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vingt-six années
exorciste
rang 1
orthodoxie
· noeud sans fin bouddhiste - objet d'identification à l'orthodoxie (rang 1)
· scie circulaire (rang 1).
· dague kaiken (rang 1)
· pièces de jeu de go (rang 1)
· scie circulaire (rang 1).
· dague kaiken (rang 1)
· pièces de jeu de go (rang 1)
ENSEIGNANTE À L'INSTITUT EXORCISTE DE TOKYO
Ses prouesses ― ou son incroyable sens pédagogique ? ― sont parvenues aux oreilles des autorités, et en cette rentrée 2035, on lui octroie une classe de premières années au seinde l'Institut exorciste de Tokyo.. Un nouveau défi pour la jeune Shiemi KUMORII, qui se lance dans une aventure haute en couleur. Bien qu'elle ne connait pas l'école tokyoite, ni les moeurs qui y sont véhiculées, force est d'admettre que le côté dissipé de la jeune enseignante ne fera sans doute pas tâche au sein du corps professoral. Peut-être que son excentricité est ce qu'il manquait à la profession pour faire de la future génération les combattants que l'on a toujours souhaité ? Une chose est sûre, c'est que Shiemi KUMORI prend sa nouvelle responsabilité très au sérieux ― ces élèves qu'on lui a refilé, elle tuerait pour eux, s'il le fallait.
EXORCISTE PROFESSIONNELLE
Elle intègre les rangs professionnels de l'exorcisme à ses dix-sept ans, après avoir rusé pour obtenir son diplôme de l'Institut exorciste de Nagoya en deux ans plutôt que trois. Elle n'est aps très flamboyante et ne brille pas par ses démonstrations exubérantes ; néanmoins, en tant que partisane du travail bien fait, elle complète ses missions avec rapidité et efficacité. Tous ceux qui ont eu le bonheur de travailler avec elle déclarent qu'elle est certes effrayante mais que son esprit de stratège fait en sorte qu'elle identifie le problème, les solutions et leur dénouement avant même le début de la mission. Ces trois dernières années, on la jumelle avec de jeunes exorcistes fraîchement diplômés pour « donner à ces jeunes gens de l'expérience réelle en compagnie d'une exorciste qui n'a peur d'absolument rien ».Shiemi KUMORI utilise rarement sa technique innée, préférant accomplir ses missions à la manière traditionnelle ― celle de Nagoya, avec une arme.
SURVIVANTE DU CLAN KUMORI
Membre du malheureux clan KUMORI, la jeune Shiemi grandit dans la désuétude d'une famille autrefois grandiose. Issue d'une branche trop peu importante pour être vraiment considérée, elle côtoie que très peu les membres influents du clan ― pas comme sa soeur Miyaka, qui gravit les échelons sociaux à une vitesse vertigineuse. Lorsqu'un conflit majeur éclate au sein de la famille suite à la naissance de Hitoame KUMORI, elle a dix ans ; elle est évidemment inapte à prendre une décision et, bien franchement, toute cette guerre d'égo ne l'affecte que très peu. Au fil des ans, Shiemi KUMORI, la neutralité incarnée, évolue dans un clan déchiré par des problèmes internes sans y porter la moindre attention. Consacrée à ses études et sa propre ascension sociale au sein de l'Orthodoxie, elle ne s'intéresse pas à ce qui se trame sous son regard. Peut-être aurait-elle dû, en réalité ― peut-être aurait-elle pu freiner Miyaka KUMORI dans l'élaboration de son coup d'état, en cette nuit fatidique de juin, ou mettre un terme à la frénésie meurtrière du jeune Hitoame. Mais avec des si on referait le monde ; et malheureusement, son désintérêt envers les affaires familiales aura coûté la vie à près d'une centaine d'innocents.
PRODIGE DE NAGOYA
Comme tout membre du clan KUMORI qui se respecte, Shiemi a fréquenté l'Institut exorciste de Nagoya. Tous les rapports qui nous sont parvenus de son cursus de trois ans dépeignent la jeune exorciste comme étant une élève « calme, appliquée et s'inscrivant parfaitement dans la logique traditionnelle de cette école, bien que quelque peu dissipée dans son comportement et isolée dans ses relations sociales ». Dans l'ensemble, on critique son choix d'arme quelque peu audacieux ― qui de sain d'esprit se bat avec une scie circulaire ? ― mais on apprécie l'efficacité dont elle fait preuve. Shiemi KUMORI gradue en deux ans au lieu de trois ― elle a défié le directeur de l'institut à une partie de gomoke-narabe afin de sauter une année et a vraisemblablement gagné son pari.
Ses prouesses ― ou son incroyable sens pédagogique ? ― sont parvenues aux oreilles des autorités, et en cette rentrée 2035, on lui octroie une classe de premières années au seinde l'Institut exorciste de Tokyo.. Un nouveau défi pour la jeune Shiemi KUMORII, qui se lance dans une aventure haute en couleur. Bien qu'elle ne connait pas l'école tokyoite, ni les moeurs qui y sont véhiculées, force est d'admettre que le côté dissipé de la jeune enseignante ne fera sans doute pas tâche au sein du corps professoral. Peut-être que son excentricité est ce qu'il manquait à la profession pour faire de la future génération les combattants que l'on a toujours souhaité ? Une chose est sûre, c'est que Shiemi KUMORI prend sa nouvelle responsabilité très au sérieux ― ces élèves qu'on lui a refilé, elle tuerait pour eux, s'il le fallait.
EXORCISTE PROFESSIONNELLE
Elle intègre les rangs professionnels de l'exorcisme à ses dix-sept ans, après avoir rusé pour obtenir son diplôme de l'Institut exorciste de Nagoya en deux ans plutôt que trois. Elle n'est aps très flamboyante et ne brille pas par ses démonstrations exubérantes ; néanmoins, en tant que partisane du travail bien fait, elle complète ses missions avec rapidité et efficacité. Tous ceux qui ont eu le bonheur de travailler avec elle déclarent qu'elle est certes effrayante mais que son esprit de stratège fait en sorte qu'elle identifie le problème, les solutions et leur dénouement avant même le début de la mission. Ces trois dernières années, on la jumelle avec de jeunes exorcistes fraîchement diplômés pour « donner à ces jeunes gens de l'expérience réelle en compagnie d'une exorciste qui n'a peur d'absolument rien ».Shiemi KUMORI utilise rarement sa technique innée, préférant accomplir ses missions à la manière traditionnelle ― celle de Nagoya, avec une arme.
SURVIVANTE DU CLAN KUMORI
Membre du malheureux clan KUMORI, la jeune Shiemi grandit dans la désuétude d'une famille autrefois grandiose. Issue d'une branche trop peu importante pour être vraiment considérée, elle côtoie que très peu les membres influents du clan ― pas comme sa soeur Miyaka, qui gravit les échelons sociaux à une vitesse vertigineuse. Lorsqu'un conflit majeur éclate au sein de la famille suite à la naissance de Hitoame KUMORI, elle a dix ans ; elle est évidemment inapte à prendre une décision et, bien franchement, toute cette guerre d'égo ne l'affecte que très peu. Au fil des ans, Shiemi KUMORI, la neutralité incarnée, évolue dans un clan déchiré par des problèmes internes sans y porter la moindre attention. Consacrée à ses études et sa propre ascension sociale au sein de l'Orthodoxie, elle ne s'intéresse pas à ce qui se trame sous son regard. Peut-être aurait-elle dû, en réalité ― peut-être aurait-elle pu freiner Miyaka KUMORI dans l'élaboration de son coup d'état, en cette nuit fatidique de juin, ou mettre un terme à la frénésie meurtrière du jeune Hitoame. Mais avec des si on referait le monde ; et malheureusement, son désintérêt envers les affaires familiales aura coûté la vie à près d'une centaine d'innocents.
PRODIGE DE NAGOYA
Comme tout membre du clan KUMORI qui se respecte, Shiemi a fréquenté l'Institut exorciste de Nagoya. Tous les rapports qui nous sont parvenus de son cursus de trois ans dépeignent la jeune exorciste comme étant une élève « calme, appliquée et s'inscrivant parfaitement dans la logique traditionnelle de cette école, bien que quelque peu dissipée dans son comportement et isolée dans ses relations sociales ». Dans l'ensemble, on critique son choix d'arme quelque peu audacieux ― qui de sain d'esprit se bat avec une scie circulaire ? ― mais on apprécie l'efficacité dont elle fait preuve. Shiemi KUMORI gradue en deux ans au lieu de trois ― elle a défié le directeur de l'institut à une partie de gomoke-narabe afin de sauter une année et a vraisemblablement gagné son pari.
RÊVEUSE
Il y a quelque chose chez Shiemi KUMORIqui attise la curiosité. Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, force est de constater qu'elle ne laisse personne indifférent. Shiemi vit dans son monde à elle, un univers qui lui est propre ; beau temps, mauvais temps, et malgré toutes les difficultés, elle garde ses airs rêveurs et dissipés. Il n'y a rien qui l'ébranle, rien qui ne la perturbe.
Aux premiers abords, on se questionne. Elle a l'air si naïve, si inexpérimentée dans un monde aussi contrôlant ; comment diable a-t-elle pu naviguer dans un tel environnement ? Elle qui a vécu son adolescence dans une société en plein changement, entre crises et catastrophes, comment a-t-elle pu s'en sortir avec si peu de séquelles ? Nul ne sait, car elle n'en parle pas ; n'est-ce pas une stratégie ancestrale que de ne rien dévoiler à son adversaire ?
STRATÈGE
Shiemi considère la vie comme un jeu de stratégie ; chaque fait et geste doit être calculé et de celui-ci découlera de plus grands événements. Peut-être que cette retenue lui vient de sa scolarité à Nagoya ; peut-être, qu'en réalité, elle est juste bizarre naturellement. Ce calme olympien qui la caractérise lui permet de garder son sang froid en toutes circonstances. Si elle est si douée en exorcisme, c'est uniquement parce qu'elle est capable de réfléchir et agir correctement pour gagner en minimisant les pertes de son côté.
La jeune KUMORI est une génie de l'ombre, une stratège hors pair et une femme dont la ruse n'est plus à prouver, malgré les apparences. Peut-être est-ce même par ruse qu'elle agit de manière si innocente, s'émerveillant devant chaque animal, chaque fleur et chaque dessert ?
PASSIONNÉE
Shiemi KUMORI est une surprise ambulante et une enseignante encore plus surprenante. Après des années à encadrer de jeunes exorcistes fraîchement diplômés dans leurs premières missions (qui avouèrent tous plus tard qu'elle ne les laissait rien faire car elle ne voulait pas qu'ils se blessent), elle se retrouve nouvellement professeure à Tokyo. Une décision surprenante des autorités, mais justifiée par l'efficacité et la sagesse émanentes de la jeune KUMORI : sous son aile, les élèves survivront car elle ne les laissera absolument pas mourir. Certains appellent cela du dévouement, d'autres, de la stupidité. Mais est-ce vraiment de la simplicité d'esprit si elle préfère s'attaquer aux gros adversaires seule ou cherche-t-elle a sacrifier les pièces les moins importantes en premier ?
ENTÊTÉE
Chaque épreuve de la vie de Shiemi est un jeu : d'échecs, de dames, de go, de cartes. Et il n'y a pas encore un jeu qu'elle n'a déjà battu. Lorsqu'un défi se présente à elle, elle fera tout en son pouvoir pour y remédier ; bien entendu, elle vainc ses adversaires selon les règles de l'art de ses jeux préférés, dans la lancée des traditions de son Japon natal. Une victoire déshonorante n'est pas une victoire, selon la KUMORI, mais perdre n'est pas une option non plus. Toute attaque envers ceux dont elle a la responsabilité, que ce soit son entourage, sa famille ou ses amours, est un affront direct à son honneur ; et Shiemi n'a pas l'habitude de laisser passer ce genre d'insulte.
Il y a quelque chose chez Shiemi KUMORIqui attise la curiosité. Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, force est de constater qu'elle ne laisse personne indifférent. Shiemi vit dans son monde à elle, un univers qui lui est propre ; beau temps, mauvais temps, et malgré toutes les difficultés, elle garde ses airs rêveurs et dissipés. Il n'y a rien qui l'ébranle, rien qui ne la perturbe.
Aux premiers abords, on se questionne. Elle a l'air si naïve, si inexpérimentée dans un monde aussi contrôlant ; comment diable a-t-elle pu naviguer dans un tel environnement ? Elle qui a vécu son adolescence dans une société en plein changement, entre crises et catastrophes, comment a-t-elle pu s'en sortir avec si peu de séquelles ? Nul ne sait, car elle n'en parle pas ; n'est-ce pas une stratégie ancestrale que de ne rien dévoiler à son adversaire ?
STRATÈGE
Shiemi considère la vie comme un jeu de stratégie ; chaque fait et geste doit être calculé et de celui-ci découlera de plus grands événements. Peut-être que cette retenue lui vient de sa scolarité à Nagoya ; peut-être, qu'en réalité, elle est juste bizarre naturellement. Ce calme olympien qui la caractérise lui permet de garder son sang froid en toutes circonstances. Si elle est si douée en exorcisme, c'est uniquement parce qu'elle est capable de réfléchir et agir correctement pour gagner en minimisant les pertes de son côté.
La jeune KUMORI est une génie de l'ombre, une stratège hors pair et une femme dont la ruse n'est plus à prouver, malgré les apparences. Peut-être est-ce même par ruse qu'elle agit de manière si innocente, s'émerveillant devant chaque animal, chaque fleur et chaque dessert ?
PASSIONNÉE
Shiemi KUMORI est une surprise ambulante et une enseignante encore plus surprenante. Après des années à encadrer de jeunes exorcistes fraîchement diplômés dans leurs premières missions (qui avouèrent tous plus tard qu'elle ne les laissait rien faire car elle ne voulait pas qu'ils se blessent), elle se retrouve nouvellement professeure à Tokyo. Une décision surprenante des autorités, mais justifiée par l'efficacité et la sagesse émanentes de la jeune KUMORI : sous son aile, les élèves survivront car elle ne les laissera absolument pas mourir. Certains appellent cela du dévouement, d'autres, de la stupidité. Mais est-ce vraiment de la simplicité d'esprit si elle préfère s'attaquer aux gros adversaires seule ou cherche-t-elle a sacrifier les pièces les moins importantes en premier ?
ENTÊTÉE
Chaque épreuve de la vie de Shiemi est un jeu : d'échecs, de dames, de go, de cartes. Et il n'y a pas encore un jeu qu'elle n'a déjà battu. Lorsqu'un défi se présente à elle, elle fera tout en son pouvoir pour y remédier ; bien entendu, elle vainc ses adversaires selon les règles de l'art de ses jeux préférés, dans la lancée des traditions de son Japon natal. Une victoire déshonorante n'est pas une victoire, selon la KUMORI, mais perdre n'est pas une option non plus. Toute attaque envers ceux dont elle a la responsabilité, que ce soit son entourage, sa famille ou ses amours, est un affront direct à son honneur ; et Shiemi n'a pas l'habitude de laisser passer ce genre d'insulte.
1. Qu’est-ce que Shiemi pense de l’énergie occulte ?
Shiemi KUMORI est née avec de l'énergie occulte. Ça fait parti de son bagage génétique ; de tout âge, le clan KUMORI maîtrisait cette énergie. Il faut néanmoins admettre que Shiemi a un rapport particulier avec cette énergie. Sa technique innée est un dérivé des techniques familiales de sa lignée maternelle et fait tâche dans le corpus des techniques du clan. Pour autant, Shiemi n'a jamais eu de ressentiment face aux regards courroucé des siens face à son étrange pouvoir : elle s'en fout du plus profond de son âme, sachant pertinemment qu'ils sont trop peu ouvert d'esprit pour comprendre. Lorsqu'on lui a demandé si elle avait la haine que son neveu Hitoame ait hérité de la légendaire technique familiale et, elle, d'une simple technique aléatoire, elle a répondu qu'elle n'avait rien à envier à ce gamin, et qu'il n'avait rien à lui envier non plus. Après tout, même l'héritier tant attendu du clan KUMORI ne pourrait jamais comprendre sa technique, tout comme elle ne saurait probablement jamais comment bien exploiter la sienne.
Bien qu'innée, cette énergie occulte la fascine. Elle l'étudie avec le plus grand soin et la considère comme un cadeau empoisonné des dieux. Pour Shiemi KUMORI, l'énergie occulte ne devrait pas exister ; c'est une preuve de l'humour déviant de ces divinités régissant le genre humain et de leur aversion pour les défauts de l'humanité. Après tout, sans énergie occulte, il n'y aurait pas de fléaux. Elle se cantonne à cette croyance, mais ne méprise pas pour autant ce talent qui lui a été octroyé par ces dieux. Shiemi cherche l'équilibre parfait entre le bien et le mal, le noir et le blanc, le yin et le yang. Elle met son don au profit des innocents, mais sait pertinemment qu'elle devra commettre des crimes pour y parvenir. La KUMORI cherche une solution à ses tourments philosophiques dans les écrits de cette chère dame Histoire, effleurant jour après jour un élément de réponse quant à cette énergie occulte qui la caractérise.
Prodige de son utilisation, peut-être parce qu'elle l'a étudié sous toutes ses coûtures, Shiemi KUMORI est une exorciste polyvalente, excellant autant sur les plans offensif que défensif. Son éducation traditionnelle au sein de l'Institut exorciste de Nagoya lui octroie une conception du combat somme toute conventionnelle, à laquelle elle ajoute ses propres interprétations.
2. Quelle est la position de Shiemi par rapport à l’Empire ?
Shiemi KORUMI est entièrement ancrée dans la société occulte ; de ce fait, elle n'a donné que très peu d'intérêt à ce qui se tramait en dehors de son clan, de son école et de ses missions. En théorie, elle est neutre. En pratique, notamment en raison de sa scolarité à Nagoya et de l'idéologie qu'on lui a imposé, elle se range du côté des partisans de cet Empire qui dicte désormais le quotidien de tous les Japonais.
Admiratrice de dame Histoire, elle est particulièrement admirative des traditions ; néanmoins, même elle considère que parfois, trop c'est comme pas assez. Bien sûr, Shiemi KUMORI se plie aux normes sociales qu'on lui impose, particulièrement lorsqu'elle se fait scrutiner par la hiérarchie. Mais à l'abri des regards, elle est bien moins stoïque ; elle agit selon ce qu'elle considère comme juste et stratégique, et non nécessairement pour faire plaisir aux têtes dirigeantes de cette société.
Elle considère que l'échec générationnel des exorcistes à éradiquer le phénomène des fléaux est la cause de tous les maux actuels de la tête. Sans énergie occulte, l'Empire n'aurait pas pu être fondée ; Shiemi en est donc responsable, comme tous ses comparses. Même si elle est neutre vis-à-vis de l'organisation sociopolitique, elle interprète son existence comme un échec direct de son activité professionnelle.
3. Comment Shiemi se positionne-t-elle au sein des conflits de politiques intérieurs dans l’orthodoxie ?
Neutre. Son objectif est d'exorciser les fléaux, libérer l'humanité de ses assaillants occultes. Surchargée par ses tâches d'exorciste (et désormais d'enseignante), elle n'a ni le temps, ni l'envie de se mêler de la politique. KUMORI s'immisce dans ce monde nébuleux que lorsque c'est une absolue nécessité. Pourtant, elle se débrouillerait plutôt pas mal, si elle s'y mettait - son esprit stratégique et analytique lui permettrait sûrement de tirer son épingle du jeu.
Deux seules raisons pourraient justifier un plongeon en politique pour Shiemi KUMORI : la survie de ses élèves et la survie de son clan. Elle permet à rien ni personne de toucher ne serait-ce qu'un cheveu de ses élèves et elle n'hésiterait pas à se battre - dans tous les sens du terme - pour défendre leurs intérêts. À l'opposé, elle se retrouve - malgré elle - impliquée dans l'avenir nébuleux du clan KUMORI, décimé par son neveu Hitoame et renversé par sa soeur Miyaka. Sa raison l'incite à punir le duo mère-fils pour leur infâme crime, mais son coeur lui dicte de ne rien faire, car elle ne peut se résoudre d'achever les siens. Shiemi ignore volontairement ce conflit interne et ses répercussions politiques, rejetant habilement la question lorsqu'on la lui pose et évitant le clan KUMORI comme la peste.
Elle méprise les groupes rénégats cherchant à semer le chaos et la désolation, et n'a aucun scrupule à les affronter. Néanmoins, elle ne peut se résoudre à haïr les organisations comme l'Église Noire, dont les objectifs lui paraissent cohérents. Cela ne veut pourtant pas dire qu'elle est prête à les rejoindre, et elle garde bien cet avis pour elle-même.
Shiemi KUMORI est née avec de l'énergie occulte. Ça fait parti de son bagage génétique ; de tout âge, le clan KUMORI maîtrisait cette énergie. Il faut néanmoins admettre que Shiemi a un rapport particulier avec cette énergie. Sa technique innée est un dérivé des techniques familiales de sa lignée maternelle et fait tâche dans le corpus des techniques du clan. Pour autant, Shiemi n'a jamais eu de ressentiment face aux regards courroucé des siens face à son étrange pouvoir : elle s'en fout du plus profond de son âme, sachant pertinemment qu'ils sont trop peu ouvert d'esprit pour comprendre. Lorsqu'on lui a demandé si elle avait la haine que son neveu Hitoame ait hérité de la légendaire technique familiale et, elle, d'une simple technique aléatoire, elle a répondu qu'elle n'avait rien à envier à ce gamin, et qu'il n'avait rien à lui envier non plus. Après tout, même l'héritier tant attendu du clan KUMORI ne pourrait jamais comprendre sa technique, tout comme elle ne saurait probablement jamais comment bien exploiter la sienne.
Bien qu'innée, cette énergie occulte la fascine. Elle l'étudie avec le plus grand soin et la considère comme un cadeau empoisonné des dieux. Pour Shiemi KUMORI, l'énergie occulte ne devrait pas exister ; c'est une preuve de l'humour déviant de ces divinités régissant le genre humain et de leur aversion pour les défauts de l'humanité. Après tout, sans énergie occulte, il n'y aurait pas de fléaux. Elle se cantonne à cette croyance, mais ne méprise pas pour autant ce talent qui lui a été octroyé par ces dieux. Shiemi cherche l'équilibre parfait entre le bien et le mal, le noir et le blanc, le yin et le yang. Elle met son don au profit des innocents, mais sait pertinemment qu'elle devra commettre des crimes pour y parvenir. La KUMORI cherche une solution à ses tourments philosophiques dans les écrits de cette chère dame Histoire, effleurant jour après jour un élément de réponse quant à cette énergie occulte qui la caractérise.
Prodige de son utilisation, peut-être parce qu'elle l'a étudié sous toutes ses coûtures, Shiemi KUMORI est une exorciste polyvalente, excellant autant sur les plans offensif que défensif. Son éducation traditionnelle au sein de l'Institut exorciste de Nagoya lui octroie une conception du combat somme toute conventionnelle, à laquelle elle ajoute ses propres interprétations.
2. Quelle est la position de Shiemi par rapport à l’Empire ?
Shiemi KORUMI est entièrement ancrée dans la société occulte ; de ce fait, elle n'a donné que très peu d'intérêt à ce qui se tramait en dehors de son clan, de son école et de ses missions. En théorie, elle est neutre. En pratique, notamment en raison de sa scolarité à Nagoya et de l'idéologie qu'on lui a imposé, elle se range du côté des partisans de cet Empire qui dicte désormais le quotidien de tous les Japonais.
Admiratrice de dame Histoire, elle est particulièrement admirative des traditions ; néanmoins, même elle considère que parfois, trop c'est comme pas assez. Bien sûr, Shiemi KUMORI se plie aux normes sociales qu'on lui impose, particulièrement lorsqu'elle se fait scrutiner par la hiérarchie. Mais à l'abri des regards, elle est bien moins stoïque ; elle agit selon ce qu'elle considère comme juste et stratégique, et non nécessairement pour faire plaisir aux têtes dirigeantes de cette société.
Elle considère que l'échec générationnel des exorcistes à éradiquer le phénomène des fléaux est la cause de tous les maux actuels de la tête. Sans énergie occulte, l'Empire n'aurait pas pu être fondée ; Shiemi en est donc responsable, comme tous ses comparses. Même si elle est neutre vis-à-vis de l'organisation sociopolitique, elle interprète son existence comme un échec direct de son activité professionnelle.
3. Comment Shiemi se positionne-t-elle au sein des conflits de politiques intérieurs dans l’orthodoxie ?
Neutre. Son objectif est d'exorciser les fléaux, libérer l'humanité de ses assaillants occultes. Surchargée par ses tâches d'exorciste (et désormais d'enseignante), elle n'a ni le temps, ni l'envie de se mêler de la politique. KUMORI s'immisce dans ce monde nébuleux que lorsque c'est une absolue nécessité. Pourtant, elle se débrouillerait plutôt pas mal, si elle s'y mettait - son esprit stratégique et analytique lui permettrait sûrement de tirer son épingle du jeu.
Deux seules raisons pourraient justifier un plongeon en politique pour Shiemi KUMORI : la survie de ses élèves et la survie de son clan. Elle permet à rien ni personne de toucher ne serait-ce qu'un cheveu de ses élèves et elle n'hésiterait pas à se battre - dans tous les sens du terme - pour défendre leurs intérêts. À l'opposé, elle se retrouve - malgré elle - impliquée dans l'avenir nébuleux du clan KUMORI, décimé par son neveu Hitoame et renversé par sa soeur Miyaka. Sa raison l'incite à punir le duo mère-fils pour leur infâme crime, mais son coeur lui dicte de ne rien faire, car elle ne peut se résoudre d'achever les siens. Shiemi ignore volontairement ce conflit interne et ses répercussions politiques, rejetant habilement la question lorsqu'on la lui pose et évitant le clan KUMORI comme la peste.
Elle méprise les groupes rénégats cherchant à semer le chaos et la désolation, et n'a aucun scrupule à les affronter. Néanmoins, elle ne peut se résoudre à haïr les organisations comme l'Église Noire, dont les objectifs lui paraissent cohérents. Cela ne veut pourtant pas dire qu'elle est prête à les rejoindre, et elle garde bien cet avis pour elle-même.
Un an auparavant.
vingt-cinq juin, 21:32, kashima (préfecture d'ibaraki)
MIYAKA KUMORI.......................................................................................21:30
Mamoru t'a envoyé en mission, hein ? T'es bien à Kashima ?
Du coup tu rentreras pas ce soir.
Shiemi zyeuta prestemment son téléphone, sur lequel les messages textes de sa soeur aînée s'affichaient, avant d'habilement éviter le coup de nageoire du fléau poisson-chat qu'elle pourfendait. Du moins, tentait de pourfendre ; pour un gros poisson, il bougeait drôlement vite hors de l'eau. Logiquement, ça ne faisait aucun sens ; mais il n'y avait rien de logique et cohérent dans le monde occulte, et Shiemi KUMORI le savait mieux que quiconque. Le fléau plonge sur sa position, et elle jette son téléphone dans son soutien-gorge, se libérant ainsi les mains. Qu'est-ce que Miyaka espérait en lui posant ces questions ? Elle savait pourtant très bien que Shiemi ne répondait jamais aux messages qu'elle lui envoyait.
Son regard ébène se promenait sur les ruines de ce qui fut autrefois le temple qui surplombait la ville de Kashima ; autrefois, car ce fichu poisson-chat de malheur s'était fait un vilain plaisir à détruire ce monument ancestral. Les sourcils doucement froncés, elle analysait la situation d'un calme olympien alors que la créature se retirait dans un coin de la cour principale, se préparant sûrement à un nouvel assaut dévastateur. Les corps ensanglantés et démembrés des exorcistes qui s'étaient risqués à la joute contre le fléau de Kashima étaient éparpillés dans la zone ; rapidement, la KUMORI comptait cinq bras, ce qui signifiait qu'il y avait un minimum de trois victimes. Même si la vue des corps ne la dérangeait pas le moins du monde - il y avait quelque chose de mystique dans la vue d'une vie trépassée - elle ne pouvait pas se permettre de rester là et admirer le carnage, d'autant plus que le fléau grondait non loin, annonçant une attaque imminente.
― ... Oh. Et le Bureau disait que tu étais un fléau de semi-grade deux ?
Le fléau, peu affable, ne lui répond pas. Son regard globuleux est posé sur Shiemi, qui le fixe avec la même intensité. Même si son air est neutre, presque passif, le reste de son être se prépare ; ses mains, machinalement, dégainent la scie circulaire que Shiemi KUMORI s'acharnait à trainer partout ; ses muscles se tendent, prêts à fuser vers la créature. Elle est l'incarnation même de la force tranquille, à cet instant précis ; et lorsqu'elle brise de nouveau le silence, un sourire presque enfantin se dessine sur ses lèvres.
― Bah alors, tu viens ? Finissons-en vite, j'ai des camarades à enterrer.
―――――
vingt-cinq juin, 22:11, kashima (préfecture d'ibaraki)
IWA DOUMA (ASSISTANT)................................................................21:57
Kumori, tout va bien ?
Je t'envoie l'équipe de nettoyage. Combien de victimes ?
SHIEMI KUMORI.......................................................................................22:11
Quatre.
Elle avait créé des linceuls de fortune avec des pans de tapisserie qu'elle avait arraché des murs détruits afin de recouvrir les corps inanimés des victimes du fléau. Ce dernier, décimé, n'était plus une menace ; elle l'avait presque oublié, captivée par sa tâche actuelle. Les sourcils doucement froncés, elle étudiait le faciès des exorcistes tombés au combat - tous tordus par la peur et la douleur, même dans la mort. Ils ne méritaient pas de mourir, évidemment. Mais, visiblement, ils n'avaient pas le niveau. C'en était presque pathétique ; la société exorciste avait perdu quatre membres pour un fléau de ce niveau ? Il était loin, l'âge doré des héros de l'exorcisme.
Si elle allait bien ? Bien entendu ; Shiemi KUMORI était suffisamment brillante pour affronter un fléau de ce calibre sans trop y risquer sa vie. Sa scie circulaire, tâchée du sang pourpre des fléaux, reposait dans son dos, attachée lâchement avec des lanières de cuir fatiguées. Quelques coupures superficielles parsemaient sa peau, mais elle n'y portait pas attention.
indianajade, 23 ans, rôliste depuis 2008 faisant son grand retour sur les forums pour le meilleur et pour le pire !!!!!! <3