JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
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    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

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    Gokiburi Zen'in
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    Jeu 7 Mar - 18:55
    Marriage Story.

    Keisuke Sakamoto. けいすけ さかもと. Keisu.

    Gokiburi pensait souvent à la personne avec qui elle partageait un appartement - tout à fait normal, n'est-ce pas ? De par les voeux du mariage, ils s'étaient jurés de rester ensembles jusqu'au trépas. Ou au divorce, suicide social que ça serait pour Gokiburi. Et en tant que femme Japonaise, il était même essentiel que ses pensées soient tournées vers son époux, qu'elle devait aider en prodiguant nourriture et confort avant et après le travail. Parce que s'il venait à échouer quelque part, s'il finissait tardif, ou incompétent, ou distrait, ou fatigué, c'est parce que elle avait échoué, quelque part, et il en avait payé le prix fort.

    Mais leur union n'avait jamais été normale. Et pas parce qu'elle était une chamane maudite. Non. Aux yeux de la populace, Gokiburi était une femme tout à fait normale, au nom ignoré par quatre-vingt-dix-neuf pourcent des gens qu'elle voyait dans la journée, qui n'avait besoin que d'une alliance visible sur son doigt pour parfaitement se fondre dans la masse. Au pire, on lui reprocherait d'aller au travail quand son mari était là pour ça, mais soit. Elle restait une vision parfaite de l'épouse nippone aux yeux de tous. L'anomalie dans le mariage, c'était Keisuke. Le gaijin. Condamné à être un paria éternel par simple acte de naissance.

    Gokiburi ne l'avait pas méprisé comme d'autres. Peut-être parce qu'elle savait ce qu'il traversait, peut-être car ça l'arrangeait. Mais un fait lui était clair maintenant : c'était son époux. Attraction inexistante ou non, c'était son mari. Et plus important, c'était quelqu'un
    d'encore plus bas dans l'échelle sociale qu'elle. Quand elle s'occupait de lui, ou qu'elle lui envoyait des messages, ou qu'elle se contentait de passer du temps avec lui, elle le faisait en sachant que, homme ou non, c'était elle qui était en position de supériorité. Parce que c'était la Japonaise pure-souche.

    C'était très rare pour Gokiburi de connaître quelqu'un de moins bien positionné qu'elle dans une hiérarchie, sociale ou surnaturelle. Elle n'y avait pas pensée tout de suite mais la question lui monopolisait la tête dès qu'elle n'était pas occupée avec quelque chose d'important. Et elle était occupée avec quelque chose toute la semaine, ce qui tombait bien pour elle. Entre les assassinats, sa quête constante de présentabilité et son travail, il lui était difficile de s'arrêter pour y réfléchir. Et même le soir une fois rentré, il lui fallait manger et se coucher tôt pour sa journée du lendemain.

    Mais le week-end (le terme n'était t-il pas hérétique dans un pays comme le leur ?), c'était différent. Et Gokiburi avait entamée son Samedi avec une de ses activités favorites : s'allonger dans sa baignoire, mettre juste assez d'eau chaude pour que la moitié de sa tête émerge du liquide, et puis stresser silencieusement sur sa vie, sur sa malédiction, sur les Zen'in et sur Keisuke. Keisuke, qui était donc en position de faiblesse sociale, avec une femme qui ne lui offrait pas d'affections. Mais ça, c'était bien parce que lui-même n'était pas très intéressé. Mais ce manque d'affection, elle craignait, pourrait finir par se faire remarquer.

    Elle le voyait en ligne, des femmes montrant des photos d'elles avec leurs maris, visitant de jolis endroits, mangeant au restaurant et se prélassant dans les parcs publics (mais de façon respectueuse). L'absence de telles photos pour Gokiburi et Keisuke pourraient être... préoccupantes. Elle voyait déjà des agents du gouvernement écumer son arsenal photographique et, après n'avoir trouvé aucune photo montrant le jeune couple ensemble et heureux, lancer un drone sur leur appartement pour les punir de leur manque de contribution à l'harmonie Nippone.

    Ce serait fâcheux si ça arrivait. Un appartement pareil à Tokyo ne se trouvait pas facilement.

    La jeune femme fronça des sourcils dans son bain. Peut-être que Keisuke voulait qu'ils soient des colocataires plus qu'un couple mais aujourd'hui, elle comptait bien protéger leur appartement d'attaques de drones explosifs.

    ...

    Il fallait lui introduire le problème de manière douce. Gokiburi n'osait pas ordonner à son mari de l'aider à faire des photos. Gaijin ou non, il restait l'homme de la maison et elle n'avait aucune envie de le gêner. Du coup, il fallait qu'elle essaye de le convaincre. Peut-être qu'elle pourrait lui promettre de lui faire un bon plat pour le soir ? C'était un homme, ils aiment manger les hommes, non ? Peut-être qu'elle pourrait le tenir ce soir, aussi ? Bon, il n'était pas très intéressé, mais ça pourrait l'exciter. Il était un étranger, ils sont très excités par le toucher, dans ces étranges contrées.

    Gokiburi avait attendu assez longtemps en tout cas. Elle devait l'intercepter avant qu'il ne parte. Elle en était sortie du bain en vitesse, les cheveux toujours mouillés, ses vêtements vite enfilés, pour ne pas avoir à communiquer son message par téléphone. Ils liraient.

    Mon époux.

    Marriage Story (PV Sakamoto Keisuke) Mkl4C8U

    Gokiburi passa sa tête depuis la porte, afin de voir s'il n'était pas trop occupé. Qu'il le soit ou non, elle s'aventura vers lui, s'asseyant à côté du grand blond. Une fois assise, elle fit une moue de la tête puis se passa la main sur le crâne pour se chasser les cheveux en arrière, et leva des deux bras pour les passer autour de ses épaules, laissant ses mains reposer sur le vide derrière lui. Elle aurait pu les porter sur ses épaules, mais elle craignait d'être trop entreprenante. Elle espérait toutefois faire passer le message : c'était quelque chose d'important qu'elle allait dire.

    Mais aussi, quelque part, ça le "forçait" à rester dans ses bras. Il ne pourrait pas lui échapper. Pas quand ses muscles étaient tendus comme des câbles d'acier.

    Gokiburi tilta la tête sur la droite, l'oeil gauche à moitié fermé dans un regard qui se voulait aiguicheur, même avec son visage toujours coincé dans une expression de neutralité perturbée.

    Profitons de ce Samedi pour faire des activités ensembles. Je comprends que vous... ne convoitez pas ma chair, mais il est important de paraître comme un couple aux yeux des autres.

    Un peu inconfortable de lui dire, comme si elle allait lui révéler une vérité capable de lui fendre le crâne en deux, Gokburi pencha les lèvres vers son oreille droite.

    le gouvernement pourrait nous envoyer des drones sinon
    lumos maxima
    Gokiburi Zen'in
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    - Porte souvent son imper' rouge pour cacher les tâches de sang tel Deadpool (s'il ne l'a pas, il arbore des tenues "sobres")
    - Physique assez svelte, mais pas dénué de muscles pour autant
    "En quête de la prime sur ta tête."
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    Ven 8 Mar - 18:52
    • Keisuke Sakamoto
    • Gokiburi Zen'in
    Marriage Story

    "Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage !"


    Cette phrase, loin d'être vide de sens et de conséquences, résonnait de manière récurrente dans la tête de Keisuke, quand il venait à penser à sa situation conjugale, ou simplement quand il apercevait sa femme. Après tout, il s'était marié à Gokiburi assez rapidement, et sans volonté particulière. Cette union qui l'enchaînait mais ne l'embêtait pas plus que ça pour autant, continuait pourtant à perdurer dans ses pensées, venant rappeler au jeune marié ce dans quoi il s'était embarqué. Mais soit, il avait fait ce choix, et pour l'instant la situation lui convenait, il n'avait pas particulièrement besoin de plus. Nul besoin de "consommer" leur mariage, et aucun baiser n'avait encore eu lieu, même pas lors de la "cérémonie" ! Une fois le papier officiel, les tourtereaux s'étaient contentés de ressortir de la mairie, sans joie particulière, justifiant à l'employé de la mairie les dévisageant qu'ils étaient bien trop timides pour faire ça en public. L'avantage avec le Japon, c'est que la timidité était inscrite dans le code génétique de chaque personne y naissant, ce qui facilitait la chose !

    Voilà donc que ce chamane/kuso-gaijin/hāfu se réveillait une journée de plus, dans le lit de marié le plus immaculé sur Terre. Un samedi qui commençait de manière classique, mais pas pour longtemps. Toujours en pyjama, assit à la table, son petit-déjeuner préparé ♡ avec amour ♡ ingéré, Keisuke se leva en vue de débarrasser puis de s'habiller. Il avait remarqué que son épouse appréciait profiter de ses bains - là où ses douches semblaient chronométrées au millième de seconde près - et se douchait généralement le soir dans ce cas de figure. La vaisselle posée dans le lave-vaisselle, il s'apprêtait désormer à se diriger vers la chambre en vue de trouver sa tenue du jour, mais une interruption survint. Deux mots seulement, qui firent sursauter Keisuke à leur entente, puis frissonner quand il remarqua la tête de Gokiburi, qui dépassait à peine du coin du mur de sortie de la cuisine. Il la regarda s'approcher de lui, toujours planté devant l'appareil électroménager, comme s'il était un pilier de marbre. Au moment où sa petite femme commença à l'"enlacer", des sueurs froides parcoururent le dos du blond, se demandant si elle allait le planter dans le dos, ou l'embrasser pour passer une nouvelle étape de proximité. Ni l'un ni l'autre ! Elle décida d'afficher une mine horrifiante, comme un animatronique défectueux, avant de prendre la parole. Une sortie de couple ? Elle avait manqué de lui procurer des crises cardiaque pour une simple sortie de couple ? Keisuke observa son épouse rapprocher lentement ses lèvres de son visage à lui, se demandant si finalement elle allait oser faire plus. Mais toujours pas, c'était une messe basse qui lui était destinée. Avalant difficilement sa salive à cause de l'ambiance glaciale qui trônait dans la pièce, l'homme de la maison répondit :

    - Je vois, ce n'est pas une mauvaise idée. Si tu acceptes de me laisser quelques minutes pour m'habiller, je me ferais un plaisir de t'accompagner.

    Oui, lui avait pris l'habitude de la tutoyer ! Vestige de son éducation à la française, il se voyait mal vouvoyer sa femme. Cela dit, au vu de la société japonaise, peut-être que cette marque de proximité traduisait la classique "supériorité" du mari sur sa femme, qui elle lui parlait comme à un supérieur ? Quoi qu'il en soit, si Gokiburi se décidait à défaire son emprise mortelle, il allait pouvoir se vêtir plus acceptablement afin de prendre l'air avec elle comme un petit couple modèle.
    Peut-être qu'elle veut le faire sortir pour l'éliminer dans un "accident" on sait pas
    Keisuke Sakamoto
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    Gokiburi Zen'in
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    Lun 11 Mar - 20:04
    Marriage Story.

    Gokiburi ne savait jamais quoi penser quand son mari lui faisait du tutoiement. Pas parce qu'elle était étrangère aux formules de familiarités : ses cousins et camarades Zen'in ne s'étaient jamais embarrassés de politesse pour l'appeler, de par le temps. Elle trouvait juste étrange, en tant que femme mariée, que son mari lui soit si familier. Pas qu'elle comptait protester : il était l'homme de la maison, et donc, tant qu'il ne faisait rien qu'elle trouvait trop déplacé envers elle, hé bien, elle lui fallait suivre. Mais par contre, si elle n'avait pas de problèmes avec, ça ne serait pas le cas des gens dehors. Et si jamais un embarras social venait à se produire, hé bien, ils risquaient de se faire éclabousser tous les deux. Mais elle ne pouvait pas blâmer l'ignorance de son époux : c'était juste comment ils se désignaient dans le village où il avait dû grandir.

    C'était une partie de leur mariage que de combler leurs faiblesses sociétales respectives. Loin de se montrer impatiente, il fallait qu'elle le corrige et le mène vers le bon chemin. Il était un peu comme un petit chien imprudent dans ce genre d'aspects.

    I-il faudra me vouvoyer, mon époux, une fois dehors. Mais oui, préparez-vous donc ! Je vais faire de même. Gokiburi dénoua ses bras du cou de son mari pour les poser sur ses épaules, se penchant sur la pointe des pieds pour provoquer une collision ralentie entre ses lèvres et la joue gauche du jeune homme. Puis, elle tourna des talons et marcha vers la chambre se changer. Le geste devait être déplacé mais c'était en récompense : peut-être que, la nuit tombée, elle osera lui tenir la main pendant qu'il dormira ? Mais elle ne devait pas penser à des choses aussi risquées quand la journée ne venait que de débuter. Et qu'il y avait tellement de chances que quelque chose se passe mal.

    Que viendrait t-il à se produire s'il venait à faire un câlin à un vendeur, par exemple ? Ah, voilà qui faisait remonter son stress comme si ce dernier voulait aller sur la Lune !

    ...

    Un pull blanc à col roulé, une veste bleue, une longue robe verte et un béret rose. L'ensemble était un peu comme si elle avait été bombardée de pots de peintures mais elle voulait quelque chose qui pourrait attirer l'attention et éviter que l'on ne remarque la blondeur et les yeux bleus de son mari. C'était un sacrifice silencieux mais aimant, comme pratiqué par les Nippones en permanence. Encore qu'il pourrait porter des petites lunettes de soleil rondes pour palier à ça, qui sait ? Pas qu'elle ne comptait lui suggérer ça quand elle pensait avoir déjà demandé de lui bien plus qu'elle n'était censée faire.

    De toute façon, elle avait vite compris que se glisser dans la foule n'était pas tellement sa priorité. Oui, il se souciait d'avoir une place en société, mais il avait un petit esprit libre bien à lui qui la fascinait un peu, elle devait avouer. Mais comme un bambin est fasciné par les flammes, on fera remarquer. Bien à regarder, et qui donnait une sensation sympathique quand l'on était proche. Mais quand l'on devient trop proche, elle brûle.

    ... Encore que c'était elle qui pouvait brûler des choses par le toucher.

    Bon, bon, elle se perdait en métaphores et analogies. Et voilà que son mari devait se ramener dans son costume : excellent ! Gokiburi leva des deux mains pour se presser les paumes ensembles rapidement, de façon à provoquer un clappement d'approbation. Puis, selon le costume de son époux, il y eut deux choix :

    - Si elle le trouvait pas à ses goûts, scandaleux, provoquant ou simplement peu conforme, les mains de Gokiburi cessèrent tout movement et les rabattit le long de ses jambes à la place, maintenant aussi figées que ses yeux, rivés sur lui sans le moindre sourcillement. Après deux secondes de pause, elle se lécha inconsciemment la lèvre droite avant d'y mordre. De la sueur lui descendit lentement le long du visage et du cou, échouant à rabaisser sa température corporelle. Elle était cuite.

    M... mon époux, je... erm...... c'est un ensemble... de vêtements que vous avez là.

    Mais s'il venait à mettre quelque chose dont elle approuvait, ce qui était beaucoup plus facile -il lui fallait juste porter des trucs normaux-, alors Gokiburi s'approcha de lui pour nouer ses bras autour du sien, portant sa tête vers le même membre.

    Mon époux, vous êtes vraiment superbe. Il va me falloir peut-être pourfendre d'autres femmes qui essayeront de vous prendre pour faire crac-crac avec vous. Elle fit, souriant lentement, d'une façon qui ne montrait pas trop des dents.

    Puis, elle resta sur place, marchant quand il marchait, restant sur place quand il restait sur place.

    Je vous suis. Allez quelque part de romantique, s'il vous plaît.
    lumos maxima
    Gokiburi Zen'in
    Keisuke Sakamoto
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    Mar 12 Mar - 19:38
    • Keisuke Sakamoto
    • Gokiburi Zen'in
    Marriage Story
    "C'est vrai, j'ai tendance à oublier qu'ici, il faut vouvoyer même sa femme pour paraître normal..."

    En voyant Gokiburi se rapprocher dangereusement de sa joue, Keisuke serra la mâchoire, toujours si peu à l'aise de leurs contacts brusques. Il s'imaginait se faire croquer l'oreille à l'image de ce légendaire match de boxe opposant Tyson à Holyfield, dont l'absurdité résonnait encore presque 40 ans après. Mais peut-être que le bon dieu avait entendu sa prière, puisqu'en effet, les lèvres de la femme vinrent se poser contre sa peau, mais dans le but de déposer un "baiser" sur sa joue. Allez savoir si c'était à cause de la chaleur engendrée à cause du stress, ou simplement un rougissement, mais à l'instant où la nippone tourna les talons, les joues du métis devinrent un peu plus rose l'espace de quelques secondes. Mais pas le temps de penser plus à ça, il devait se préparer ! Et pendant que son épouse s'habillait, Keisuke fila dans la salle de bain afin de se passer un coup d'eau sur le visage et de se laver les dents. Interdiction d'avoir les quenottes aussi jaunes que sa chevelure ! Ceci fait, il fallait désormais se vêtir convenablement. Keisuke retraversa le couloir, cette fois en direction de la chambre, avant de s'arrêter devant son armoire. Sa Gokiburi étant sortie avant qu'il n'arrive, il allait devoir choisir sa tenue du jour seul, comme un grand.

    "Qu'est-ce que je peux bien mettre... Quitte à faire une sortie en couple, pourquoi ne pas leur en mettre plein les mirettes ?"

    "Tous les choquer", c'était l'idée. Écarquiller tous les yeux bridés ! Keisuke parcourra les piles de vêtements et ceux suspendus par un cintre, avant de constituer une tenue pas piquée des hannetons.






    Voilà comment il allait sortir. Vêtu d'un costume, la classe à la Française, non ? Évidemment, les seuls détails qui différent sont que lui ne possède ni canne ni prothèse au bras gauche (du moins pas pour l'instant). À la place, il était évident de prendre son revolver, caché dans une des poches intérieures de la grande veste, histoire de pallier toute éventualité ! La porte de la chambre s'ouvra de nouveau, libérant sa lueur rayonnante à travers l'appartement, et permettant à Gokiburi de se rendre compte de la chance qu'elle avait de le côtoyer de si près. En entendant l'avis de son épouse, Keisuke décida de jouer le jeu - il était le seul à ne pas être sérieux - en répondant de la même manière, optant pour un accent exagéré de bourgeois :

    - Je vous en remercie, très chère, votre tenue vous sied également à merveille. Quant à moi, je n'hésiterai point à occire les gueux vous regardant avec trop d'instistance.

    Bombant le torse tel un être dominant, Keisuke attrapa les clés de l'appartement, enfila des chaussures de ville, et déverrouilla la porte afin de sortir. Une fois à l'extérieur de la demeure et pendant que le couple descendait pour à nouveau toucher le plancher des vaches, le blond commença à réfléchir à leur destination. Un lieu faisant romantique, mais où ils n'allaient pas être obligés de constamment avoir des contacts physiques pour profiter... Puisque le moment du petit déjeuner était passé, se sustenter serait pour plus tard. Plusieurs dizaines de minutes s'écoulèrent, tout juste histoire d'effectuer le trajet, et d'arriver à destination. Une fois devant, une petite muraille de briques marron se dressait face aux deux époux, une petite porte de la même couleur formant l'entrée, visiblement ouverte. Keisuke vint alors tourner la tête vers sa compagne, les yeux légèrement fermés et un sourire dessiné sur son visage.

    - J'ai pensé que faire un tour au jardin Rikugi-en serait une bonne idée. J'ai ouï dire qu'il était magnifique !

    S'attendant à une validation de celle qui l'accompagnait (à part si elle était allergique au pollen ?), Keisuke entama le pas pour franchir l'entrée du parc. Mine de rien, il avait hâte de s'extasier intérieurement devant la beauté de la nature.
    Petit date au parc UwU
    Keisuke Sakamoto
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    Mar 9 Avr - 3:20
    Marriage Story.

    Bravo ! C'est un très bon choix. On dirait quelque chose que mon père enfilerait en cérémonie ! Elle ne savait pas s'il mettrait quelque chose d'aussi moderne ou non, parce qu'elle ne le connaissait pas tellement.  Il l'avait abandonné quand elle n'était qu'une enfant, après lui avoir donné le nom de "Gokiburi". Elle ne le connaissait donc pas tellement directement. Et elle n'osait pas demander trop sur lui simplement parce que ce n'était pas important pour ses missions ou son entraînement.

    Mais citer le père était une bonne chose. Dans une société très machiste comme le Japon, le père était le chef de la maison. Celui qui rapportait l'argent. Lui qui avait réussi à se trouver une femme et à faire passer son héritage génétique sur la prochaine génération, lui qui donnait les ordres et éduquait de futurs citoyens Japonais pour qu'ils soient eux-aussi des pères ou alors des épouses attentives. Ils étaient pilier de la maison et AIGLE majestueux trônant sur son petit nid. Keisuke devait des fois se sentir caneton chétif comparé à ces monstres de virilité que sont les aigles Japonaises. Et se voir comparé à un de ces derniers, même par une engeance qui ne le connaissait pas, allait certainement lui donner du beaume au coeur et lui permettre de continuer la journée avec la fierté impériale bien dans la poitrine.

    Mais elle était ravie tout aussi ! Il avait compris le but de la journée et s'y était attelé avec une attention qui lui donnait des petits frissons dans le coeur. Ah, interdit qu'était la pensée, elle osait s'imaginer le pousser au sol avant de lui tapoter les joues pâles, murmurant "bon garçon, bon garçon, bon garçon" en boucle. Mais elle devrait restreindre ces visions pour éviter qu'elle ne devienne réalité. Son contact physique récent était déjà très audacieux après tout : elle ne pouvait pas se permettre d'être trop affectueuse sans l'exciter en retour. Elle était déjà contente : elle ne savait pas ce qu'il lui disait, ça semblait un peu compliqué, mais il le disait en bombant le torse, donc ça devait être du bon. Et elle se contenta donc de le suivre en se demandant ce qu'était un "gueux". Un esprit maudit ?

    Les rues de la capitale étaient actives mais c'était à en dire que "le soleil était levé" : c'était de l'évidence même. Là où son "mari" se concentrait sur l'important, Gokiburi gérait l'essentiel, regardant les couples autour d'eux pour décortiquer leurs réflexions.

    ce gaijin est mieux habillé que vous ne l'êtes...

    il doit être riche...

    elle s'exhibe avec un étranger ?

    pareille indécence doit se mériter...

    C'était un début ! Gokiburi s'abstint de commentaires, elle. Il ne fallait pas distraire Keisuke quand il était en train de chercher un endroit. Mais il lui apparut quelque chose de terrifiant, d'un coup : il était gaijin, non ? Est-ce qu'il serait en train de l'emmener à un restaurant étranger, comme une boutique de hamburgers ou de pistolets ? Gokiburi écarquilla des yeux d'horreurs, masquant son expression avec un habile clignement d'oeil pour tout dissimuler. Mais heureusement, sa destination suivante avait été bucolique : un parc. Celui de Rokugi-en, donc.

    Elle n'y avait jamais été.

    Excellent, j'aime beaucoup ce parc ! Mais même si elle devait admettre qu'elle le détestait, elle y serait entré.. Le choix de Keisuke était le sien.

    Je vais juste prendre une photo avant, afin de faire un début et une fin à chaque étape.... enfin que vous m'accordez, bien sûr. Si oui, elle prit son téléphone et le tint à son mari, sans l'allumer. Puis, elle attendit quelques secondes et tenta de le reprenre, pour le débloquer, avant de lui remettre, un sourire gêné aux lèvres. Pardon ! Je suis juste très nerveuse. Elle se plaça devant l'objectif, ne sachant pas trop quoi faire comme truc; Il fallait être digne mais pas malheureuse. Mignonne mais pas décérébrée. Il fallait assumer que la photo serait fièrement exposée dans son éventuelle chambre de maison de retraite, et que ces petits-enfants seront curieux de savoir ce qu'elle faisait au parc avec grand-papa.

    Donc, Gokiburi écarta des bras en forme de T, un sourire au visage. C'était un geste distinctif sans être audacieux, donc, parfait pour la photo !

    Mais elle faillit perdre son petit sourire en voyant ce qui se tramait derrière Keisuke.

    Un homme seul (contrairement aux familles présentes tout autour), veste noir, longs cheveux..... noirs (surprise) aux franges lui masquant les yeux, se tenait derrière le gaijin. Son regard était porté sur le téléphone qu'il tenait, encore que sa posture pathétique et son dos vouté comme un toboggan semblait rendre toute attaque de sa part inoffensive. La sauvagerie gaijin de Keisuke et ses gênes nordiques lui donnaient un avantage considérable face à un homme en évidente faillite sociale et morale, incapable d'appeler l'esprit patriotique de son pays pour combler la distance physique entre lui et Keisuke.

    Donc, Gokiburi ne le prévint pas alors que le voleur s'approcha lentement pour essayer de piquer le téléphone des mains de son époux.

    L'arrêter, c'était son rôle.
    lumos maxima
    Gokiburi Zen'in
    Keisuke Sakamoto
    Garagiste - Kyūjin
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    - Porte souvent son imper' rouge pour cacher les tâches de sang tel Deadpool (s'il ne l'a pas, il arbore des tenues "sobres")
    - Physique assez svelte, mais pas dénué de muscles pour autant
    "En quête de la prime sur ta tête."
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    Garagiste - Kyūjin
    Sam 13 Avr - 17:58
    • Keisuke Sakamoto
    • Gokiburi Zen'in
    Marriage Story
    Quelque chose que son père enfilerait en cérémonie ? Étrange, comme compliment... Keisuke serra les dents à l'entente de cette phrase, mais se rappela que sa femme n'était pas la plus douée en flatteries, et que celle-ci était sûrement très positive, même si pour quelqu'un de normal, cela pouvait paraître comme un littéral "tu t'habilles comme un grand-père trop sérieux". Il ne se laissa donc pas abattre, l'idée en tête que sa tenue plaisait à Gokiburi.


    ---


    Arrivés devant le parc, Keisuke esquissa un sourire en entendant la validation de sa compagne, ce qui annonçait du bon. Ce qui eu pour effet de le surprendre par contre, c'était l'idée de se prendre en photo devant le parc. N'était-il pas préférable (et plus joli) d'attendre d'avoir passé l'entrée ? Il haussa les épaules, se disant que même s'il trouvait ça étrange, il ne lui coûtait rien de le faire. Le blond tendit la main pour récupérer le téléphone portable, le retourna pour commencer à cadrer, avant de se rendre compte que l'écran était noir.

    - I-...

    À peine eu-t-il le temps d'ouvrir la bouche pour prononcer le premier son, que la jeune japonaise saisit son appareil afin de le déverrouiller. Quelle vitesse de réaction ! Même si de nos jours, moultes de modèles peuvent prendre des photos depuis l'écran de verrouillage, il était en effet plus simple d'entrer le code pour vérifier le rendu des photos prises. Si elle était nerveuse, pourquoi tant tenir à se faire photographier ?

    - Pas de problème ! À vrai dire, ce n'est pas non plus dans mon habitude.

    Le blond plaça alors le téléphone à l'horizontal, arquant les bras pour cadrer et placer l'objectif au niveau de son regard. Alors qu'il était encore dans le menu d'accueil, il remarqua que le fond d'écran de sa femme était plutôt étonnant venant d'elle - une photo de paysage, Tokyo de nuit - et en se souvenant du sien, il se fit la remarque qu'avoir une photo d'eux deux, ou au moins d'elle, améliorerait sans doute son intégration aux yeux des autres. Histoire de bien gérer la luminosité des photos, Keisuke plaça ses lunettes sur le haut de son crâne, et c'est au moment où la mise au point se fit qu'il remarqua la pose de son épouse, qui était pour le moins... Originale ? Elle avait optée pour la position d'un modèle 3D de personnage de jeu-vidéo, et même en réfléchissant, Keisuke n'arriva pas à comprendre ce qui lui était passé par la tête. Il marqua quelques secondes de pause, avant d'oser proposer une pose différente.

    - Hem, ma mie, ne serait-il pas préférable de prendre une pose plus... coquette ? Je vais vous montrer, vous me donnerez votre avis ensuite.

    Gardant le téléphone dans la main droite, le grand homme déglutit en se rappelant que ce qu'il venait de dire impliquait que lui aussi devait effectuer la pose. Tant pis, il s'exécuta. Sans doute qu'être dans cette position le rendait ridicule, mais il ne la garderait de toute façon pas bien longtemps. Bien moins que prévu d'ailleurs, puisqu'avant qu'il ne puisse demander son avis à Gokiburi, le téléphone se retrouva subtilisé de sa main. Ouvrant grand les yeux, le regard de Keisuke se dirigea tout de suite vers la droite, remarquant un homme vêtu de noir, qui ne demanda pas son reste pour traverser l'entrée du parc en vue de semer le couple.

    - Merde ! Reviens ici, abruti de voleur ! Pardonnez-moi Gokiburi, mais je dois vous abandonner pour récupérer votre téléphone !

    Jurant dans un japonais approximatif (son accent français étant plus prononcé à cause de l'énervement), Keisuke se lança assez vite à la poursuite du fuyard, à travers les chemins et étendues d'herbe. Le problème étant que sa tenue le ralentissait, et le voleur commençait à le distancer de plus en plus. Il n'allait quand même pas l'abattre en public, donc il fallait au chamane utiliser une solution plus "passive" !
    Comment diable notre hafu national va-t-il faire pour mettre la main sur ce voleur ?
    Keisuke Sakamoto
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