LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
708 ans
Fléaux
Rang 1
Epidémie
· Objet d'identification de la faction Epidémie.
· Relique éternelle : THESE NOIRE DE NICANDRE.
· Relique éternelle : THESE NOIRE DE NICANDRE.
Déchu :
L’ombre de l’homme que j’étais avant. Je ne saurais dire à quel moment j’ai décliné, au moment où j’ai basculé du côté opposé à la médecine… Peut-être au moment où cette science à couler dans mes veines ! Qu’est-ce que je peux apprécier créer ces liquides, aux effets diverses et néfastes pour la santé. Et soigner la personne que j’étudie… Je suis médecin après tout. Je ne laisserais une âme utile souffrir pour rien. Alors que je peux encore m’amuser avec
Reclus :
Il est bien simple d’avoir son petit laboratoire dans son coin. A créer ces petites expériences sans que personne ne vienne déranger. Un fléau qui disparait de temps en temps et personne ne le remarque… J’aimerais me procurer un exorciste, une âme impure que je pourrais manipuler à ma guise. Malgré qu’il soit plutôt fragile ceux de nos jours, un rien ne les effraie. Il s’agite dans tous les sens pour un rien, comme des mouches affolées par l’odeur affriolante d’un bon étron. Non vraiment, je ne cèderais nullement ma parcelle de laboratoire.
Connu dans la Faction:
Qui ne me connait pas ? Médecin de renom, sans limite, mis à part le matériel. A toujours demander d’être fourni, on pourrait croire que ma science n’est pas reconnue à sa juste valeur. Alors que je fais progresser le monde occulte avec mes recherches ! Que ce soit… L’Orthodoxie, je pourrais comprendre que mes actes puissent troubler. Au vu de leur intellect limité… Mais pour l’Epidémie ? Cette intelligence supérieure en tout point ! Moi-même ne saurait rivaliser avec elle… C’est peut-être pour cela que je dois m’approvisionner seul finalement… Quand mes travaux seront reconnus par elle, je ne manquerais plus de rien.
L’ombre de l’homme que j’étais avant. Je ne saurais dire à quel moment j’ai décliné, au moment où j’ai basculé du côté opposé à la médecine… Peut-être au moment où cette science à couler dans mes veines ! Qu’est-ce que je peux apprécier créer ces liquides, aux effets diverses et néfastes pour la santé. Et soigner la personne que j’étudie… Je suis médecin après tout. Je ne laisserais une âme utile souffrir pour rien. Alors que je peux encore m’amuser avec
Reclus :
Il est bien simple d’avoir son petit laboratoire dans son coin. A créer ces petites expériences sans que personne ne vienne déranger. Un fléau qui disparait de temps en temps et personne ne le remarque… J’aimerais me procurer un exorciste, une âme impure que je pourrais manipuler à ma guise. Malgré qu’il soit plutôt fragile ceux de nos jours, un rien ne les effraie. Il s’agite dans tous les sens pour un rien, comme des mouches affolées par l’odeur affriolante d’un bon étron. Non vraiment, je ne cèderais nullement ma parcelle de laboratoire.
Connu dans la Faction:
Qui ne me connait pas ? Médecin de renom, sans limite, mis à part le matériel. A toujours demander d’être fourni, on pourrait croire que ma science n’est pas reconnue à sa juste valeur. Alors que je fais progresser le monde occulte avec mes recherches ! Que ce soit… L’Orthodoxie, je pourrais comprendre que mes actes puissent troubler. Au vu de leur intellect limité… Mais pour l’Epidémie ? Cette intelligence supérieure en tout point ! Moi-même ne saurait rivaliser avec elle… C’est peut-être pour cela que je dois m’approvisionner seul finalement… Quand mes travaux seront reconnus par elle, je ne manquerais plus de rien.
Sociopathe :
Vraiment ? Je ne vois pas pourquoi on m’affublerait de cet attribut. Je suis très avenant envers les autres. Je les salue toujours avant de leur enfoncer une seringue dans le corps, contenant ma dernière trouvaille. Cela doit venir du fait que je me fiche d’entendre leurs jérémiades… Au contraire, leur cri et protestation sont plutôt agréables à entendre, une belle mélodie qui m’aide à me concentrer pendant de longues séances de travail. Vous voyez ? Rien de bien méchant.
Chimiste Fou :
Tout de suite les grands mots. Je ne suis qu’un passionné comme tous les autres. Non, je dirais même mieux ! Dans ma science, je suis un artiste, obsessionnel, recherchant en permanence la magnificence du procédé parfait ! J’ai des tonnes de notes, des projets presque tous abouti… Certaines fois, les fioles me parlent, chuchotent à travers le verre pour m’aider à doser mes substances. Ce n’est pas de la folie mais un art !
Esprit Dégradé :
Pour cela, je ne peux le nier. Avec tous ses siècles qui circulent dans mon esprit, mes pensées tressautent par moment. Je reconnais ne plus être le fin médecin que j’étais dans mes débuts, ayant de plus en plus de mal à aider ceux qui en ont besoin. Néanmoins, tant que j’aurais la possibilité d’exercer, je le ferais. Mon corps répond toujours comme à sa prime jeunesse, seul mon esprit est défaillant. Bien sûr, ce n’est pas parce qu’il se dégrade que je me mettrai à soigner n’importe qui. Je dois honorer ma profession.
Vraiment ? Je ne vois pas pourquoi on m’affublerait de cet attribut. Je suis très avenant envers les autres. Je les salue toujours avant de leur enfoncer une seringue dans le corps, contenant ma dernière trouvaille. Cela doit venir du fait que je me fiche d’entendre leurs jérémiades… Au contraire, leur cri et protestation sont plutôt agréables à entendre, une belle mélodie qui m’aide à me concentrer pendant de longues séances de travail. Vous voyez ? Rien de bien méchant.
Chimiste Fou :
Tout de suite les grands mots. Je ne suis qu’un passionné comme tous les autres. Non, je dirais même mieux ! Dans ma science, je suis un artiste, obsessionnel, recherchant en permanence la magnificence du procédé parfait ! J’ai des tonnes de notes, des projets presque tous abouti… Certaines fois, les fioles me parlent, chuchotent à travers le verre pour m’aider à doser mes substances. Ce n’est pas de la folie mais un art !
Esprit Dégradé :
Pour cela, je ne peux le nier. Avec tous ses siècles qui circulent dans mon esprit, mes pensées tressautent par moment. Je reconnais ne plus être le fin médecin que j’étais dans mes débuts, ayant de plus en plus de mal à aider ceux qui en ont besoin. Néanmoins, tant que j’aurais la possibilité d’exercer, je le ferais. Mon corps répond toujours comme à sa prime jeunesse, seul mon esprit est défaillant. Bien sûr, ce n’est pas parce qu’il se dégrade que je me mettrai à soigner n’importe qui. Je dois honorer ma profession.
→ Liste de questions pour les Fléaux :
1. Qu’est-ce que votre personnage pense des humains et du monde matériel ?
Ils sont incurables ! S’ils n’avaient pas la capacité de me procurer ce dont j’ai besoin pour ma chimie, je les aurais déjà tous éradiqué. Quoique… Maintenant que vous posez la question, m’en débarrasser n’impacterais aucunement ma science. Quoi que… Les fléaux feraient-ils tout autant de bon cobaye… C’est une très bonne question que vous soulevez ici.
2. Quelle est la vision de votre personnage sur l’histoire des sociétés occultes ?
Il est bien normal pour des espèces intelligentes de se construire une société. Regardez, même les humains ont réussi une telle chose. Cela va de soit que des personnes bien plus évolué qu’eux en soit capable. Je ne parle évidement pas des exorcistes, qui n'ont fait que copier sur nous, qui sommes existent depuis bien plus longtemps. Pour ce qui est de l’histoire ? Oh vous savez, je me fiche pas mal des autres. Tout ce qui m’importe est que ma science avance.
3. Que pense votre personnage de l’Apocalypse et du grand esprit Taemanai ?
L’Apocalypse, Taemanai, c’est bien beau… Mais une nouvelle Peste Occulte, c’est cela qui nous serait beaucoup plus profitable. Je conçois que la mort de mes comparses fléaux seraient catastrophiques, c’est pour cela que je m’attelle depuis un moment à trouver un moyen que cela ne touche uniquement que les exorcistes. Et je suis vraiment proche d’y arriver.
4. Est-ce que votre personnage est affilié à une des Calamités ? Si oui, laquelle et pourquoi ?
Affilié à l’Epidémie. Cela coule de source au vu de ma fonction. Pardon ? Médecin ? Bien évidemment, c’est ce que je suis. Il est normal pour une personne aussi intègre et éminente que ma personne de propager la guérison à travers ma science. D’ailleurs, vous avez le teint un peu cireux, buvez cette décoction, vous vous sentirez mieux.
1. Qu’est-ce que votre personnage pense des humains et du monde matériel ?
Ils sont incurables ! S’ils n’avaient pas la capacité de me procurer ce dont j’ai besoin pour ma chimie, je les aurais déjà tous éradiqué. Quoique… Maintenant que vous posez la question, m’en débarrasser n’impacterais aucunement ma science. Quoi que… Les fléaux feraient-ils tout autant de bon cobaye… C’est une très bonne question que vous soulevez ici.
2. Quelle est la vision de votre personnage sur l’histoire des sociétés occultes ?
Il est bien normal pour des espèces intelligentes de se construire une société. Regardez, même les humains ont réussi une telle chose. Cela va de soit que des personnes bien plus évolué qu’eux en soit capable. Je ne parle évidement pas des exorcistes, qui n'ont fait que copier sur nous, qui sommes existent depuis bien plus longtemps. Pour ce qui est de l’histoire ? Oh vous savez, je me fiche pas mal des autres. Tout ce qui m’importe est que ma science avance.
3. Que pense votre personnage de l’Apocalypse et du grand esprit Taemanai ?
L’Apocalypse, Taemanai, c’est bien beau… Mais une nouvelle Peste Occulte, c’est cela qui nous serait beaucoup plus profitable. Je conçois que la mort de mes comparses fléaux seraient catastrophiques, c’est pour cela que je m’attelle depuis un moment à trouver un moyen que cela ne touche uniquement que les exorcistes. Et je suis vraiment proche d’y arriver.
4. Est-ce que votre personnage est affilié à une des Calamités ? Si oui, laquelle et pourquoi ?
Affilié à l’Epidémie. Cela coule de source au vu de ma fonction. Pardon ? Médecin ? Bien évidemment, c’est ce que je suis. Il est normal pour une personne aussi intègre et éminente que ma personne de propager la guérison à travers ma science. D’ailleurs, vous avez le teint un peu cireux, buvez cette décoction, vous vous sentirez mieux.
Souvenirs éparpillés :
Vous ai-je déjà raconté ce rêve récurrent que je fais depuis… Quelques siècles maintenant ? Il est déjà intéressant de noter que les Fléaux sont capables de rêver lors de leur sommeil. Bien que je n’en aie pas vraiment besoin, j’aime à me laisser aller à cette expérience sensorielle des plus étrange. Je suis debout, au milieu d’un champ. Avant même de le voir, je peux y sentir des odeurs que j’apprécie particulièrement : la mort en décomposition, le sang séché et vicié d’une maladie sale et purulente, la chair de cadavres que l’on brûle. Puis viennent les sons… Entre les cris de douleurs, les pleurs de la perte d’un être chère, le crépitement des flammes d’un bûcher, les quintes de toux… Et j’en passe tellement que je ne saurais énumérer toutes celles qui me font apprécier cette vie. Je sens mes vêtements moites et lourd sur ma peau sèche, mon masque en cuir épais trônant toujours sur mon visage, mon matériel médical battant mes flancs. En ouvrant les yeux, je les vois, cette épaisse fumée noire qui surplombe le ciel, le sol rougeoyant et gorgée d’un sang infame. Je me délecte de chaque détail que je peux observer autour de moi.
Et pourtant, sans que je ne comprenne pourquoi, échappant à toute logique… Enfin surtout la mienne, qui est quand même la plus importante que le reste, je me mets à vouloir aider ses… Personnes. Celle en souffrance, à tenter d’apaiser du mieux que je peux leur douleur. Et pas de la manière habituelle, à leur retirer la vie pour éviter qu’ils ne souffrent. Je suis une personne magnanime, je sais quand il faut arrêter de s’acharner. Non ici, je leur donne de l’eau, de la nourriture, des plantes, je change des bandages, nettoie et cous des plaies, parle aux familles des malades. Je sens, à chaque fois, cette dissonance qui résonne dans mon être. Mon corps, mes mains, mes paroles, tout semble instinctif, sans que je ne sache pourtant d’où cela peut provenir.
A mon réveil, je note sur un petit carnet les ressentis que j’ai par rapport à cet évènement. Bien que rien ne diffère d’un rêve à l’autre, je suis certain que cela me sera utile un jour prochain. Que ce soit pour faire avancer ma science, ou simplement en comprendre un peu plus sur ma personne. La quête de soi-même est perpétuelle, en constante évolution. Je ne peux laisser de côté toutes informations que je jugerais insignifiante au premier abord. Par exemple, quand j’ai commencé à utiliser mes poisons sur d’autres que moi, je me suis rendu compte que peu, pour ne pas dire aucun, ne possédait une résistance aussi accrue que la mienne. J’ai dû doser encore et encore pendant de longues années avant trouver le mélange parfait pour les maintenir suffisamment en vie, dans un état des plus catatoniques.
Et je ne parle pas uniquement que sur des humains ou des exorcistes. Non, les fléaux font de très bons sujets d’études. Vu que la plupart ne sont que des attardés finis à qui on peux promettre monts et merveilles, il est très facile de les attirer. Je crois, de mémoire, que je n’ai jamais réussi à ne pas appâter un membre de la Captivité… A partir du moment que je leur dis que j’ai en ma possession une tierce personne que je garde contre son gré, j’ai l’impression de voir leur cerveau exploser pour ne laisser que leur plus bas instinct ressurgir… Evidement, n’interprétez pas ce que je n’ai pas dit, je relâche mes… Comparses d’infortune aussitôt que j’ai terminé les expériences que j’avais besoin de mener.
Malheureusement, je n’entretiens plus beaucoup de bonnes relations avec mes pairs. Je devrais ralentir un peu je pense… Du moins sur eux. Partir en extérieur pour ramener des cobayes. Cela amuserait un peu tout le monde. Entre la pléthore de sadique, de bourrin décérébré, c’est toujours simple de trouver un prétexte pour ne pas sortir seul. Je dois avouer avoir un peu peur de me retrouver seul face à un exorciste. Faire l’expérience d’un exorcisme, bien qu’en y réfléchissant l’idée soit agréable, doit être d’une douleur atroce. Son âme doit se distendre, s’éparpiller dans les quatre coins de son être. Une douleur des plus absurdes doit nous submerger, comme aucune autre auparavant… Arrêtons d’en parler, je vais recommencer à avoir envie de tester cela.
Cela m’est arrivé une fois de demander à un exorciste de pratiquer son art sur un autre fléau. L’homme n’a pas très bien compris où je voulais en venir. C’était encore dans mes jeunes années, où je me cherchais une raison de plus d’exister et d’arpenter cette terre. Curieux de la manière dont ils procédaient, j’en avais approché un peu farouche. Accompagné d’un camarade PARFAITEMENT consentant pour réaliser cette expérience, je l’avais jeté à ses pieds. Je me souviens avoir levé les yeux aux ciels en voyant le regard vide de mon interlocuteur. Je dus prendre la parole pour expliquer ma démarche.
- Bonjour à vous, némésis. J’aimerais que vous exorcisiez ce fléau afin que je puisse noter votre façon de faire plus en détails. Ainsi que le ressenti du sujet. Si vous pouviez le faire survivre, cela m’arrangerait au plus haut point.
Il avait éclaté de rire en entendant mon ton des plus sérieux. Encore aujourd’hui, je mets cela sur le compte que la débilité inhérente à tout croyant en l’orthodoxie. Néanmoins, je l’excusais. Etant un homme de science, je me devais d’instruire cet homme et non de le réprimander pour son manque flagrant d’intelligence. Je voulais réitérer ma demande, pensant qu’il avait mal compris mais ce bougre venait de sortir une lame. Typique d’un être aussi primaire, face à une situation inconnue. Au lieu de prioriser le dialogue, le voilà à recourir la violence. Un fait que je n’apprécie particulièrement pas.
- Pourquoi je ferais ça pour un fléau ? Je vais surtout m’occuper de toi d’abord et de ton copain après.
Je savais déjà comment cela allait se passer. Le sempiternel acte de guerre, de violence n’en finissait jamais. Au moment où il s’élançait vers moi, je soupirais pour tirer une petite poudre de ma poche. Je savais déjà faire les bons choix de cible à l’époque. Les plus faible sont les plus simple à prévoir et anticiper. D’un mouvement, comme si je jetais une poignée de sable au visage, elle l’atteignit en plein dans les yeux. Je me souviens encore de ce cri de surprise et de douleur alors que son coup partait dans le vent. Ces jambes tremblantes ne l’avaient plus soutenu longtemps et il s’était étalé de tout son long. Accroupi, l’air dépité derrière mon masque, je m’amusais à lui toucher la joue du doigt, notant la mollesse et le flasque de sa peau.
- Quand on est un primate armé, on n’en reste pas moins un primate, avais-je alors prononcé. Vous auriez pu vous blesser en tombant sur votre lame. Autant vous utilisez pour mes expériences ne me dérange pas… Mais sincèrement, vous soignez… Rien que l’idée me répugne au plus haut point.
Tirant une petite seringue rudimentaire, je l’avais alors piqué avant de lui asséner un coup sec derrière la nuque. En parlant de celui-ci, c’est bien l’un des rare actes de violence que je peux me permettre. Il est simple, efficace et ne demande pas de force physique plus importante que les autres. A gabarit équivalent, cela fait rapidement tomber inconscient, accentué par ce que j’ai pu injecter dans leur organisme. Jamais plus que cela. Un scientifique de mon envergure ne se permettrait pas une telle bassesse, même s’il devait en être contraint. Il est bien plus simple d’utiliser l’énergie occulte. Pas de violence, juste de l’énergie concentré pur.
Un présent emprunt d'avenir :
J’ai de plus en plus de mal à comprendre le présent. Tout est arrivé si vite. Cette ère informatique où chaque donnée peux passer d’un endroit à un autre aussi rapidement… Cela me dépasse. Si beaucoup d’entre nous ont réussi à évoluer avec cela, à l’apprivoiser et même l’utiliser couramment, je peux vous assurer que votre serviteur ne saurait faire fonctionner ne serait-ce que le plus simple des appareils. Cela reviendrait à donner un cerveau à un fléau de la Guerre. C’est très amusant à regarder, avant de se rappeler quel gâchis de temps et d’investissement cela peut être.
Néanmoins, j’aime à penser que j’ai pu côtoyer, pendant un temps, l’un des noyaux de l’Epidémie. Peste, douce et agréable Peste, que j’aimais à converser avec toi. Nous nous sommes malheureusement éloignés un peu plus quand mon utilité ne fut plus au niveau demandé. Depuis, je tente de me rapprocher de nouveau de toi, de sentir cette purulence qui te caractérise. Si beaucoup cherchent à gravir les échelons pour la gloire et le pouvoir, je ne suis que de ceux qui ne souhaitent qu’une reconnaissance de la part des instances supérieur. Et si mon travail ne donne pas de résultat suffisamment concluant, je me devrais sans doute de retourner sur le terrain directement.
Qu’est-ce que je peux exécrer le monde humain… D’abord parce que les exorcistes y vivent. Ensuite, parce que tout y est fait pour masquer la bonne odeur de pollution, de maladie, de dégénérescence qui collent à la peau de chacun d’entre eux. Parfums, déodorant, nourriture cuisiné… Un véritable supplice pour mon sens de l’odorat, qui est pourtant protéger d’un masque de cuir ainsi que de plusieurs filtres. Ils se cachent derrière ces artifices, cet apparat. Mais je ne suis pas dupe, je sais comment faire en sorte de révéler toute leur puanteur.
Il faudrait que je mette au point un projet de grande envergure, pour me faire remarquer plus facilement par les plus haut. Créer un foyer d’une maladie, faire en sorte de la dissimuler dans un animal ou objet de tous les jours… Le Covid nous a beaucoup appris sur comment il était simple de propager des germes à travers le monde. Amusant et particulièrement instructif à observer. J’ai une petite pile de carnet qui représente tout ce qui a pu être intéressant concernant la propagation, la réaction, la puissance que cela nous a permis d’accumuler. C’était une bien belle expérience et je fus heureux et honoré d’y avoir assisté.
Malheureusement, cela a beaucoup soudé les humains entre eux et il serait difficile de réitérer un tel exploit, à moins d’obtenir un effet bien plus puissant et facilement transportable. Plusieurs facteurs rentreraient en compte : il faudrait que les symptômes ne soient visibles qu’au moment où la maladie soit en phase terminale et incurable, qu’elle puisse se transmettre par moindre contact et aéroporté. Mais aussi par les animaux, en plus des humains. La volaille fait un vecteur des plus efficace, du fait de ses migrations et déplacement simplifier. Il faudrait qu’ils soient porteurs sain, pour éviter que cela soit visible trop rapidement… Beaucoup de paramètres à mettre en place. Beaucoup de travails en perspective.
Vous ai-je déjà raconté ce rêve récurrent que je fais depuis… Quelques siècles maintenant ? Il est déjà intéressant de noter que les Fléaux sont capables de rêver lors de leur sommeil. Bien que je n’en aie pas vraiment besoin, j’aime à me laisser aller à cette expérience sensorielle des plus étrange. Je suis debout, au milieu d’un champ. Avant même de le voir, je peux y sentir des odeurs que j’apprécie particulièrement : la mort en décomposition, le sang séché et vicié d’une maladie sale et purulente, la chair de cadavres que l’on brûle. Puis viennent les sons… Entre les cris de douleurs, les pleurs de la perte d’un être chère, le crépitement des flammes d’un bûcher, les quintes de toux… Et j’en passe tellement que je ne saurais énumérer toutes celles qui me font apprécier cette vie. Je sens mes vêtements moites et lourd sur ma peau sèche, mon masque en cuir épais trônant toujours sur mon visage, mon matériel médical battant mes flancs. En ouvrant les yeux, je les vois, cette épaisse fumée noire qui surplombe le ciel, le sol rougeoyant et gorgée d’un sang infame. Je me délecte de chaque détail que je peux observer autour de moi.
Et pourtant, sans que je ne comprenne pourquoi, échappant à toute logique… Enfin surtout la mienne, qui est quand même la plus importante que le reste, je me mets à vouloir aider ses… Personnes. Celle en souffrance, à tenter d’apaiser du mieux que je peux leur douleur. Et pas de la manière habituelle, à leur retirer la vie pour éviter qu’ils ne souffrent. Je suis une personne magnanime, je sais quand il faut arrêter de s’acharner. Non ici, je leur donne de l’eau, de la nourriture, des plantes, je change des bandages, nettoie et cous des plaies, parle aux familles des malades. Je sens, à chaque fois, cette dissonance qui résonne dans mon être. Mon corps, mes mains, mes paroles, tout semble instinctif, sans que je ne sache pourtant d’où cela peut provenir.
A mon réveil, je note sur un petit carnet les ressentis que j’ai par rapport à cet évènement. Bien que rien ne diffère d’un rêve à l’autre, je suis certain que cela me sera utile un jour prochain. Que ce soit pour faire avancer ma science, ou simplement en comprendre un peu plus sur ma personne. La quête de soi-même est perpétuelle, en constante évolution. Je ne peux laisser de côté toutes informations que je jugerais insignifiante au premier abord. Par exemple, quand j’ai commencé à utiliser mes poisons sur d’autres que moi, je me suis rendu compte que peu, pour ne pas dire aucun, ne possédait une résistance aussi accrue que la mienne. J’ai dû doser encore et encore pendant de longues années avant trouver le mélange parfait pour les maintenir suffisamment en vie, dans un état des plus catatoniques.
Et je ne parle pas uniquement que sur des humains ou des exorcistes. Non, les fléaux font de très bons sujets d’études. Vu que la plupart ne sont que des attardés finis à qui on peux promettre monts et merveilles, il est très facile de les attirer. Je crois, de mémoire, que je n’ai jamais réussi à ne pas appâter un membre de la Captivité… A partir du moment que je leur dis que j’ai en ma possession une tierce personne que je garde contre son gré, j’ai l’impression de voir leur cerveau exploser pour ne laisser que leur plus bas instinct ressurgir… Evidement, n’interprétez pas ce que je n’ai pas dit, je relâche mes… Comparses d’infortune aussitôt que j’ai terminé les expériences que j’avais besoin de mener.
Malheureusement, je n’entretiens plus beaucoup de bonnes relations avec mes pairs. Je devrais ralentir un peu je pense… Du moins sur eux. Partir en extérieur pour ramener des cobayes. Cela amuserait un peu tout le monde. Entre la pléthore de sadique, de bourrin décérébré, c’est toujours simple de trouver un prétexte pour ne pas sortir seul. Je dois avouer avoir un peu peur de me retrouver seul face à un exorciste. Faire l’expérience d’un exorcisme, bien qu’en y réfléchissant l’idée soit agréable, doit être d’une douleur atroce. Son âme doit se distendre, s’éparpiller dans les quatre coins de son être. Une douleur des plus absurdes doit nous submerger, comme aucune autre auparavant… Arrêtons d’en parler, je vais recommencer à avoir envie de tester cela.
Cela m’est arrivé une fois de demander à un exorciste de pratiquer son art sur un autre fléau. L’homme n’a pas très bien compris où je voulais en venir. C’était encore dans mes jeunes années, où je me cherchais une raison de plus d’exister et d’arpenter cette terre. Curieux de la manière dont ils procédaient, j’en avais approché un peu farouche. Accompagné d’un camarade PARFAITEMENT consentant pour réaliser cette expérience, je l’avais jeté à ses pieds. Je me souviens avoir levé les yeux aux ciels en voyant le regard vide de mon interlocuteur. Je dus prendre la parole pour expliquer ma démarche.
- Bonjour à vous, némésis. J’aimerais que vous exorcisiez ce fléau afin que je puisse noter votre façon de faire plus en détails. Ainsi que le ressenti du sujet. Si vous pouviez le faire survivre, cela m’arrangerait au plus haut point.
Il avait éclaté de rire en entendant mon ton des plus sérieux. Encore aujourd’hui, je mets cela sur le compte que la débilité inhérente à tout croyant en l’orthodoxie. Néanmoins, je l’excusais. Etant un homme de science, je me devais d’instruire cet homme et non de le réprimander pour son manque flagrant d’intelligence. Je voulais réitérer ma demande, pensant qu’il avait mal compris mais ce bougre venait de sortir une lame. Typique d’un être aussi primaire, face à une situation inconnue. Au lieu de prioriser le dialogue, le voilà à recourir la violence. Un fait que je n’apprécie particulièrement pas.
- Pourquoi je ferais ça pour un fléau ? Je vais surtout m’occuper de toi d’abord et de ton copain après.
Je savais déjà comment cela allait se passer. Le sempiternel acte de guerre, de violence n’en finissait jamais. Au moment où il s’élançait vers moi, je soupirais pour tirer une petite poudre de ma poche. Je savais déjà faire les bons choix de cible à l’époque. Les plus faible sont les plus simple à prévoir et anticiper. D’un mouvement, comme si je jetais une poignée de sable au visage, elle l’atteignit en plein dans les yeux. Je me souviens encore de ce cri de surprise et de douleur alors que son coup partait dans le vent. Ces jambes tremblantes ne l’avaient plus soutenu longtemps et il s’était étalé de tout son long. Accroupi, l’air dépité derrière mon masque, je m’amusais à lui toucher la joue du doigt, notant la mollesse et le flasque de sa peau.
- Quand on est un primate armé, on n’en reste pas moins un primate, avais-je alors prononcé. Vous auriez pu vous blesser en tombant sur votre lame. Autant vous utilisez pour mes expériences ne me dérange pas… Mais sincèrement, vous soignez… Rien que l’idée me répugne au plus haut point.
Tirant une petite seringue rudimentaire, je l’avais alors piqué avant de lui asséner un coup sec derrière la nuque. En parlant de celui-ci, c’est bien l’un des rare actes de violence que je peux me permettre. Il est simple, efficace et ne demande pas de force physique plus importante que les autres. A gabarit équivalent, cela fait rapidement tomber inconscient, accentué par ce que j’ai pu injecter dans leur organisme. Jamais plus que cela. Un scientifique de mon envergure ne se permettrait pas une telle bassesse, même s’il devait en être contraint. Il est bien plus simple d’utiliser l’énergie occulte. Pas de violence, juste de l’énergie concentré pur.
Un présent emprunt d'avenir :
J’ai de plus en plus de mal à comprendre le présent. Tout est arrivé si vite. Cette ère informatique où chaque donnée peux passer d’un endroit à un autre aussi rapidement… Cela me dépasse. Si beaucoup d’entre nous ont réussi à évoluer avec cela, à l’apprivoiser et même l’utiliser couramment, je peux vous assurer que votre serviteur ne saurait faire fonctionner ne serait-ce que le plus simple des appareils. Cela reviendrait à donner un cerveau à un fléau de la Guerre. C’est très amusant à regarder, avant de se rappeler quel gâchis de temps et d’investissement cela peut être.
Néanmoins, j’aime à penser que j’ai pu côtoyer, pendant un temps, l’un des noyaux de l’Epidémie. Peste, douce et agréable Peste, que j’aimais à converser avec toi. Nous nous sommes malheureusement éloignés un peu plus quand mon utilité ne fut plus au niveau demandé. Depuis, je tente de me rapprocher de nouveau de toi, de sentir cette purulence qui te caractérise. Si beaucoup cherchent à gravir les échelons pour la gloire et le pouvoir, je ne suis que de ceux qui ne souhaitent qu’une reconnaissance de la part des instances supérieur. Et si mon travail ne donne pas de résultat suffisamment concluant, je me devrais sans doute de retourner sur le terrain directement.
Qu’est-ce que je peux exécrer le monde humain… D’abord parce que les exorcistes y vivent. Ensuite, parce que tout y est fait pour masquer la bonne odeur de pollution, de maladie, de dégénérescence qui collent à la peau de chacun d’entre eux. Parfums, déodorant, nourriture cuisiné… Un véritable supplice pour mon sens de l’odorat, qui est pourtant protéger d’un masque de cuir ainsi que de plusieurs filtres. Ils se cachent derrière ces artifices, cet apparat. Mais je ne suis pas dupe, je sais comment faire en sorte de révéler toute leur puanteur.
Il faudrait que je mette au point un projet de grande envergure, pour me faire remarquer plus facilement par les plus haut. Créer un foyer d’une maladie, faire en sorte de la dissimuler dans un animal ou objet de tous les jours… Le Covid nous a beaucoup appris sur comment il était simple de propager des germes à travers le monde. Amusant et particulièrement instructif à observer. J’ai une petite pile de carnet qui représente tout ce qui a pu être intéressant concernant la propagation, la réaction, la puissance que cela nous a permis d’accumuler. C’était une bien belle expérience et je fus heureux et honoré d’y avoir assisté.
Malheureusement, cela a beaucoup soudé les humains entre eux et il serait difficile de réitérer un tel exploit, à moins d’obtenir un effet bien plus puissant et facilement transportable. Plusieurs facteurs rentreraient en compte : il faudrait que les symptômes ne soient visibles qu’au moment où la maladie soit en phase terminale et incurable, qu’elle puisse se transmettre par moindre contact et aéroporté. Mais aussi par les animaux, en plus des humains. La volaille fait un vecteur des plus efficace, du fait de ses migrations et déplacement simplifier. Il faudrait qu’ils soient porteurs sain, pour éviter que cela soit visible trop rapidement… Beaucoup de paramètres à mettre en place. Beaucoup de travails en perspective.
Yosh, moi c'est Kaytsak, la trentaine cette année. Beaucoup de forum rpg, je sors d'une longue période sans écrire, soyez indulgent ! Pareil pour le temps de réponse, j'ai repris des études, ça aide pas pour écrire.
En espérant bien m'amuser parmi vous ~
En espérant bien m'amuser parmi vous ~