armé. Aucun humain ne pouvait lutter, pourtant, il sentait qu’éviter la confrontation serait plus sage. Où était-elle passée d’ailleurs ? Il eut la réponse en entendant un son aigu venir de la cage d’escalier. Une sonnerie de téléphone ?
“Oui Yamada à l'appareil ? Jumpei-san ? Je suis en pleine opération là.”
“...”
“Oui je sais bien…”
Le fléau fut quelque peu décontenancé de voir l’humaine monter doucement les marches de l’escalier, un téléphone à la main, entrain d’avoir une conversation qui ne semblait pas agréable. L'avait-elle vraiment vu plus tôt ? Elle ne semblait pas particulièrement inquiète. Comme un animal doutant de la marche à suivre, le fléau n'attaque pas immédiatement, restant à une distance de sécurité, sur ses gardes.
“Bien sûr que je fais attention aux dégâts matériels !”
Elle passe dans le couloir, semble ignorer royalement le fléau et se dirige au contraire vers une fenêtre qu’elle prend le temps d’ouvrir en grand. Alors que l’hésitation du monstre se transforme doucement en résolution d’éliminer l’étrange femme, elle continue sa conversation.
“Une minute, je m’occupe de ça et je vous reprends.”
Comme si la phrase était un signal, le fléau à bout de patience se jette droit vers l’exorciste, prêt à lui écraser le crâne. C’est là qu’elle le regarde en face pour la première fois, ce qui crée des sentiments contraires de terreur et d’agacement chez la créature. De terreur car il n’y avait aucune hésitation ni aucune peur dans le regard de la rousse, mais d’agacement car il n’y avait pas non plus d’excitation guerrière ou de motivation. Elle le regardait comme une poubelle pleine qu’il fallait jeter lors d’un soir pluvieux, ou le vomi que le chat a fait sur le tapis du salon, il n’est qu’une corvée pour elle, rien de plus.
Elle plie les jambes pour esquiver l’attaque, et de sa main ne tenant pas le téléphone, saisit le monstre sur sa jambe simiesque. Emporté par son élan, le fléau ne put rien faire quand elle le souleva pour le lancer par-dessus son épaule, droit vers la fenêtre ouverte plus tôt. Avant de pouvoir comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouvait sous la pluie à se ramasser sur la chaussée en bas de l’immeuble. Paniqué, il se redresse et cherche son adversaire du regard.
Il lève la tête et voit l’exorciste sauter par la même fenêtre tout en lançant un petit objet encore plus haut. Le monstre essaie de comprendre, de se préparer, il hésite. Doit il s'inquiéter de l’objet qui vient d’être lancé ? Pas le temps, l’attaque à distance est sa meilleure option. Il crache ses balles et se prépare à les frapper, mais ce fut sa dernière erreur de calcul.
Ayant magnétisé son adversaire durant leur contact précédent, Leah s’approchait bien plus rapidement qu’une chute normale lui aurait permit. Ainsi sa jambe entre en contact avec la batte avant que le monstre n’ait le temps d’utiliser la même attaque que son prédécesseur. L’impact du premier coup de pied planta son bras armé au sol, puis l’exorciste bloqua immédiatement le deuxième bras avec son autre jambe et attrapa ce qui servait de coup à la créature de sa première main préparant son coup mortel.
Durant ses derniers instants, le fléau contempla le visage toujours aussi neutre et vaguement fatigué de son bourreau. Des yeux cernés et froids sans aucune motivation, aussi émotionnellement impliquée que si elle avait enfin fini de nettoyer les toilettes. Le poing de Leah se lève, la créature dans un ultime effort de rage face à la honte d’être traité ainsi tord son bras à la batte pour tenter une attaque désespérée, les deux coups partent.
“Foutu Bawbag de merde. T’as foutu en l’air mon imper…”
Peste Leah en se relevant après avoir constaté la légère déchirure formée sur sa manche par la dernière attaque du fléau. Elle soupire bruyamment et tend la main en l’air, un objet en train de retomber après avoir été lancé plus tôt change de direction, magnétisé, et fonce se coller sur sa paume. Elle récupère donc son téléphone, et constatant que l’assistant chargé de la gestion du contrat était toujours au bout du fil. Elle roule des yeux et reprends l’appel.
“Oui, c'est terminé.”
“...”
Elle jette un œil aux alentours, cette fois quasiment intouchés par l’affrontement en dehors d’un détail.
“Juste des dégâts minimes à la chaussée.”
“..”
“Soit.”
“…”
“Bonne soirée.”
Elle raccroche et range le portable, un instant de silence passe derrière le rideau puis une exclamation résonne toujours en japonais, mais avec un accent écossais bien plus dense que précédemment.
“Morosoph, de Fandan ! Genre tous les autres exorcistes remboursent eux mêmes les dalles cassées ? Me prenne vraiment pour la dernière des débiles ! C’te bande de Weasel de merde !”
Un autre long soupire, qui se transforme en longue inspiration, et l’exorciste avait retrouvée son calme. Elle remet son masque, déploie son parapluie et quitte les lieux. Par chance, même si son imperméable était déchiré, elle ne saignait pas, il manquerait plus qu’elle se fasse arrêter par les autorités pour ruiner entièrement la journée. Enfin, ce n’était pas comme si le jour était spécial pour elle et elle est lasse, après un court détour pour acheter un bento, elle ira directement chez elle pour se reposer, elle doit donner cours demain.
Pseudo Naproupi, je fais du rp sur forum ou en jeu de rôle papier semi régulièrement depuis environs 10 ans maintenant. Je ne suis pas extrêmement à jour ou fan du manga JJK, mais le forum m'a tout de même tenté de par le gros travail mit dans les règles et l'univers qui vend du rêve.
Avatar : Bazett Fraga McRemitz - Fate
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