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17 ans
Exorciste
Rang 3
Élève à l’Académie de Tokyo
· Objets d'identifications de l'Orthodoxie - Badge
· Gadget technologique - Traqueur GPS
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FOLIES DU PÈRE
Rakuin est anormal. Bon vu sa dégaine c’est évident mais, outre sa tête de détraqué, son origine est, pour quiconque ayant un minimum de sens commun, contre-nature. Mais pour comprendre un peu mieux ce qu'il est nous devons vous présenter son géniteur : Akira Koutetsu. Il est un maître des fléaux issu du clan Koutetsu dans la nature depuis maintenant une quarantaine d'années. Un fanatique pensant que la fléaumorphose est preuve que l’étape suivante dans l’évolution humaine est la fusion avec les fléaux. Pour cet homme, le monde ne devrait pas être divisé entre le matériel et l’occulte. Ces deux faces d’une même pièce devraient s'unir pour que tous puissent connaître un nouvel état de sublimation. C'est sa vision démente de ce monde nouveau qui l’a forcé à l’exil puis à être pourchassé lorsque les siens se sont rendus compte que cet homme s’adonnait à d’abjectes expériences. Activement recherché il sème derrière lui bon nombres de victimes et bien entendu Rakuin. Mais qu’est-donc Rakuin ? J’y viens. Il est le résultat, raté, de la théorie selon laquelle un Koutetsu sous fléaumorphose est plus qu’un simple humain, notamment sur le plan biologique. Une synthèse parfaite d’homme et de fléau. Le souci majeur des fléaux est leur incapacité à se reproduire. Un souci qui, pour le géniteur de Rakuin, devait être effacé grâce à la technique de son clan. Il mit en pratique sa théorie, tentant l’expérience plusieurs fois sur de nombreuses victimes. Les rapports des exorcistes chassant Akira font mention de l’état horrifique des femmes qu’il utilisa dans sa quête de progéniture. Rares furent celles ayant été effectivement porteuse de quelque chose. “Chose” car il n’y avait rien de naturel dans les abominations grotesques et mort-nées les emportant en distordant leurs corps. Pour beaucoup c'était là la preuve que la théorie d'Akira était erronée et ses poursuivants se demandaient sincèrement s'il était trop fou pour s'en rendre compte après toutes ces années. Pourquoi continuait-il ses "expériences" ? Ils eurent une réponse il y a de cela sept ans maintenant, trouvant un des "laboratoires" du fugitif et une créature unique en son genre. Un jeune “garçon”. Semblant humain tant qu'on ne l'observait pas de très près. Yeux rougeoyants de folie, des crocs affûtés, des griffes acérés et une force monstrueuse. Il était dépourvu de toute énergie occulte et n'était qu'un enfant, pourtant il se révéla être une plaie à capturer pour des exorcistes chevronnés.
BÊTE DE FOIRE
Capturé, étudié, rien ne semblait faire vraiment sens avec cet enfant. Il n’avait aucune maîtrise de l’énergie occulte, n'en possédait pas même une once et pourtant il semblait percevoir les fléaux. Il ressemblait physiquement à un garçon de 10 ans mais ses capacités physiques étaient bien au-delà de ce qu’un humain adulte lambda pouvait accomplir. Il avait un régime strictement carnassier et il était évident qu’il a par le passé goûté à la chair humaine. Il semble toutefois avoir une propension à préférer la chair imbibée d'énergie occulte. Sa morphologie est anormale, amalgame bâtard entre humain et autre chose. Ses crocs et ses griffes sont bien les siens et non un ajout chirurgical. Ils repoussent lorsqu'ils sont brisés, son corps ayant d'ailleurs une capacité de régénération naturelle anormale en plus d'une résilience notable. Pour les Koutetsu il était clair que cette chose était le résultat de cette quête d’évolution que cet illuminé d'Akira cherchait à atteindre. Un affront à la fois pour l’espèce humaine mais également pour la fléaumorphose et leur clan. Car comment leur art pouvait être respectable si l'un des leurs pouvait mettre au monde pareille engeance au prix du sang d’innombrables victimes ? Sans surprise, ils souhaitèrent abattre la créature sans autre forme de procès. Toutefois d’autres ne partageaient pas forcément cet avis. Beaucoup étaient curieux de comprendre ce qu’était Rakuin, ce croisement impossible et pourtant bien vivant. Surtout qu’il était évident que son géniteur le considérait comme un échec alors qu’il était le seul spécimen vivant ayant été produit après des décennies d’essais… Du moins à leur connaissance. Craignant ce que pouvait être un “succès” au yeux du Koutetsu fou, beaucoup firent pression pour garder cette bête sous la garde de l’Orthodoxie. L’idée étant de combattre le feu par le feu en misant sur les capacités surnaturelles du garçon et sa nature unique pour mettre à mal les plans de son père. Il n’était pas complexe de le manipuler, la nourriture ou divers divertissements semblent suffire à convaincre le garçon de se plier à n’importe quelle requête. En le gardant en laisse ainsi l’Orthodoxie s’assure un atout intéressant dans sa manche, un outil utile qu’elle peut abattre aisément s’il venait à mordre la main de ses maîtres.
CHIEN DE L'ORTHODOXIE
C'est au sortir d'années d'expériences et de tests que la créature, baptisée Rakuin Koutetsu car il lui fallait bien un nom à un moment donné, intégra les bancs d'école au sein de l'académie de Tokyo. Ses maîtres jugèrent que c'était là la meilleure solution pour affiner le potentiel de cette chose, comprendre au mieux sa nature et la rendre utile. Une idée qui fut complexe à mettre en place malgré tout. Bien que l'Académie de Tokyo soit un lieu très cosmopolite il n'en reste que ce nouvel arrivant est très spécial (dans tout les sens du terme, j’entends). Il eut des soucis dès son intégration, notamment avec son rapport à l'autorité et sa propension à n'être guère plus qu'une bête sauvage. Difficile de faire cours quand vous avez un singe à poil qui gueule et saute partout dans votre classe. Mais comme tout animal, il suffit de le dresser, et l'Orthodoxie a sût tirer son épingle du jeu ici. La carotte et le bâton, un système simpliste mais efficace sur ce simplet. Quoique, il semble malgré tout avoir du mal à intégrer ce principe parfois.
Rakuin est anormal. Bon vu sa dégaine c’est évident mais, outre sa tête de détraqué, son origine est, pour quiconque ayant un minimum de sens commun, contre-nature. Mais pour comprendre un peu mieux ce qu'il est nous devons vous présenter son géniteur : Akira Koutetsu. Il est un maître des fléaux issu du clan Koutetsu dans la nature depuis maintenant une quarantaine d'années. Un fanatique pensant que la fléaumorphose est preuve que l’étape suivante dans l’évolution humaine est la fusion avec les fléaux. Pour cet homme, le monde ne devrait pas être divisé entre le matériel et l’occulte. Ces deux faces d’une même pièce devraient s'unir pour que tous puissent connaître un nouvel état de sublimation. C'est sa vision démente de ce monde nouveau qui l’a forcé à l’exil puis à être pourchassé lorsque les siens se sont rendus compte que cet homme s’adonnait à d’abjectes expériences. Activement recherché il sème derrière lui bon nombres de victimes et bien entendu Rakuin. Mais qu’est-donc Rakuin ? J’y viens. Il est le résultat, raté, de la théorie selon laquelle un Koutetsu sous fléaumorphose est plus qu’un simple humain, notamment sur le plan biologique. Une synthèse parfaite d’homme et de fléau. Le souci majeur des fléaux est leur incapacité à se reproduire. Un souci qui, pour le géniteur de Rakuin, devait être effacé grâce à la technique de son clan. Il mit en pratique sa théorie, tentant l’expérience plusieurs fois sur de nombreuses victimes. Les rapports des exorcistes chassant Akira font mention de l’état horrifique des femmes qu’il utilisa dans sa quête de progéniture. Rares furent celles ayant été effectivement porteuse de quelque chose. “Chose” car il n’y avait rien de naturel dans les abominations grotesques et mort-nées les emportant en distordant leurs corps. Pour beaucoup c'était là la preuve que la théorie d'Akira était erronée et ses poursuivants se demandaient sincèrement s'il était trop fou pour s'en rendre compte après toutes ces années. Pourquoi continuait-il ses "expériences" ? Ils eurent une réponse il y a de cela sept ans maintenant, trouvant un des "laboratoires" du fugitif et une créature unique en son genre. Un jeune “garçon”. Semblant humain tant qu'on ne l'observait pas de très près. Yeux rougeoyants de folie, des crocs affûtés, des griffes acérés et une force monstrueuse. Il était dépourvu de toute énergie occulte et n'était qu'un enfant, pourtant il se révéla être une plaie à capturer pour des exorcistes chevronnés.
BÊTE DE FOIRE
Capturé, étudié, rien ne semblait faire vraiment sens avec cet enfant. Il n’avait aucune maîtrise de l’énergie occulte, n'en possédait pas même une once et pourtant il semblait percevoir les fléaux. Il ressemblait physiquement à un garçon de 10 ans mais ses capacités physiques étaient bien au-delà de ce qu’un humain adulte lambda pouvait accomplir. Il avait un régime strictement carnassier et il était évident qu’il a par le passé goûté à la chair humaine. Il semble toutefois avoir une propension à préférer la chair imbibée d'énergie occulte. Sa morphologie est anormale, amalgame bâtard entre humain et autre chose. Ses crocs et ses griffes sont bien les siens et non un ajout chirurgical. Ils repoussent lorsqu'ils sont brisés, son corps ayant d'ailleurs une capacité de régénération naturelle anormale en plus d'une résilience notable. Pour les Koutetsu il était clair que cette chose était le résultat de cette quête d’évolution que cet illuminé d'Akira cherchait à atteindre. Un affront à la fois pour l’espèce humaine mais également pour la fléaumorphose et leur clan. Car comment leur art pouvait être respectable si l'un des leurs pouvait mettre au monde pareille engeance au prix du sang d’innombrables victimes ? Sans surprise, ils souhaitèrent abattre la créature sans autre forme de procès. Toutefois d’autres ne partageaient pas forcément cet avis. Beaucoup étaient curieux de comprendre ce qu’était Rakuin, ce croisement impossible et pourtant bien vivant. Surtout qu’il était évident que son géniteur le considérait comme un échec alors qu’il était le seul spécimen vivant ayant été produit après des décennies d’essais… Du moins à leur connaissance. Craignant ce que pouvait être un “succès” au yeux du Koutetsu fou, beaucoup firent pression pour garder cette bête sous la garde de l’Orthodoxie. L’idée étant de combattre le feu par le feu en misant sur les capacités surnaturelles du garçon et sa nature unique pour mettre à mal les plans de son père. Il n’était pas complexe de le manipuler, la nourriture ou divers divertissements semblent suffire à convaincre le garçon de se plier à n’importe quelle requête. En le gardant en laisse ainsi l’Orthodoxie s’assure un atout intéressant dans sa manche, un outil utile qu’elle peut abattre aisément s’il venait à mordre la main de ses maîtres.
CHIEN DE L'ORTHODOXIE
C'est au sortir d'années d'expériences et de tests que la créature, baptisée Rakuin Koutetsu car il lui fallait bien un nom à un moment donné, intégra les bancs d'école au sein de l'académie de Tokyo. Ses maîtres jugèrent que c'était là la meilleure solution pour affiner le potentiel de cette chose, comprendre au mieux sa nature et la rendre utile. Une idée qui fut complexe à mettre en place malgré tout. Bien que l'Académie de Tokyo soit un lieu très cosmopolite il n'en reste que ce nouvel arrivant est très spécial (dans tout les sens du terme, j’entends). Il eut des soucis dès son intégration, notamment avec son rapport à l'autorité et sa propension à n'être guère plus qu'une bête sauvage. Difficile de faire cours quand vous avez un singe à poil qui gueule et saute partout dans votre classe. Mais comme tout animal, il suffit de le dresser, et l'Orthodoxie a sût tirer son épingle du jeu ici. La carotte et le bâton, un système simpliste mais efficace sur ce simplet. Quoique, il semble malgré tout avoir du mal à intégrer ce principe parfois.
DEMEURÉ
Les experts sont partagés, ne sachant pas si le retard évident du garçon est dû à sa nature singulière ou un manque d’éducation durant ses jeunes années. Quoiqu’il en soit dire que Rakuin est idiot serait un euphémisme. Il n'a qu'une compréhension et utilisation de la langue japonaise toute approximative, semble illettré (même s’il ne l’avoue pas), ne sait pas compter deux par deux ou lacer ses chaussures. La seule chose qu’il semble maîtriser est l’art de la vulgarité. Ça et la baston. Peut-être est-ce que son cerveau n'est câblé que pour cela ? Car sa bêtise semble moindre dès lors qu'il faut blesser, tuer et/ou dévorer quelque chose. Moindre, mais toujours présente, le rendant complètement imprévisible pour quiconque étant plus intelligent qu'une pierre.
FIER
Pure représentation de l’effet Dunning-Kruger, Rakuin a une estime de lui-même hors-pair. Il se pense le plus fort, le plus intelligent, le plus beau, bref le plus quoi. Bien évidement ceci est loin d’être le cas, mais ce dégénéré est trop stupide pour s’en rendre compte. C’est cette fierté mal placée qui est le plus souvent utilisée par ses maîtres pour le forcer à suivre les ordres. Lui dire “Il paraît que ce fléau est le plus puissant” est suffisant pour que Rakuin ne souhaite rien d’autre que sa destruction. Et si par malheur il échoue, que sa faiblesse est mise à nue aux yeux de tous, la bête prétextera tout et n’importe quoi pour se rassurer et garder ses désillusions saines et sauves.
SAUVAGE
On suppose qu’avant que l’Orthodoxie ne le découvre dans l’une des planques de son géniteur, Rakuin était livré à lui-même. Il prétend que son père a disparu très tôt durant son enfance, l’obligeant à survivre en dévorant rats et autres animaux errants. Le garçon ne doit sa survie qu’à son corps singulier lui permettant d’être aussi efficace qu’une bête dans l’art de la chasse. Et c’est sans doute à cause de ses années à vivre comme un animal que Rakuin peut difficilement être qualifié comme autre chose. Il n’a cure des conventions sociales, vit comme il l’entend en laissant ses envies prendre le pas sur son peu de raison. S’il a chaud, il se déshabille, s’il est fatigué il dort, s’il la nature l’appelle il répond aussitôt, qu’importe le lieu ou la situation. Il ne parle pas mais gueule. Dit clairement ce qu'il pense (et vu le niveau de pensée de ce truc je vous plains d'avoir à entendre ça). Bref, il est insortable et ingérable. Cependant il semble pas complètement fermé au contact social. Il peut éprouver de la reconnaissance ou même de la fidélité, même s'il ne l'avouera jamais, pour peu qu'on essaye de le comprendre et ne le rejette pas complètement.
Les experts sont partagés, ne sachant pas si le retard évident du garçon est dû à sa nature singulière ou un manque d’éducation durant ses jeunes années. Quoiqu’il en soit dire que Rakuin est idiot serait un euphémisme. Il n'a qu'une compréhension et utilisation de la langue japonaise toute approximative, semble illettré (même s’il ne l’avoue pas), ne sait pas compter deux par deux ou lacer ses chaussures. La seule chose qu’il semble maîtriser est l’art de la vulgarité. Ça et la baston. Peut-être est-ce que son cerveau n'est câblé que pour cela ? Car sa bêtise semble moindre dès lors qu'il faut blesser, tuer et/ou dévorer quelque chose. Moindre, mais toujours présente, le rendant complètement imprévisible pour quiconque étant plus intelligent qu'une pierre.
FIER
Pure représentation de l’effet Dunning-Kruger, Rakuin a une estime de lui-même hors-pair. Il se pense le plus fort, le plus intelligent, le plus beau, bref le plus quoi. Bien évidement ceci est loin d’être le cas, mais ce dégénéré est trop stupide pour s’en rendre compte. C’est cette fierté mal placée qui est le plus souvent utilisée par ses maîtres pour le forcer à suivre les ordres. Lui dire “Il paraît que ce fléau est le plus puissant” est suffisant pour que Rakuin ne souhaite rien d’autre que sa destruction. Et si par malheur il échoue, que sa faiblesse est mise à nue aux yeux de tous, la bête prétextera tout et n’importe quoi pour se rassurer et garder ses désillusions saines et sauves.
SAUVAGE
On suppose qu’avant que l’Orthodoxie ne le découvre dans l’une des planques de son géniteur, Rakuin était livré à lui-même. Il prétend que son père a disparu très tôt durant son enfance, l’obligeant à survivre en dévorant rats et autres animaux errants. Le garçon ne doit sa survie qu’à son corps singulier lui permettant d’être aussi efficace qu’une bête dans l’art de la chasse. Et c’est sans doute à cause de ses années à vivre comme un animal que Rakuin peut difficilement être qualifié comme autre chose. Il n’a cure des conventions sociales, vit comme il l’entend en laissant ses envies prendre le pas sur son peu de raison. S’il a chaud, il se déshabille, s’il est fatigué il dort, s’il la nature l’appelle il répond aussitôt, qu’importe le lieu ou la situation. Il ne parle pas mais gueule. Dit clairement ce qu'il pense (et vu le niveau de pensée de ce truc je vous plains d'avoir à entendre ça). Bref, il est insortable et ingérable. Cependant il semble pas complètement fermé au contact social. Il peut éprouver de la reconnaissance ou même de la fidélité, même s'il ne l'avouera jamais, pour peu qu'on essaye de le comprendre et ne le rejette pas complètement.
→ Liste de questions pour les Exorcistes :
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
HUH ? J’SAIS PAS C’QUE C’EST. Y’A L’DARON QU’M’EN A PARLÉ UN JOUR VITEUF. MAIS J’AI RIEN BITÉ. DONC OSEF. PAS BESOIN D'ÇA POUR CASSER DES BOUCHES D’TOUTE FAÇON. QUOI ? C’EST IMPORTANT ? BAH NON VU QU’J’EN AI PAS BESOIN KEKEKE !
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ?
LEVRETTE !
QUOI ?
J’SAIS PAS C’QUI VOT’ LAN PIRE. CONNAIS AUCUN GUSSE ‘VEC C’BLAZE. OU C’T’UN GARS QU’J’AI ECLATAX ? OSEF. HM ? LES GENS ? QUOI LES GENS ? M’EN COGNE DES GENS. SI Y’EN A QUI ME GONFLE JE LES ÉCLATE ET VOILA. GENRE : “oH nOn VoUs AvEz PaS lE dRoIt De DéFéQuEr IcI mOnSiEuR” BAH ZBLAM T’PREND MA MERDE DANS LA GUEULE ET SI T’PAS CONTENT C’MON POING KEKEKE !
3. Comment votre personnage se positionne-t-il au sein des conflits de politiques intérieurs dans l’orthodoxie (clans, enjeux de l’administration : réformisme ou conformisme, etc.) ?
Trop de mots compliqués et longs là. Mais en ma qualité de narrateur extérieur et pourvu d’un QI à plus de deux chiffres je m’en vais répondre à cette question-ci. Rakuin, de lui-même, ne se place pas du tout sur l’échiquier politique de l’orthodoxie. Il est cependant une pièce utilisée par d’autres acteurs. La position en générale de l’Orthodoxie est qu’il est un outil pratique, quoique dangereux, et qu’il sera nécessaire de s’en débarrasser le jour où il devient trop problématique. Le clan Koutetsu cherche bien sûr à s’en débarrasser, voyant cette “chose” comme un affront à leur clan mais aussi à l’art de la Fléaumorphose. Et sans l’intervention de leurs rivaux sans doute qu’ils auraient liquidé le demeuré dès sa découverte. Sa présence au sein de l’orthodoxie est une cause potentielle de chaos et c’est sans doute pour cela que son père l’a “offert” à ses ennemis.
— Du changement ?
Elle avait dit cela légèrement alors qu’elle rentrait dans la pièce, peut-être trop au goût de son collègue compte tenu du regard dépité qu’il lui lance.
— Non.
Il tend sa main, récupérant une tasse de café fort bienvenue pour maintenir sa veille prolongée. Il était fatigué, pire, exténué et ennuyé au plus haut point. Cela va faire dix heures qu’il était là, planté à ce poste d’observation.
— Tu as coupé le son ?
Il lâche un soupir, fait un grand signe en direction de la console. La jeune femme glisse devant, appuie sur quelques boutons déclenchant un brouhaha horrible et assourdissant qu’elle taira aussitôt en panique.
— Je me voyais pas supporter ça pendant une heure, alors encore moins douze.
— Je comprend. Désolée.
— Tu es venue voir ce qui t’attend quand ce sera ton tour ?
— Un peu, j’espérais surtout que ce soit terminé. Cela va faire quasiment quarante-huit heures.
— Cela fera exactement quarante-huit heures à la fin de mon service.
Il boit une longue gorgée du divin nectar sombre. L’amertume le sort légèrement de sa torpeur alors que le café fait son office. Il se propulse sur sa chaise de bureau, roule jusqu’à un coin de la pièce pour y prendre un bloc-note.
— J’ai noté là les trucs inhabituels. Pas grand chose. Je sais pas ce qu’on cherche à prouver avec ça.
— Les sup’ savent peut-être quelque chose qu’on ne sait pas ?
— Nan, je suis au-dessus de toi dans la hiérarchie, j’ai assisté aux réunions, je peux t’assurer qu'on ne sait absolument pas ce qu’on fait ici. On essaye des trucs au hasard et on regarde si y’a des résultats.
— Pas glorieux.
— C’est ça la recherche. Après j’avoue que même si pour l’instant on a pas de résultat concret, je reste impressionné. Enfin, durant la première heure. Maintenant c'est juste... éreintant.
Il tourne sur sa chaise et glisse à nouveau face à la baie vitrée. Face au spectacle qu’il observe mollement depuis des heures. Un spectacle qui lui avait semblé impressionnant au début, mais l’émerveillement était passé depuis. Et je peux le comprendre. C’est inhumain d’avoir à rester assis devant un truc des heures durant sans réelle impression que ce que l’on fait sert à quoi que ce soit. La frustration de perdre son temps, une frustration accentuée lorsque l’on sait que l’on peut être plus productif ailleurs. Un torture physique et mentale insoutenable. Il s'était demandé si ce n'était pas là une forme de punition. Punition pour quoi ? Ça il ne saurait répondre. Les mouvements perpétuels dont il était le témoin malgré lui s'étaient arrêtés.
— Hm ?
Il sourcille, un changement dans la scène inchangée depuis presque deux jours. Il reste un temps interdit avant de se jeter sur la console contrôlant le son. Pas de vacarme, rien que les pleurs et les supplices d’une voix geignarde et suraiguë.
— S’il vous plait. Sortez-moi de là. Exorcisez-moi. J’en peux plus. Laissez-moi sortir.
Les deux humains se regardent, incertains de ce qu’ils devaient faire face à ce fléau les suppliant ainsi. Il était là, contre la vitre, indemne physiquement et pourtant à genoux.
— Je suis désolé pour ce que j’ai fait. Juste… J’en peux plus. Je mérite pas ça.
Le chercheur appuie sur un autre bouton de sa console, approche sa bouche d’un micro.
— Il dort, tue-le et on te libère.
Le fléau se morfond d’autant plus. S’écroulant sur lui-même, comprenant la situation dans laquelle il est. Il essaye de retrouver ses mots, balbutie le visage pressé contre le verre.
— Je peux pas. Vous comprenez pas ça ? Je peux rien faire à ce gosse ! BORDEL LAISSEZ-MOI SORTIR OU…
— GRRRRRRR !
— NON NON NON !
Le chaos de bruits survint de nouveau, l’homme fait taire ceci à l’aide de sa console avant de s’en retourner à sa chaise et son bloc-note.
— 46h : L’envie combative du fléau est brisée. Il a supplié les observateurs de le laisser sortir et de l’exorciser. A réveillé le sujet dans sa frustration, relançant le combat…
— Ça me fait de la peine un peu.
— C’est un fléau. Il mérite pire que ça.
— Quoiqu’il en soit le gamin semble pas capable de le tuer non plus.
— Sans énergie occulte impossible, effectivement. Je pense que si rien ne change durant les prochaines quarante-huit heures je vais proposer qu’on lâche un objet maudit dans leur cage. Je suis curieux de voir si le sujet saura s’en servir.
— Bon sur ce je vais essayer de dormir un peu avant de prendre ta suite.
— Bonne sieste.
La jeune femme quitte son collègue. Il sirote à nouveau une gorgée de café. Se questionnant sur la nature de ce “gamin”, de ce qui le rendait si résignant et de l’utilité que pourrait avoir l’Orthodoxie avec ça. Mais il n’était pas suffisamment en forme, ou bien payé, pour vraiment chercher de réponse à ces questions. Il pose ses pieds sur la console, fond sur sa chaise et observe de façon placide cet enfant bondir, mordre, griffer, frapper encore et encore un fléau ripostant coup pour coup sans que les deux partis ne semblent particulièrement affecté par cette rixe sans fin.
Hello there ~
Moi c’est Karu, je vais sur mes trente ans, je fais du RP depuis facile 16 ans et dix mois, j’aime jouer des demeurés, l’humour, et faire rire mon lectorat. Voilà voilà.
Moi c’est Karu, je vais sur mes trente ans, je fais du RP depuis facile 16 ans et dix mois, j’aime jouer des demeurés, l’humour, et faire rire mon lectorat. Voilà voilà.