JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
    TOPSITES
    news
    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

    Salvation is for worshipers [PV: Gabrielle]par Yuichi KotaroJeu 6 Juin - 1:33
    EXPEDITION EXTERMINATION | MISSION par Gin OgawaMer 5 Juin - 11:24
    Validation rp Menocchio Koutetsupar Menocchio KoutetsuMar 4 Juin - 16:35
    Blinded by the lights [PV: Sawada Yahiru]par Yuichi KotaroMar 4 Juin - 3:54
    F. PROGRESSION FUREGAMI MORIpar Furegami MoriLun 3 Juin - 16:52
    Champ contre champ' [Yumi & Furegami]par Furegami MoriLun 3 Juin - 8:19
    LE LIVRE D'EZECHIEL (37, 1-14 ) | GABRIELLEpar Menocchio KoutetsuDim 2 Juin - 10:45
    F. PROGRESSION MENOCCHIO KOUTETSUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:24
    F. PROGRESSION TAMOTSUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:08
    F. PROGRESSION YUICHI KOTAROpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 5:03
    F. PROGRESSION TSUYOSHI SAITOKUpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:58
    F. PROGRESSION KEI TANABEpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:55
    F. PROGRESSION MOMOE SENATOREpar Matière et MouvementDim 2 Juin - 4:49
    Modèle de réponse rp libre servicepar Matière et MouvementVen 31 Mai - 11:34
    Sickening expression [PV: Tamotsu, Yahiru Sawada]par Yahiru SawadaVen 31 Mai - 2:54
    -29%
    Le deal à ne pas rater :
    Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs Google Pixel
    469 € 659 €
    Voir le deal

    Furegami Mori
    Élève de Tokyo
    Rang :
    2
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    32
    Description Brève :
    "Oh, passe pas dans le champ comme ça!"
    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
    Messages :
    18
    Ryos / FE :
    1303
    Localisation :
    Kanto
    Élève de Tokyo
    Dim 3 Mar - 10:25
    La Galerie
    inex
    plicable
    corps sans vie et pointillisme

    Lumière vive, murs de béton et points de couleurs. C’était une chance, du genre de chance qu’il ne fallait pas laisser filer, du genre de diamant dormant dans les profondeurs qu’il fallait remonter. J’avais essayé de contenir l’excitation, de garder ça pour moi, parce que je ne savais pas sur quel pied danser. Il était temps de rentrer sur la piste. Je relisais machinalement pour la dernière fois les informations que j’avais pu glaner.

    Une exposition de Yayoi Kusama, rien que ça. Certes ce ne serait pas un événement d’envergure, comment le pourrait-ce quand l’art se base sur des choses si abstraites ? Il devait pourtant y avoir quelqu’un plus haut qui avait validé ça, un fan rebelle ou une erreur d'inattention, je n’en savais rien. Peut-être jugée inoffensive aussi, après tout. Enfin j’imagine, donc merci de nous laisser cette bulle de fraîcheur colorée. Je quittais l’écran pour lever la tête, pas de doute, c’était bien ici.

    Discrète, mais visible, la piste à suivre consistait en un chemin de points colorés. D’abord très peu nombreux au sol, ils commençaient à être plus présents une fois la porte de la galerie franchie. à l’intérieur, un lieu hors du temps. Aucune lumière extérieure, seulement des néons blafards, des suspensions mornes et toujours ce discret chemin de points. Il y avait d’autres indices, bien sûr. Les quelques badauds aux allures bigarrés qui profitaient de l’occasion pour remettre des tenues qu’ils ne se sentaient plus de mettre en société. Les pulsations lentes d’une musique apaisante qui couvraient la fureur de la ville à l’extérieur. Et ce fantastique chemin coloré. J’avais l’image d’une bulle avant de rentrer, elle n’a jamais été aussi vivace.

    Nulle part il n’était contre-indiqué, donc je me surprends à laisser ma main filer sur la rugosité du mur coloré, comme si mes doigts allaient pouvoir percer ces bulles ou les cueillir. Je n’avais pas été le seul happé de la sorte, je voyais bien que d’autres mains avaient suivi le même chemin, petits pantins réagissant à des stimuli inconnus, cerveau reptilien qui agit plutôt que réfléchir.

    Enfin, l’apothéose, ce qui avait été défini comme une galerie par son entrée quelconque, cachait en réalité un entrepôt de bonne taille ou un ancien parking désaffecté. Un mur avait été abattu pour y accéder. Prévu ou secret ? Qu’importe, ce n'était pas important. Le vernis artistique cachait si bien la ruine et les murs de béton, recouverts de piqûres de couleurs, trompent les perspectives et la profondeur, perdant l'œil dans un jeu de reflets infinis.

    C’était… d’abord désagréable parce que je perdais mes repères, puis j’y vis la beauté dans l’inexplicable. Toujours ces suspensions vides de sens, seul mouvement autre que celui des curieux participants, un minuteur formé de points se déplaçant tel du mercure au-dessus d’une porte gardée. Le clou du spectacle devait se trouver derrière et, pour l’instant, nous n’avions qu’à attendre que le temps passe et contempler ce qu’on nous offrait déjà. Ça ne devrait plus être long.

    Les autres le comprennent aussi, leurs regards s'orientent par coups d'œil vers cette porte, vers ce qui devait être la suite du parcours. Je suis comme eux, quand bien même j’apprécie aussi la scène proposée ici, le truchement des couleurs et des tenues avec l’explosion des points de Kusama-Taisho créait des volumes toujours différents, toujours en mouvement. C’était hypnotique, c’était labyrinthique, c’était beau et ça me permettait de faire des photographies mentales de tous ceux qui vivront l’expérience avec moi. On en oublierait presque les pulsations des basses, les battements de cœur s’étant calés dessus. Sommes-nous tous au même rythme alors que les pulsations accélèrent et que les dernières secondes s’égrainent sur l’horloge ?

    “Messieurs dames, si vous voulez bien vous donner la peine.”
    Annonça une voix parasitée dans les haut-parleurs avant que les pulsations ne s’arrêtent, que le décompte se finisse, que les lumières ne s’éteignent et que les suspensions trouvent enfin leur utilité.

    #Ringo #Un corps ??? #Furegami@Galerie clandestine - Tokyo


    Furegami Mori
    https://www.jjk-rpg.com/t25-the-furegami-show_merlot
    Ringo Shinjitsu
    Détective indépendant
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Messages :
    12
    Ryos / FE :
    3050
    Localisation :
    Tokyo
    Détective indépendant
    Mar 26 Mar - 21:58
    La galerie inexplicable [Ringo & Furegami] W5r3sw10
    Galerie Inexplicable




    L’art. Il fait tourner la tête. Délie les langues. Créer des échanges. Il est vivant et bien plus puissant qu’il n’y paraît. Il fait trembler les états les plus étriqué. Ils veulent le contrôler. Le rendre lisse. Sage. Mais l’art véritable est sauvage et rebelle. Il cri, quand le silence est roi. Il est brasier, au milieu de l’hiver. Il obsède et déconcerte autour de lui. Intrigue. Et quand bien même on voudrait le contrôler, il fini toujours pas trouver un chemin pour briller.

    Même dans cet empire, l’art faisait de la résistance. Dans les galeries illégales, dissimulées derrière de banales échoppes, loin des quartiers chics, les couleurs s’étalent. Les sujets se recroisent et les créatifs osent, en mettant à chaque fois leur tête en jeu, poussés par la passion.

    Et l’art, ça a toujours fait partie de toi. Depuis tes premiers souvenirs. C’est cette chose, qui te permets de sortir la tête de l’ombre. D’apprécier les belles choses de la vie. D’appréhender parfois, l’horreur, sous un angle nouveau, pour le rendre plus supportable. Ton crayon et ton pinceau, dans un grâcieux ballet, ont su alléger ton cœur, au fil des années. Préserver un lien entre toi et les vivants, que tu fréquentes si peu. Alors, malgré les enquêtes, malgré les nuits passées à suivre les pistes au lieu de dormir, tu avais continué à fréquenter ce milieu. À profiter de toute cette joie et cette créativité que pouvait t’offrir. Ce soir ne faisait pas exception, et tu n’avais pu t’empêcher de craquer en apprenant le nom de l’artiste qui s’osait cette fois à exposer, hors du circuit officiel.

    Yayoi Kusama.

    Lumineux, coloré, provocateur. Voilà comment tu pouvais d’écrire le travail de la grande dame. Elle qui représentait tout ce que l’empire détestait : une femme qui osait, jouant avec les règles du genre, loin d’un moule bien trop étroit pour elle. Alors qu’on imposait le gris parfaitement lisse, elle, elle remplissait le monde de couleurs et de formes diverses et variées. Elle dévorait les murs par sa simple réalité, et bien qu’elle ne fût pas une exorciste, on pouvait dire qu’à sa manière, elle étendait son territoire. S’imposait en maîtresse des lieux, à coups de pinceau, invitant tout ceux rentrant en contact avec son œuvre à en ressortir transformés.

    Et puis cette porte, qui attire tout les regards. Son compte à rebours en pointillés, qui donne envie que les secondes plus vite. Qui font bouillir la curiosité dans tes veines. Laisse ton esprit se libérer, dans une folle imagination, tentant d’imaginer ce qui pouvait vous attendre derrière.

    Soudain, la décompte touche à sa fin et une voix résonne, vous invitant à passer la porte. Les premières personnes se pressent, dévorées par l’envie d’une réponse à leurs questions. Mais toi, non, tu attends Ringo. Tu savoures, encore un moment, le goût de l’inconnu. Du champs des possibles. Tu profites de la première partie de l’exposition, qui se vide. Du calme.

    Ce calme, soudainement brisé, par un cri d’effroi strident. Ton sang qui ne fait qu’un tour. L’adrénaline, qui active tout tes sens, dans un effrayant automatisme. Ton visage, qui se peint de sérieux, alors que tu t’élances dans la pièce, prête à faire face à n’importe quelle situation.


    Et honnêtement, tu ne fus pas surprise en découvrant au sol, un corps sans vie, entouré par les nombreux invités, séparés entre curiosité et horreur, qui observaient sans avoir quoi faire. Le corps de cet homme, en uniforme de serveur, pâle, dont une étrange mousse blanche s’échappait de sa bouche. D’un coups, l’exposition n’était que secondaire, quand bien même l’armée de sculptures à forme humaine et colorées et les miroirs placés ici et là étaient d’un intérêt notable.

    « Personne ne bouge !! »

    Ta voix résonna avec fermeté, alors que tu te frayais un chemin entre ceux qui étaient désormais tes suspects, brandissant ta carte de détective, comme on le ferait avec un badge de police.

    « Ne touchez pas le corps s’il vous plaît ! »

    Une galerie sauvage et illégale. Une exposition risquée. Un corps. Et un tas de possibles coupables. L’histoire allait s’avérer complexe ... Il fallait que tu prennes le contrôle sur l’endroit. Que tu ne laisses rien au hasard.

    Sans même hésiter, tu te tournas vers l’artiste, se tenant juste aux côtés de la dépouille, l’air choqué.

    « J’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances Madame mais le temps presse. Pourriez-vous demander à vos agents de sécurité de vérifier que personne ne sorte d’ici ? Je suis détective, et tout comme vous, j’aimerais éviter de mêler la police à cela trop tôt ... On sait vous et moi ce qui arrive aux artistes dans ce genre de situation ... »

    On lui ferait porter le chapeau et sa réputation serait à tout jamais entacher. Hors de question de laisser cela arriver. Pas tant que tu étais là. L’enquête allait commencer ... Et tu allais trouver le petit conard qui venait de gâcher l’un de tes rares moments de repos.

    « Merci de vous éloigner et de vous séparer, en restant à portée de vue. Je veux pouvoir estimer la position de chacun. »

    Tout en les empêchant de mettre en place une histoire, si tu avais à faire non à un, mais à des coupables. Et déjà, ton regard, ambré, se mettait à décortiquer la moindre des réactions. C’est comme ça que tu remarquas un jeune homme, un peu plus calme que les autres.

    « Eh, toi, là ! Oui le petit jeune avec les lunettes ! Viens voir »

    Te tenant juste à côté du corps, tu lui fis signe de s’approcher d’un geste de l’index, confiante.

    Ringo Shinjitsu
    https://www.jjk-rpg.com/t21-la-verite-au-bout-des-poings-ringo-shinjitsu#23alyasunflower
    Furegami Mori
    Élève de Tokyo
    Rang :
    2
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    32
    Description Brève :
    "Oh, passe pas dans le champ comme ça!"
    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
    Messages :
    18
    Ryos / FE :
    1303
    Localisation :
    Kanto
    Élève de Tokyo
    Lun 8 Avr - 14:43
    La Galerie
    in
    explicable
    corps sans vie et pointillisme
    Et bien, on pouvait dire que le scénario prenait une autre tournure. Franchement, j’aurais pas fait mieux, c’est toujours dans ce genre de moment que je regrette de ne pas avoir mon calepin. Vous dites ? Trop excité par la situation ? Non, c’est plutôt l’inverse, je suis rarement aussi calme et concentré que quand je fais ça. Toute information est bonne à prendre, il faut que je vois tout. Je ferai le tri plus tard, j'emmagasine au maximum alors que la mousse dans la bouche du corps se stabilise. Premier indice donc, qui qu’elle soit et quoi qu’elle ait ingurgité, c’était suffisamment récent pour que l’effet du poisson ou la réaction physique vienne de se terminer.

    Des cris d’horreur et de surprises, est-ce qu’il y en a certains qui paraissent préparés ? Difficile à dire dans la petite foule massée autour du cadavre de peur, de surprise ou imaginant que ça faisait partie d’une performance sordide? Pour le coup, là ça éveillait quelque chose, le fait de rencontrer Kumasa-Teisho dans ce genre de cas sordide. J’aurais préféré pouvoir la féliciter autrement, surtout quand je jetais un œil à la suite de l’exposition qu’elle nous avait préparée, étrange scène où les mannequins se confondent avec les murs par une perte de repères due aux miroirs et à la superposition des points de couleurs.

    Seul ancrage dans ce tableau qui risquait de faire couler de l’encre: ce corps sans vie au teint pâle et à la morne tenue.

    Décor planté, je me rends compte que mon personnage principal était entré en scène depuis le début. Le doute n’était plus permis depuis qu’elle avait brandi sa carte comme un badge de police. Une habitude venue du passé ? La volonté d’asseoir son autorité ? Qui sait, en tout cas, elle captait l’attention et la lumière. Le temps qu’elle échange quelques regards et mots avec l’artiste, je regardais les figurants suivre bien calmement les ordres pour la plupart. La méthode était drastique, éloigner chaque individu pour éviter tout échange d’informations. Enfin ça, ça valait surtout s’ils ne pouvaient se les échanger que par la parole. Je cherchais la vue d’ensemble, voir la moindre anomalie, voir le moindre raté dans cette scène qui trahirait le coupable… ou tout du moins quelqu’un qui en savait plus qu’il ne le laissait entendre. Un doigt qui se tend et qui se plie, une invitation. Votre serviteur va donc se retrouver acteur lui aussi. Chouette.

    Pièce isolée aux couleurs marquées, jeu de miroir et macchabée. Personnage principal au centre, personnage secondaire dans un angle peu visible depuis la porte.

    Le personnage semble déjà m’observer. Va savoir ce qui a retenu mon attention chez elle, mais je décide de m’exécuter, un peu penaud. C’est pas tous les jours qu’on a la chance de vivre en immersion une enquête du genre. N’allez pas croire que j’avais pas une pensée pour l’homme grimé en serveur. S’il n’en était pas un véritable d’ailleurs. Pauvre homme. Car qui savait réellement où s'arrêtait la réalité et où commençait la fiction. Je m’approchais donc de la détective qui semblait confiante.

    Je peux vous aider ?” dis-je, circonspect. Rare opportunité que je ne pouvais pas rater, mais les habitudes ont la vie dure. En entrant en scène comme ça, j’allais forcément attirer l’attention et donc perdre la possibilité d’observer anonymement. Si le personnage principal avait décidé qu’elle avait besoin d’un second rôle, c’était tout de même à moi de le remplir. J’adressais un salut formel à l’artiste, moi aussi j’aurais aimé avoir un temps d’échange sur son art plutôt que cette macabre scène. La pièce était du plus bel effet, poussant au paroxysme l’art de la plus que centenaire artiste. Mon attention se portait sur le corps. Bien sûr, j’en avais déjà vu et dans des états bien plus lamentables que ça.

    La mousse commençait à disparaître de sa bouche, se muant en une bave grisâtre. Le teint pâle et tiré, la vie le quittait peu à peu. “Il est pas mort depuis longtemps… murmurais-je, mais comment il a pu se retrouver ici seul alors que nous étions encore bloqués dans le reste de l’exposition jusqu’à ce que les lumières ne s’éteignent ?” Ma réflexion me poussait à penser deux scénarii: soit le meurtre avait été commis depuis l’intérieur de la salle, soit le meurtrier avait agi avec une vélocité surnaturelle quand les lumières s’étaient éteintes et que la porte s’ouvrait pour faire son coup.

    Je regardais Kusama du coin de l’œil, n’osant pas lui demander si elle connaissait la victime. C’est que la dame avait une sacrée aura et je n’étais qu’une pièce rapportée, je n'étais personne. Je voulais éviter tout quiproquo qui pourrait lui faire penser que je la suspectais. Non, c’était notre personnage principal qui était l’autorité. Je me redressais, attendant les ordres.

    #Ringo #Un corps ??? #Furegami@Galerie clandestine - Tokyo


    Furegami Mori
    https://www.jjk-rpg.com/t25-the-furegami-show_merlot
    Contenu sponsorisé
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

    Sauter vers: