LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Gants parfaitement lavés et d'un noir profond, nous tirons encore dessus pour être certain qu'ils nous collent bien à la peau, qu'ils collent bien à nos plaies guère cicatrisées à force d'avoir bien trop frotté sur certaines articulations - un simple étirement du bas de notre dos avant que nous ne prenions notre sac bien fourni pour ce qui nous attendait en cette belle et douce soirée, n'est-ce pas. Encore un macchabée et encore une scène de crime à devoir bien astiquer pour que le commun des mortels si ce n'est même le commun des fléaux ne détectent le drame - rassurant sur cela les simples inspecteurs de se dire que si fléau il doit apparaitre, nous serons là pour les protéger ; hilarante constatation. Nous ne prenons guère les trajets en communs ; nous débectons toute senteur autre que la nôtre, nous débectons toute intimité autre que la nôtre, nous débectons toute humanité soit-elle : la solitude nous convient bien mieux - aucun risque que par mégarde, on se colle à nos habits.
D'un pas rapide, nous arrivons même assez vite sur les lieux de trépas ; nous aurions pu passer sans effort le fichu ruban qui nous déstabilise toujours, ne sachant si nous devions l'enjamber ou passer par en dessous en faisant craquer notre dos au passage - mais il fallait croire qu'un jeune officier se sentait pousser des ailes en nous stoppant, essayant même de mettre sa paume de main sur notre torse. Un claquement de langue, notre propre main qui gifle ce qui faillit nous toucher ; coupant net sa tirade avant qu'il commence à vouloir oser l'ouvrir après cet affront : « Je suis le nettoyeur. Laisse-moi passer. » sachant déjà pertinemment que notre gant était bon à jeter après cet échange. Nous n'attendîmes même pas que son supérieur lui parle entre quatre yeux, enjambant le ruban qui nous séparait de la scène morbide, jetant au passage notre gant dans la poubelle la plus proche, l'échangeant avec un autre que nous primes de la pochette entourant perpétuellement notre cuisse - toujours paré à ce que ce genre d'individu sans scrupule entache notre cercle de proximité sans vergogne aucune, comme si cela était si naturel.
Ouvrant rapidement notre énorme sac, nous sortîmes de celui-ci une tenue blanche et transparente que nous mimes par-dessus nos habits, sortant deux plastiques pour nos chaussures et complétant cette tenue par un masque ne laissant transparaitre que nos pupilles - rabattant la capuche sur nos cheveux que nous couvrîmes d'un bonnet juste avant. Nous étions bel et bien paré pour commencer à nettoyer les tâches rougeâtres et les bouts d'intestins qui traînaient ci-et-là - une boucherie comme nous avions si bien l'habitude de voir que notre estomac ne broncha même pas une seconde, malgré les odeurs de pourriture qui se répandaient déjà dans l'air, essayant de s'infiltrer dans les pores notre corps.
Nous aurions pu nous plonger dans nos pensées et laisser notre corps faire ce qu'il fait si bien, machinalement, automatiquement - nous aurions pu - si seulement nous n'entendions pas déjà des pas dans notre dos, synonyme de tracas sans nul doute - notre instinct nous le disait. Si ce n'était pas encore un officier qui allait nous enquiquiner pour connaître nos méthodes de nettoyage, cela pourrait être pire, comme un certain moustique dénommé « détective », ce genre d'individus qui pensaient que ça serait plus facile d'obtenir des informations d'un nettoyeur que d'un flic - en sachant pertinemment qu'en agitant une liasse et ils lâchaient tout sans avoir une once de remords ou de regrets sur la confidentialité. Nous étions encore plus irrité en sachant que nous avions eu vent que le fils adoptif de notre femme pourrait avoir dans l'idée de trouver un petit boulot dans ce genre de domaine - stupide gosse, il allait falloir que nous ayons une discussion entre quatre yeux un de ces quatre - pour lui apprendre quelques bonnes manières.
Nous nous stoppons dans notre tâche, la main sur un produit d'entretien en attendant que l'autre parle - nous avions un tant soit peu la flemme de nous retourner en étant accroupi qui plus est.
D'un pas rapide, nous arrivons même assez vite sur les lieux de trépas ; nous aurions pu passer sans effort le fichu ruban qui nous déstabilise toujours, ne sachant si nous devions l'enjamber ou passer par en dessous en faisant craquer notre dos au passage - mais il fallait croire qu'un jeune officier se sentait pousser des ailes en nous stoppant, essayant même de mettre sa paume de main sur notre torse. Un claquement de langue, notre propre main qui gifle ce qui faillit nous toucher ; coupant net sa tirade avant qu'il commence à vouloir oser l'ouvrir après cet affront : « Je suis le nettoyeur. Laisse-moi passer. » sachant déjà pertinemment que notre gant était bon à jeter après cet échange. Nous n'attendîmes même pas que son supérieur lui parle entre quatre yeux, enjambant le ruban qui nous séparait de la scène morbide, jetant au passage notre gant dans la poubelle la plus proche, l'échangeant avec un autre que nous primes de la pochette entourant perpétuellement notre cuisse - toujours paré à ce que ce genre d'individu sans scrupule entache notre cercle de proximité sans vergogne aucune, comme si cela était si naturel.
Ouvrant rapidement notre énorme sac, nous sortîmes de celui-ci une tenue blanche et transparente que nous mimes par-dessus nos habits, sortant deux plastiques pour nos chaussures et complétant cette tenue par un masque ne laissant transparaitre que nos pupilles - rabattant la capuche sur nos cheveux que nous couvrîmes d'un bonnet juste avant. Nous étions bel et bien paré pour commencer à nettoyer les tâches rougeâtres et les bouts d'intestins qui traînaient ci-et-là - une boucherie comme nous avions si bien l'habitude de voir que notre estomac ne broncha même pas une seconde, malgré les odeurs de pourriture qui se répandaient déjà dans l'air, essayant de s'infiltrer dans les pores notre corps.
Nous aurions pu nous plonger dans nos pensées et laisser notre corps faire ce qu'il fait si bien, machinalement, automatiquement - nous aurions pu - si seulement nous n'entendions pas déjà des pas dans notre dos, synonyme de tracas sans nul doute - notre instinct nous le disait. Si ce n'était pas encore un officier qui allait nous enquiquiner pour connaître nos méthodes de nettoyage, cela pourrait être pire, comme un certain moustique dénommé « détective », ce genre d'individus qui pensaient que ça serait plus facile d'obtenir des informations d'un nettoyeur que d'un flic - en sachant pertinemment qu'en agitant une liasse et ils lâchaient tout sans avoir une once de remords ou de regrets sur la confidentialité. Nous étions encore plus irrité en sachant que nous avions eu vent que le fils adoptif de notre femme pourrait avoir dans l'idée de trouver un petit boulot dans ce genre de domaine - stupide gosse, il allait falloir que nous ayons une discussion entre quatre yeux un de ces quatre - pour lui apprendre quelques bonnes manières.
Nous nous stoppons dans notre tâche, la main sur un produit d'entretien en attendant que l'autre parle - nous avions un tant soit peu la flemme de nous retourner en étant accroupi qui plus est.